L'orpheline des neiges, tome 1

L'Orpheline des neiges de Marie-Bernadette Dupuy ( Livre de Poche - 688 pages )

Je crois qu'ils disent " tomber en amour " nos cousins canadiens ! Eh bien depuis mon voyage au Canada il y a de nombreuses années " je suis tombée en amour de ce beau pays de l'Erable.
Si vous voulez passer un merveilleux séjour là-bas, un voyage le plus écolo possible puisqu'il suffit de vous plonger dans ce roman.
En janvier 1916 un bébé est abandonné emmailloté dans des fourrures devant la porte d'un couvent-école de religieuses.
Marie-Hermine va y être élevée et y grandir. Elle espère que ses parents vont venir la rechercher.
Elle va aimer son village de Val-Jalbert sur les bords du lac Saint-Jean au coeur de la forêt québécoise.
Des personnages attachants que vous allez appréciés. Une histoire avec beaucoup de rebondissements, bien documentée qui vous fera découvrir le Québec.
Et tout comme moi vous risquez de tomber en amour.
Mireine

On m'avait parlé de cette auteure, et j'avais vraiment envie de découvrir son univers avec ce premier tome d'une série qui me paraissait être une invitation au voyage, dans le Québec des années 1940 avec un fond de saga familiale ... Quelle déception cependant. Trop de mièvreries... Franchement, ça dégouline de sirop d'érable cette histoire !
Le rythme n'est pas trop mal, mais les intrigues se résolvent beaucoup trop vite et trop facilement.
Le récit manque globalement de réalisme et on finit par voir venir toutes les péripéties et par s'ennuyer profondément !
Au fil du récit, j'ai eu l'impression de m'enfoncer dans la poudreuse... Je m'endormais et je peinais à suivre cette histoire qui perdait de plus en plus de son intérêt. On dirait presque un Arlequin ?!

Bref, je me suis arrêtée à la 300ème page. J'aurais voulu poursuivre, mais d'autres livres m'attendent et je n'ai pas voulu perdre plus de temps avec celui ci.

Dans un village dit moderne en 2016, un homme abandonne, la mort dans l'âme, sa fille d'un an, Marie-Hermine, sur la porte de bonnes soeurs.

Le livre raconte la jeunesse de Marie-Hermine et de ce village.

Un joli livre, qui traîne parfois en longueur, typique de l'auteur

Une histoire intéressante avec des personnages attachants.

Ici, le lecteur va suivre l'histoire de Marie-Hermine de 1916 à 1932 et découvrira donc son enfance, son adolescence ainsi que le début de sa vie de jeune femme.

C'est un récit que j'ai trouvé émouvant avec une très belle plume. En effet, l'autrice a une écriture bienveillante et surtout très détaillée surtout lors de la description des paysages du Canada.

Marie-Hermine m'a beaucoup touché tout au long de cette histoire et j'ai vécu avec elle, ses peines et ses joies.

Ce roman est parvenu à me faire pleurer, ça n'était plus arrivé depuis un moment, dans le récit, l'autrice va aborder l'épidémie de grippe espagnole et évidemment, beaucoup de personnes vont mourir. Je ne sais pas si c'est la ressemblance avec la situation sanitaire actuelle mais cette scène m'a fait pleurer comme une madeleine surtout qu'un personnage que j'appréciais beaucoup va succomber à la maladie.

Cependant, j'ai trouvé par moment, notre héroïne irréfléchie. Il est régulièrement mis en avant qu'elle a été élevée par les soeurs et à eu une bonne éducation assez pieuse. de ce fait, j'ai eu du mal à trouver plausible la rapidité à laquelle arrivent certains éléments de l'histoire. En effet, j'ai du mal à croire qu'une personne avec de telles valeurs et une telle éducation puisse raisonner de cette manière surtout avec un passé comme le sien.

Je ne peux malheureusement pas plus vous parler de ce point sous peine de vous spoiler.

Si vous vous attendez à une histoire pleine de rebondissements, passez votre chemin. Vous trouverez dans ce roman, un récit calme où vous suivrez tout du long l'existence d'un personnage par moment il y a des rebondissements et par instant, c'est assez tranquille mais c'est ce qu'il faut pour prendre une bonne bouffée d'air au coeur de l'hiver canadien.

Je sais, c'est un beau pavé de 688 pages et il peut effrayer certains lecteurs. Mais, je peux vous assurer qu'une fois que vous l'aurez commencé, vous serez séduit par la plume de l'autrice ainsi que par le personnage principal et vous voudrez savoir ce qu'il va lui arriver. Les chapitres sont assez longs, environ une trentaine de pages, cependant le style d'écriture est assez grand mais les paragraphes sont serrés. Je ne m'en suis vraiment pas rendue compte tellement j'étais prise dans ma lecture.

Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce tome pour 8,70 euros ou pour 15,10 francs.

Pour moi, ça a été un moment de lecture relaxant, j'ai pris du plaisir à découvrir cette lecture et à voyager au bord du lac Saint-Jean. Je me réjouis de poursuivre cette saga. le seul bémol, c'est que je trouve que certaines actions de l'héroïne ne me semblent pas cohérente. du coup, je donne la note de 8 sur 10 à ce tome.
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J'ai passé un bon moment en compagnie de ce livre, mais hélas c'est loin d'être le coup de coeur que j'espérais. Certes, l'histoire est très belle, l'héroïne est mignonne, les personnages sont attachants, mais toute cette mignonnerie a fini par un peu me lasser.
En fait, si j'ai globalement apprécié Marie-Hermine, elle m'a également pas mal agacée. Elle est parfois si naïve qu'elle en paraît presque... simplette. Certes, une héroïne sans fards et sans chichis est une chose assez rare, mais je ne sais pas, ça a un peu coincé avec moi. Je crois que le souci c'est justement cette absence de filtre: Hermine vit tout à 100%, ses sentiments sont purs, soit elle aime, soit elle déteste, il y a rarement de juste milieu.

Après, il faut avouer que les moeurs ont pas mal changé depuis 1916! Les femmes ont gagné en autonomie, nous ne dépendons plus des hommes pour vivre et pouvons mener notre barque comme bon nous semble. Nous sommes également plus au courant des "choses de la vie", contrairement à Hermine. du coup, quand cette dernière grandit, elle est forcément ignorante de certaines choses, sans oublier qu'en plus elle a été élevée par des religieuses. Alors que nous pouvons parler sexualité et contraception, à l'époque c'était une chose tout simplement impensable!

Je pense que mon malaise vis-à-vis de notre héroïne est également dû à cela, je n'ai pas grandi dans les mêmes conditions qu'elle, qui s'étonne de choses qui sont pour moi presque "banales".
En fait, Hermine, l'orpheline qui pourrait faire carrière dans la chanson, rêve d'autre choses et aspire à une vie simple: trouver un mari qui l'aime et fonder une famille.
Du coup, il faut bien l'avouer, ce roman est un vrai choc des générations, mais il ne faut pas oublier qu'il se déroule il y a 100 ans!
De même, il n'y a pas énormément d'action dans ce tome, on est vraiment dans une pure chronique de la vie villageoise. C'est agréable à lire, tout le monde connaît tout le monde, on se salue, on se côtoie aux boutiques du coin, c'est chaleureux et convivial, bien loin de notre époque!

Une autre chose m'a gênée dans ma lecture - et j'ai cru voir dans d'autres avis que je ne suis pas la seule, ce qui me rassure un peu! - c'est l'utilisation (un peu abusive à mon sens) des "ma petite chérie", "mon enfant chérie", "ma Mimine", etc. Un peu, ça va, mais à force j'avoue que j'étais lassée et que ça me faisait lever les yeux au ciel.

Mais il n'empêche que c'est avec plaisir que je plongerai dans le tome 2, le rossignol de Val-Jalbert. Cependant, si l'héroïne n'évolue pas un minimum, alors il est clair que la suite ce sera sans moi!
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L'un de mes plus grands coups de coeur de cet hiver. J'ai trouvé cette histoire magnifique et surtout le lieu très original. On suit ici les aventures d'une jeune enfant de sa naissance jusqu'à la naissance de son premier enfant. On se prend d'affection pour elle. On comprend les choix qu'on fait ses parents de l'avoir abandonné et je n'ai qu'une hâte. Me remettre au prochain cold winter challenge pour continuer à lire cette saga d'une beauté émouvante.
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ALERTE A L'ÉNORME COUP DE COeUR!

Nous suivons Marie-Hermine, une orpheline qui a été abandonnée devant un couvent-école dans un petit village canadien.
Ce livre est tout bonnement génial, c'est une histoire très touchante, avec des mots justes et qui nous transportent complètement.
On se sent comme chez soi dans ces paysages enneigés et ces contrées sauvages.
Je me suis laissée entraîner par le rythme fluide de ma lecture et je n'ai pas vu défiler les nombreuses pages.
J'ai retenu mon souffle jusqu'au bout, l'émotion m'a gagné plus d'une fois.
Je n'ai même pas les mots pour décrire la sensation qui m'a parcourue quand j'ai fermé le livre après la dernière page.
Je ne sais même pas si je vais continuer la saga, j'ai bien peur de gâcher ma vision de l'univers, je trouve que ce tome se suffit à lui-même.
Il s'agit de ma meilleure lecture de cette année 2017.

Encore une fois j'ai adoré ce livre comme tous ceux déjà lus de Marie-Bernadette Dupuy.
J'ai particulièrement aimé celui-la car il m'a rappelé mes souvenirs de voyage et plus particulièrement Val-Jalbert. J'avais eu un coup de coeur pour ce village, j'étais donc émue de le redécouvrir dans ce livre.
J'adore l'ambiance, les pages défilent on ne peut plus s'arrêter..❤
Très hâte de lire la suite!

Série Valjabert :
L'orpheline des neiges
Le rossignol de Valjabert
Les soupirs du vent
Les marionnettes du destin
Les portes du passé
L'Ange du lac

Ce roman est un curieux mélange entre un feuilleton d'Eugène Sue, un roman de la collection d'Harlequin et un guide touristique « le Québec pour les nuls ».
Feuilleton sentimental du XIXe s, car tous les clichés du genre (l'enfant abandonné pour des motifs nobles, les improbables coïncidences, les retrouvailles inespérées, le personnage que l'on croyait mort ressuscitant fort opportunément et bien sûr l'amour « at first sight »…) y sont.
Visiblement, l'évolution de la représentation des femmes depuis les années 70 a complètement échappé à M.B Dupuy : ses héroïnes continuent de s'évanouir ou de faire des crises de nerfs en cas de « forte émotion » l'affrontement mère/fille en haut d'une cascade – après que la fille ait découvert, Ô horreur ! que sa mère s'était (très brièvement, la morale reste sauve !) prostitué – constitue un sommet du genre . Heureusement, elles sont obéissantes, aussi quand Marie Hermine revoit Toshan son amoureux (qu'elle croyait mort) plus d'un an après deux brèves rencontres et qu'il lui pose un ultimatum pour qu'elle quitte sur le champ famille et fiancé, bonne fille, elle s'exécute .
L'idéal « moral » féminin est représenté par Elisabeth Marois, épouse soumise, travailleuse et évidemment bonne mère.
L'idéal « physique », c'est Marie-Hermine, forcément blonde aux longs cheveux, et ayant, c'est important, une « poitrine menue » (détail qui semble vraiment crucial pour l'autrice, qui le répète tout au long du roman).
Les personnages y sont soit caricaturaux, soit complétement dépourvu de vraisemblance psychologique le personnage du « beau-père » qui passe sans transition de l'ouvrier sobre et amoureux de sa femme à une personnalité d'alcoolique incestueux ; le pianiste fiancé transi de la fille qui finit par épouser la mère sans que cela pose problème à personne… .
Dans cette vision binaire du monde, les personnages féminins y sont donc harmonieusement « gnangnan » et les personnages masculins prédateurs, dominateurs ou faibles…
Pour faire bonne mesure, l'autrice soupoudre son texte de pontifiantes notes de bas de pages précisant le caractère historique de tel ou tel personnage, ou incorpore maladroitement à l'histoire des précisions sur la vie québécoise : Marie-Hermine déjà grande adolescente découvre donc avec l'émerveillement adéquat le fonctionnement des « cabanes à sucre » et l'exploitation des érables, alors que toute personne normalement constitué ayant passé un hiver au Québec connait cela par coeur.
Ce souci historique ne va cependant pas jusqu'à mettre en cause le poids de l'Eglise catholique au Québec, son racisme endémique et les crimes perpétrés contre les amérindiens : les religieuses y sont toutes bonnes et douces ; et si la population fait parfois preuve d'un peu de racisme, c'est vite tempéré par des personnages tolérants et ouverts.
Tant de mièvrerie laisse pantois, et l'on reste stupéfait qu'une écriture si désuète puisse encore rencontrer un tel succès. M.B. Dupuy aurait eu du mal à se faire éditer dans un premier temps (comme on comprend les éditeurs !) mais a cependant visiblement rencontré son public de nostalgiques.
Je n'en fais définitivement pas partie.