L'Enfant des neiges, tome 1 : L'Enfant des neiges

L'histoire commence un soir glacé de l'Épiphanie 1916, dans le village de Val-Jalbert au Québec, un village qui a réellement existé.
Depuis les années 70 ce village s'est transformé en musée où l'on peut en se promenant revivre l'ambiance du passé. Une des religieuses du couvent-école découvre un bébé d'un an, niché dans un ballot de fourrures. Nous allons suivre la destinée de cette enfant. Une très belle histoire, des images belles comme des cartes postales. Encore un endroit que j'ai envie de découvrir grâce à la lecture.

Le début du roman est prometteur. On assiste à l'abandon de Marie-Hermine sur les marches d'un couvent. La petite d'un an est malade, tout comme sa mère qui est dans un état critique. le père de Marie-Hermine est désespéré, confier son bébé aux soeurs semble la meilleure solution pour l'heure. le lecteur suit alors le parcours des parents de Marie-Hermine en alternance avec la vie de la fillette dans le couvent. le Quebec des années 1910 est bien dépeint.

Malheureusement, la suite ne m'a pas convaincue… c'est cousu de fil blanc et peu réaliste. La mièvrerie des personnages m'a vite gonflé. Leurs dialogues sont si peu naturels, tout comme leurs sentiments. Bref, j'ai fini le roman difficilement, et je ne lirai certainement pas la suite.

L'histoire :
Canada, 1916. Un bébé est abandonné devant le couvent d'un petit village, avec une lettre. Son nom est Marie-Hermine. Les soeurs vont alors l'élever et découvrir qu'elle a une voix en or. Appréciée de tous, elle se plait dans son village mais espère le retour de ses parents. Entre espoir, déception et amour, on assiste à sa métamorphose pour devenir une belle jeune femme...

Mon avis :
On a affaire ici à un gros pavé plein de bons sentiments. L'histoire d'un bébé abandonné, puis d'une fillette pleine d'espoir, d'une adolescente affirmant son caractère et pour finir, avec une femme amoureuse. le tout dans un village canadien victime de l'exode rural du milieu des années 1910 aux années 1930.
Les personnages sont nombreux. Bien qu'Hermine en soit le sujet principal, l'auteure se penche aussi sur la vie de plusieurs autres habitants du village. On y retrouve entre autres la femme soumise mère de famille, la riche dame au passé mystérieux, le curé attaché à sa paroisse, la fillette orpheline et aveugle, le bûcheron rustre... Tout ceci rappelle la série de "La petite maison dans la prairie". Hermine est aussi belle que gentille, dotée d'une voix enchanteresse mais garde en elle la tristesse de ne pas connaître ses parents. Malgré le fait d'avoir passé plus de 600 pages avec elle, je ne m'y suis pas attachée du tout. Trop lisse et mièvre à mon goût, et je ne sais pas vous mais moi les personnages trop parfaits ça m'ennuie.
Cependant l'histoire tient la route, l'auteure parvient à tenir un fil conducteur sans partir dans tous les sens, tout ça sans faire sombrer le lecteur dans l'ennui grâce à quelques rebondissements par ci par là. Malgré le fait de ne pas avoir été happée par l'intrigue, pas une fois je n'ai eu envie d'abandonner ma lecture.
Le style reste accessible, avec une majorité de dialogues, quelques descriptions de paysage et beaucoup de sentimentalisme. le vocabulaire est simple et le dénouement reste dans la lignée du récit.
En conclusion, c'est un roman facile à lire malgré le nombre conséquent de pages, qui a pour but de faire pleurer dans les chaumières, de tristesse mais aussi de joie. Sur moi ça n'a pas marché : j'ai trouvé que ça manquait de profondeur, ou peut-être mon coeur est-il trop dur ! Toujours est-il que ça reste une lecture légère et optimiste.
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Attention, ce roman dégouline de sucre…
J'ai pourtant bien aimé la première partie. Lorsque Marie-Hermine est déposée à la porte du couvent-école par son père, les soeurs vont se trouver désemparées devant cette situation si dramatique. Et puis, il est possible que cette enfant soit atteinte de la variole, donc il faut s'organiser pour éviter autant que faire se peut la contagion. Les soeurs vont toutefois s'attacher malgré elle à ce petit bébé qui devient une fillette adorable. C'est intéressant de voir comment il était compliqué, à cette époque et dans un village retiré, de faire face à la maladie. J'ai apprécié les descriptions des relations entre les différentes familles du village, comment elles peuvent être solidaires ou bien quelquefois réagir de façon très individualiste. Et puis il y a le charme du Canada en plein hiver.
Les choses se compliquent lorsque Marie-Hermine grandit, se découvre une voix merveilleuse et devient le « rossignol des neiges ». Les situations sont on ne peut plus convenues et le lecteur voit arriver chaque événement. L'auteure enchaîne tous les poncifs et Marie-Hermine devient une jeune fille finalement un peu niaise. J'aurais apprécié une héroïne plus forte avec une personnalité plus affirmée. Marie-Hermine pourrait être un personnage sympathique car elle est vraiment pleine de sollicitude envers Elisabeth et Joseph qui l'ont élevée. Mais elle s'avère crédule et ne voit absolument pas les manipulations qui se trament autour d'elle. Idem pour l'histoire d'amour, Marie-Hermine ne fait que subir et suivre alors que l'auteure aurait pu écrire une véritable héroïne passionnée et passionante. le roman devient alors un vrai pensum.

Oui, ça se passe au Québec, mais je ne retrouve pas ce petit je ne sais quoi qui me fait adorer les écrivains québecois. Déjà il me manque les expressions et l'accent.... J'ai noté des incohérences. L'une d'elle en 1923 : "Elisabeth et Joseph, avec leurs trois garçons... 1927 : Edmond avait deux ans. Élisabeth avait fait quatre fausses couches entre la naissance d'Armand et l'arrivée de ce troisième fils.
Sinon c'est agréable à lire, je lirai les tomes suivants.

Très plaisant a lire, très joli style de l'auteur ça m'a permis aussi de sortir de mon style de lecture habituel et je ne suis pas déçue. Plus qu'à attaquer le second tome...

Une saga classique dans le style, dans le déroulé. Ce qu'on attend d'une saga. Pas renversant mais toujours aussi plaisant. Cela se passe dans le froid du Québec, c'est un délice à lire sous une couverture ! C'est parfait pour l'hiver ! L'histoire avance vite, il n'y a pas de longueurs. Quand quelqu'un meurt, l'auteure ne nous fait pas attendre des pages… Certains passages furent clairement haletant, me tenant éveillée jusque bien tard. Tout le livre se lit très vite en fait.

Le roman se passe à Val-Jalbert, village-fantôme qui se visite maintenant comme tel. Il était intéressant d'aller voir ce qu'il en est en réalité de ce village qui a existé. Finalement, c'est aussi une sorte de biographie romancé du village.
Un très bon moment ! Hâte de lire la suite, en espérant que ce soit aussi bien…

~ Challenge multidéfis 19 : se situe à la campagne
~ Plumes fém. 2019 : fillette sur la couverture

Lorsque vous commencez cette saga, vous partez pour un long voyage de 6 tomes de 700 pages chacun environ Cette histoire m'a beaucoup fait penser au Québec raconté façon Maria Chapdelaine.
C'est l'histoire une petite fille abandonnée sur les marches du couvent des soeurs qu'elle vont élever. Elle deviendra une chanteuse d'opéra qui rencontrera beaucoup de rebondissement tout au long de la saga avec des moment difficiles et des moments heureux.
Très belle histoire avec une belle écriture de la part de l'auteure.

Se laisse lire

Comment ne pas aimer ce livre ? Comment peut-on consciemment détester Hermine ? Est-ce vraiment possible de ne pas s'attacher à tout ces superbes personnages ?
Marie-Bernadette Dupuy est et restera une auteure talentueuse et incontournable.
Alors je mets cette critique ( qui n'en ai pas vraiment une ) pour que tout les sceptiques sur ce genre de roman lisent celui-ci et osent renier cette auteure et cette saga 😋