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4,05

sur 236 notes
Un soir d'hiver de 1916, une religieuse découvre un bébé emmitouflé dans des fourrures : sans doute une fillette de trappeur.
Le bébé est accueilli avec beaucoup d'affection par le couvent école du village de Val- Jalbert près du lac Saint- Jean au Québec.
La petite Marie-Hermine va grandir sans qu'on vienne la réclamer. La fermeture de l'usine de pâte à papier va empêcher la famille Marois de l'adopter alors qu'une réelle affection les unit.
L'auteur arrive à nous plonger dans l'ambiance du Québec avec un petit défaut. On sent très fort qu'elle n'est pas originaire du Québec même si elle respecte les faits historiques. Il manque le côté couleur locale des personnages tellement intéressant pour nous, de l'autre côté de l'océan. Je pense à la merveilleuse saga de Marie Laberge .
J'ai été étonnée par la lenteur des faits alors que dans la saga d'Angelina, il se passait sans cesse de nouveaux évènements.
Pour tout avouer, j'ai un peu bâclé la fin de ce roman plein de bons sentiments que j'avais commencé en me réjouissant de retrouver l'auteure.
Cela ne m'empêchera pas de lire d'autres romans de Marie-Bernadette Dupuy de temps en temps.
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Vous prenez un long voyage en voiture, vous choisissez une histoire enregistrée un peu au hasard et vous voilà embarquée dans un mélo du plus beau style, avec l'histoire d'une "pure et honnête orpheline", dans le cadre sauvage du Québec façon Maria Chapdelaine. L'impression de suivre un de ces feuilletons télévisés "en costumes" qui ont l'irrésistible attrait de nous faire voyager dans le temps sans qu'on leur demande d'être très profonds. Bref, je ne pensais pas que l'on pouvait utiliser avec entrain autant de clichés sentimentaux mais ce fut un sympathique divertissement (même pas honte !), que j'ai repris avec la suite "Le Rossignol de Val-Jalbert" au voyage suivant.
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J'ai lu une citation sur le site qui disait que ce livre était d'une mièvrerie digne des ouvrages de la collection Arlequin.
Je ne connais pas cette collection mais pour ce qui est de la mièvrerie je pense que c'est un euphémisme...
Et pourtant je lui colle quatre étoiles.
Parce que, oui, j'ai aimé cette littérature politiquement correcte où rien ne dépasse, où le moindre problème est réglé dans les deux pages qui suivent pour que le lecteur ne souffre pas trop longtemps.
J'ai aimé cette impression de me promener dans la version romancée d'un album de Martine (Martine à la campagne, Martine à la ferme, Martine et les Indiens).
C'était simplement reposant et ça fait du bien.
Je lirais les cinq volumes suivants.
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1er volume de la saga.
Mon dieu quelle mièvrerie ! Presque du Harlequin ! On se noie dans l'eau de rose ! Les personnages sont cependant attachants et donnent envie de les retrouver dans les volumes suivants. Très déçue également de ne pas retrouver ces expressions québécoises que j'aime tant.
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Le titre et la couverture m'ont frappés en plein coeur. J'adore la neige, et les enfants. Cependant j'étais septique car le genre de ce roman, à savoir un roman du terroir m'était inconnu voire réservé à un certain public de mon avis. Or ayant lu le résumé j'ai décidé d'essayer. Je n'ai pas été déçue !

Cette saga de Marie-Bernadette dupuy est vraiment sublime. Et commence sans fioriture. Une fillette de un an est déposée par son père sur le perron du couvent école de Val jalbert, village prospère du Québec. L'enfant, découvert presque aussitôt, se révèle être une fille et, d'après le mot laissé par les parents, elle s'appelle Marie-hermine. Elle est malade et les soeurs craignent la "picote" autrement dit, la variole. Cependant la petite fille se remettra, et les routes ne permettant aucun déplacement, elles gardent la petite jusque l'été. Cette enfant enchante les soeurs et bientôt l'une d'elle décide de renoncer au voile pour l'adopter. Mais la grippe espagnole fait rage, et beaucoup en pâtiront. Ainsi la petite, se verra confiée à sa nourrice, une voisine, Elisabeth Marois qui, n'ayant que des garçons rêve d'une petite fille. Ainsi grandit Marie-Hermine, de l'enseignement des soeurs et de l'amour de cette femme. Elle sait que ses parents reviendront elle n'en a jamais douté. de plus elle possède un don merveilleux. Sa voix de soprano qui égaie tous les coeurs et dont Monsieur Marois compte profiter. Y parviendra t'il ? Les parents de l'enfant, que sont ils devenus ? Et ce jeune homme,Toshan, rencontré l'année des 15ans d'hermine, reviendra t'il comme il l'a promis ?

Il est difficile de placer un résumé du début de l'histoire sans révéler des éléments clés. Ainsi je m'arrête ici, car la vie jusque là tranquille de la petite va subir beaucoup de changements. Marie-hermine est une jeune fille d'une grande bonté, qui aime sincèrement les autres et veut une famille. Elle est belle et sa voix...digne d'un rossignol comme elle sera surnommée plus tard.

L'auteure nous plonge dans un quotidien d'avant guerre, et on rentre très facilement dans l'histoire. Les descriptions sublimes ne m'ont pas rebutées contrairement à ce qui arrive souvent. J'étais ravie de découvrir les alentours de Val Jalbert en plein hiver, village qui existe donc réellement. Me promener ainsi à plusieurs centaines de kilomètres de chez moi et suivre le quotidien pas ordinaire d'Hermine m'a ravie. Il m'a parfois été dur de fermer ce livre et ce même si le suspens n'est pas au centre de l'histoire. Cependant je voulais savoir ce qui était arrivé à ses parents, si elle allait les retrouver, et si ce beau métisse reviendrait...

La combinaison de faits historique dans un village bien réel à celui de l'histoire de cette enfant est magique... pas d'ennui, des rebondissements inattendus, de la joie là où je ne m'y attendais pas, des larmes que je n'aurais pas imaginées. Oui L'auteure m'a surprise et conquise. J'ai découvert un genre littéraire qui me plait à présent et mes préjugés sont tombés.

Une série qui commence avec ses joies et ses peines, on se prépare à suivre de ses un an à bien longtemps, le destin peu commun de cette fillette et de ses proches. Les rires succèdent au larmes dans une région magnifique où les blancs et les indiens se mêlent avec méfiance réciproque.
Lien : http://refuge-litteraire.ekl..
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Agréable lecture en période d'hiver emmitouflée dans un plaid et en buvant un chocolat chaud. J'ai beaucoup aimé les détails historiques glissés par l'auteure sur le village réel de Val Jalbert. Nous y suivons la vie des habitants au gré des saisons, rythmée par les sirènes de l'usine ainsi que le declin par la suite du lieu.
Nous accompagnons plus particulièrement la jeune et candide Marie-Hermine, orpheline que nous découvrons à un an et que nous suivons sur de nombreuses années. Elle nous dévoile ses pensées, ses espoirs et ses tristesses, ainsi que son premier amour. C'est une personne attachante, toujours prête à aider son prochain, à la voix pure et cristalline. J'ai aimé son coeur en or et son âme charitable.
Certaines coïncidences étaient quand même grosses, mais comme dit Toshan il y a "un chemin invisible qui reliait les êtres destinés à se rencontrer", alors soit, croyons-y.
Ce fut une lecture agréable et je dois avouer être tentée de continuer à lire la suite des aventures de notre belle héroïne.
Petit bémol néanmoins : il se passe beaucoup de chose dans ce tome, mais j'ai parfois eu l'impression que les "soucis" étaient finalement très vite réglés et assez facilement. Il n'y a pas vraiment de grosses difficultés insurmontables, les personnages changent vite d'avis pour arranger Marie-Hermine par exemple.
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Une saga classique dans le style, dans le déroulé. Ce qu'on attend d'une saga. Pas renversant mais toujours aussi plaisant. Cela se passe dans le froid du Québec, c'est un délice à lire sous une couverture ! C'est parfait pour l'hiver ! L'histoire avance vite, il n'y a pas de longueurs. Quand quelqu'un meurt, l'auteure ne nous fait pas attendre des pages… Certains passages furent clairement haletant, me tenant éveillée jusque bien tard. Tout le livre se lit très vite en fait.

Le roman se passe à Val-Jalbert, village-fantôme qui se visite maintenant comme tel. Il était intéressant d'aller voir ce qu'il en est en réalité de ce village qui a existé. Finalement, c'est aussi une sorte de biographie romancé du village.
Un très bon moment ! Hâte de lire la suite, en espérant que ce soit aussi bien…

~ Challenge multidéfis 19 : se situe à la campagne
~ Plumes fém. 2019 : fillette sur la couverture
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Marie-Hermine a été abandonnée sur le perron du couvent école de ValJalbert. Recueillie par les soeurs, elle va grandir dans ce village qu'elle affectionne tant mais elle ne cesse jamais de chercher une famille, la sienne, ou une autre qui lui donnera de l'affection.
Ce premier tome d'une saga nous plonge dans le Québec des années 1916 à 1932.
Dans une communauté très catholique, le ton est parfois un peut mièvre et naïf. Cependant, le récit nous donne envie de plonger dans cet hiver neigeux québécois que hermine apprécie tant.
J'ai été un peu déçue cependant, trouvant que le récit manquait un peu d'action. Ayant le deuxième tome dans ma PAL, j'ai bien envie de découvrir la suite quand même.
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L'histoire :
Canada, 1916. Un bébé est abandonné devant le couvent d'un petit village, avec une lettre. Son nom est Marie-Hermine. Les soeurs vont alors l'élever et découvrir qu'elle a une voix en or. Appréciée de tous, elle se plait dans son village mais espère le retour de ses parents. Entre espoir, déception et amour, on assiste à sa métamorphose pour devenir une belle jeune femme...

Mon avis :
On a affaire ici à un gros pavé plein de bons sentiments. L'histoire d'un bébé abandonné, puis d'une fillette pleine d'espoir, d'une adolescente affirmant son caractère et pour finir, avec une femme amoureuse. le tout dans un village canadien victime de l'exode rural du milieu des années 1910 aux années 1930.
Les personnages sont nombreux. Bien qu'Hermine en soit le sujet principal, l'auteure se penche aussi sur la vie de plusieurs autres habitants du village. On y retrouve entre autres la femme soumise mère de famille, la riche dame au passé mystérieux, le curé attaché à sa paroisse, la fillette orpheline et aveugle, le bûcheron rustre... Tout ceci rappelle la série de "La petite maison dans la prairie". Hermine est aussi belle que gentille, dotée d'une voix enchanteresse mais garde en elle la tristesse de ne pas connaître ses parents. Malgré le fait d'avoir passé plus de 600 pages avec elle, je ne m'y suis pas attachée du tout. Trop lisse et mièvre à mon goût, et je ne sais pas vous mais moi les personnages trop parfaits ça m'ennuie.
Cependant l'histoire tient la route, l'auteure parvient à tenir un fil conducteur sans partir dans tous les sens, tout ça sans faire sombrer le lecteur dans l'ennui grâce à quelques rebondissements par ci par là. Malgré le fait de ne pas avoir été happée par l'intrigue, pas une fois je n'ai eu envie d'abandonner ma lecture.
Le style reste accessible, avec une majorité de dialogues, quelques descriptions de paysage et beaucoup de sentimentalisme. le vocabulaire est simple et le dénouement reste dans la lignée du récit.
En conclusion, c'est un roman facile à lire malgré le nombre conséquent de pages, qui a pour but de faire pleurer dans les chaumières, de tristesse mais aussi de joie. Sur moi ça n'a pas marché : j'ai trouvé que ça manquait de profondeur, ou peut-être mon coeur est-il trop dur ! Toujours est-il que ça reste une lecture légère et optimiste.
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Un roman se déroulant à Val-Jalbert, village fantôme du Lac Saint-Jean tout près du chalet familial de mon enfance ne pouvait que me plaire. Surtout que le roman débute dans les années 1910 et qu'il y est question d'une orpheline, un sujet qui me touche beaucoup en général. En plus, il y est question d'Amérindiens et de la nature, des sujets qui me passionnent toujours.
Alors, pas de surprise, j'ai beaucoup aimé L'enfant des neiges. Par contre, je n'ai pas du tout aimé l'écriture qui tout au long de l'histoire, n'a cessé de me déranger.
D'abord, il faut savoir qu'il s'agit d'une histoire se passant au Québec, dont les personnages sont Québecois mais dont l'auteure est Française. Forcément, en essayant de rendre ses personnages trop Québécois, l'auteure a émis quelques maladresses. le plus souvent, ce sont des expressions ou des jurons québécois qui sonnent faux à l'endroit où ils sont placés.
J'ai aussi trouvé l'écriture un peu simpliste, et les fils de l'histoire étaient beaucoup trop tirés par les cheveux. Parfois trop, c'est pire que pas assez. C'est un peu ce que j'ai ressenti en lisant l'histoire.
Malgré cela, j'ai passé un bon moment en compagnie d'Hermine, l'orpheline à la voix d'or. À découvrir pour les amants de la nature québécoise et pour les amateurs de romances historiques uniquement.
Je me lance tout de suite dans le deuxième tome de cette série de quatre livres, en espérant tout de même que ça s'améliore un peu !
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