Citations sur Le Moulin du loup, tome 6 : Les Occupants du domaine (13)
Non, les femmes sont folles! Elles réagissent avec leur cœur, jamais avec leur cervelle.
On n’a pas tous les jours vingt ans!
Jamais aucune femme n’avait éveillé en lui en si peu de temps un tel bouleversement. Ce n’était pas une banale excitation charnelle, mais une émotion infinie, exaltante, née de son cœur et de son âme, et qui lui faisait prendre conscience de la pauvreté de sa vie amoureuse passée.
L’eau-de-vie a tenu son rôle. L’alcool très fort dilate les vaisseaux, ce qui facilite la circulation sanguine, même s’il y a un caillot de sang en cause.
La vie doit continuer en dépit des malheurs et des drames.
Trimer, ça m’a jamais fait peur!
Cette mystérieuse substance, la pénicilline, la fascinait. Claire avait appris qu’elle provenait d’une moisissure de champignon, inoffensive pour l’homme, mais qui pouvait lutter contre des germes nocifs à l’intérieur d’un corps vivant. Cela lui semblait prodigieux. La corruption des chairs demeurait son ennemi intime, contre lequel elle s’acharnait à lutter.
Pour ces messieurs toujours convaincus de leur bon droit et de l’infériorité des femmes, l’avortement est un crime.
Elle savait mieux que quiconque le prix à payer quand la nature vous faisait belle et désirable. « On s’exalte de sa propre beauté, un peu comme si on était amoureuse de son image et de ses charmes! Moi, même infirme, j’avais ce besoin de plaire, cette envie d’être un objet de plaisir! Le pire, c’est qu’on se croit aimée, mais, en fait, on est seulement convoitée.
On ne peut plus être trop triste devant un paysage aussi merveilleux.