AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,56

sur 55 notes
5
4 avis
4
11 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
0 avis
Pour la rentrée de la fantasy, les éditions ActuSF mettent à l'honneur la plume rafraîchissante de Thomas C. Durand. Quoi de mieux pour chasser la morosité ambiante que de rire un bon coup en lisant un récit truculent.

Premier Souffle nous ouvre les portes d'un cycle aussi prometteur que drôle. Avec Thomas C. Durand, le ton est donné dès les premières lignes et l'action démarre sous des chapeaux de roue. On y fait la connaissance d'Anyelle, une enfant âgée de neuf ans. Elle vit dans une cabane au milieu de la forêt avec son père Elliort et sa belle-mère Cynora. Insouciante et joyeuse, elle voue une grand admiration à son paternel. C'est un anti-bûcheron, c'est à dire qu'il a la capacité de faire repousser les arbres après le passage des bûcherons. En effet, dans le royaume où vit la petite Anyelle, la magie existe et la plupart des gens ont un don. Un jour alors que son père peine dans sa tâche, elle ressent l'envie de lui venir en aide. C'est alors que l'impossible survint car non seulement l'arbre dont Elliort s'occupait a eu une repousse fulgurante mais toute la cité s'est vue recouverte d'une végétation aussi luxuriante qu'envahissante. Ainsi donc, Anyelle a elle aussi un don, celui de renforcer les dons des autres. C'est un grand pouvoir qu'elle va devoir apprendre à maîtriser. Il lui faut donc une école de magie. Or, ça tombe bien, il y en a une pas très loin de chez elle. le seul petit problème est qu'elle n'accepte pas les filles enfin cela reste à voir...

Dans Les Énigmes de L'Aube, Thomas C. Durand nous immerge dans un récit d'initiation mettant en scène une jeune héroïne en quête d'apprentissage. Ainsi, il revisite la thématique de l'école de magie chargée de former la nouvelle génération des futurs magiciens. Mais, avec Thomas C. Durand, n'imaginez pas vous retrouver à Poudlard car il se sent plus proche de Terry Pratchett que de J.K. Rowling. Même si personnellement, je vois dans son livre quelques clins d'oeil à Harry Potter, comme par exemple, avec le placard qui sert de chambre à Anyelle à l'école ou les matchs de Metaball qui mettent tout le monde en émoi tel un certain Quidditch. le moins que l'on puisse dire sur l'école qu'intègre Anyelle est qu'elle est atypique. Non pas à cause de ses enseignements magiques mais plutôt en raison de la désinvolture des professeurs ou du néant dispensé à ces différents cours aux intitulés pourtant si prometteurs. Pour les premières années, il ne s'agit donc pas d'apprendre à appréhender leur don pour mieux le comprendre et le maîtriser. Anyelle et ses camarades enchaînent donc des cours souvent abscons. Pire encore, pour Anyelle elle-même, qui est considérée comme une anomalie par quasiment tout le corps professoral puisqu'elle est de sexe féminin, or aucune femme n'a jamais intégrée une école de magie. En but au sexisme que l'auteur exagère à dessein et à l'absurdité des enseignements, la jeune fille aura fort à faire pour s'imposer dans ce monde mesquin et intolérant. Avec beaucoup d'humour, Thomas C. Durand met en lumière le meilleur et le pire de l'humain. Ainsi, la gentillesse et l'amitié se frottent allègrement à la méchanceté et à la bêtise dans ce premier tome.

D'autre part, l'auteur a également un mot sur l'environnement et la protection de la nature. Déjà, rappelons que le père d'Anyelle a un don de préservation et de protection de la forêt. D'ailleurs, dans ce livre, la forêt se rebelle comme le fait avec nous, depuis quelques années, la planète terre à travers le réchauffement climatique. A force d'abuser de la nature, elle finit par faire payer l'addition.

Dans Les Énigmes de L'Aube, on pénètre un univers verdoyant et magique où l'on sourit du ridicule de certaines situations et où l'on s'émerveille des lieux extraordinaires que l'on foule en compagnie d'Anyelle.

Curieuse et tenace, le personnage principal de Thomas C. Durant est une jeune fille très attachante. Elle porte l'aventure avec pugnacité. On apprécie sa langue bien pendue et son caractère bien trempé qui égayent ce récit d'une bonne dose de légèreté.

Avec Les Énigmes de L'Aube, Thomas C. Durand se fait l'auteur d'une fantasy cocasse. C'est un récit tout simplement jouissif !

Fantasy à la Carte
Lien : https://fantasyalacarte.blog..
Commenter  J’apprécie          20
L'auteur tient la chaîne Youtube La tronche en biais. Je le suis depuis quelques temps, quand j'ai vu qu'il avait écrit des romans de fantasy, je me suis laissée tentée.

J'ai donc été plongée dans cet univers où Anyelle découvre en aidant son père qu'elle a un don magique hors du commun. Elle part donc à Hasturget pour apprendre à maîtriser ce don. Mais elle n'est pas si bien accueillie.

Ce premier tome se centre beaucoup sur la découverte de l'école de magie et les premiers apprentissages. Mais à travers l'auteur passe des messages entre autres sur le sexisme, les préjugés et les croyances.

Anyelle est une chouette jeune fille, courageuse (un peu trop quand même), généreuse et qui ne comprend pas pourquoi elle ne pourrait pas apprendre la magie.

La plume de l'auteur m'a permis de lire aisément les 400 pages de ce premier tome. J'ai envie de lire le tome 2 de cette histoire pour suivre les aventures d'Anyelle dans son apprentissage de la magie.

En bref, une chouette histoire avec une héroïne courageuse, de la magie et des messages.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai reçu « les énigmes de l'Aube » lors de la dernière masse critique Babelio. Donc d'abord merci à eux et à ActuSf. Dans ce roman, On rencontre Anyelle, petite fille de 9 ans qui va intégrer, pour la première fois, une école de magie plutôt réservée jusqu'alors aux garçons et aux quelques rares princesses fortunées. Il va alors falloir qu'elle y trouve sa place, ce qui ne se fera pas sans heurt. Une fille, pauvre qui plus est, est loin d'y être la bienvenue.
J'aime beaucoup la fantasy, comme mes lectures le prouvent, mais j'ai trouvé dans ce livre un tout autre style de fantasy que je ne connaissais pas, plutôt basé sur un humour assez mordant.
Et si j'ai ( il me semble ;-) ) compris où l'auteur voulait en venir, si j'ai bien aimé certains de ses traits d'esprits et de ses remarques bien senties, qu'elles soient en bas de page ou dans les réflexions de ses personnages, je me suis assez vite essoufflée en le lisant. Il m'a manqué de l'action et une histoire plus prenante. En fait, je pense surtout que ce livre n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais en lisant le résumé, d'où ma petite déception.
Commenter  J’apprécie          10
L'histoire : On suit ici l'histoire d'Anyelle, de son point de vue, avec en plus une touche 'Chronique historique' écrite bien longtemps après. Dans cet univers magique, où l'on retrouve une société féodalisée, une partie des personnes a de la magie donique, un don, qui peut être très utile, faire pousser les arbres, même coupés, ou pas du tout utile, pouvoir manger des kilos et des kilos de prunes sans être malade. J'ai eu l'impression de retrouver l'univers de Troy (Lanfeust ou les Trolls) que j'apprécie. Les dons que j'apprécie le plus ici sont évidemment ceux en rapport avec la magie elle-même, comme le Renfort, qu'à Anyelle notre héroïne, ou des dons qui associent les autres magies.
Pour ne pas être utilisée contre son gré pour renforcer des magies maléfiques, Anyelle se retrouve donc envoyé à l'école de magie, plus précisement, l'École des Magies Utiles et Laborieuses. Qui n'accepte pas les filles (ce qu'est Anyelle). Autant dire que son aventure démarre bien. Mais ils acceptent malgré tout les princesses, car elles valent cher, et qu'il faut bien refaire le toit du hall…

Les personnages : Anyelle a un caractère assez prononcé, issu de son enfance assez isolée, malgré 2 jours par semaine à l'école du village. Elle vivant dans une maison en bois, au coeur du bosquet qu'entretient la magie de son père, qui est anti-bucheron, à savoir que sa magie fait pousser les arbres, même coupés (si si). Toutefois, son habituelle réponse entre le 'moui' le 'bof' et le 'je sais pas' m'a souvent agacée, même si je comprends son désintérêt vu certaines conversations qu'elle doit subir.
Les professeurs de l'école… comment dire qu'ils sont atroces ? Surtout en tant qu'enseignant ! Passé le sexisme qui régit l'école (la tradition, tout ça tout ça), ils ont des dons certes souvent impressionnant, mais le pouvoir n'est pas la faculté d'enseigner.
Les élèves ne sont pas mieux. Entre les snobs, les pédants, les pouf, compliqué pour Anyelle de trouver quelqu'un avec qui discuter et passer du temps. Une chance qu'elle finisse par insister auprès de Naxu, qui, redoublant, ne cesse de se persuader lui-même qu'il n'en vaut pas la peine.

La plume de l'auteur : L'humour est tissé dans les mots mêmes choisis par l'auteur. Sur les non-sens de cette société, les facilités que l'on se permet, les abus… Et les stupidités ! Mais surtout, les notes de bas de page… On ressent presque les chamailleries des magiciens qui sont en désaccord sur les propriétés de tel ou tel ouvrage. Et ces non-sens : « Pourquoi ? On ne demande pas pourquoi, on le fait, c'est tout. Tout le monde le fait et tout le monde a toujours fait comme ça. Alors ne pose pas de question et fais-le. » On parle ici pour tous les magiciens, de venir regarder le lever de soleil, mais surtout, de bien regarder leur ombre pour ne pas qu'elle vibre trop quand le soleil se lève. (Et on réagit exactement comme Anyelle à ce moment là, mais qu'est-ce qu'ils font ? Personne ne doute ?!! ) Ce livre je l'ai dévoré, il défile vite, malgré quelques lenteurs parfois que j'attribue au caractère un peu tranché d'Anyelle.

Mon avis général : Encore une fois, j'ai dévoré l'ouvrage. J'ai ri, pouffé, et même parfois soupiré devant la bêtise de certains personnages, mais c'était un plaisir de lecture. J'ai hâte de pouvoir mettre la main sur le second tome, quand il sortira. (Et surtout il faut lire les notes en bas de page, je vous assure !). J'espère juste qu'Anyelle aura un peu plus de vocabulaire, et un peu moins de 'Bof'. Et la magie… surtout toute cette magie perdue qu'on retrouve dans les ouvrages de cours… J'adore découvrir des magies variées !
Commenter  J’apprécie          10
Je remercie Babelio et Actu SF de m'avoir permis de découvrir ce livre lors de la dernière opération masse critique mauvais genre.
Le résumé m'a séduite tant par l'univers à la Harry Potter que par l'héroïne dépeinte dans ces quelques lignes. Une école qui n'aime ni les filles ni les pauvres ? Quoi de mieux que de donner un grand coup de pied dans la fourmilière pour les sortir de leurs petites habitudes mesquines et misogynes.
La pauvre Anyelle se retrouve balancée dans une école de magie sans avoir son mot à dire tant son don est fort et convoité. Heureusement, la demoiselle possède son petit caractère. A travers son regard, elle va remettre en cause les fondements de cette école, permettant ainsi d'aborder des thématiques comme les inégalités sociales, le féminisme ou encore l'écologie.

C'est le premier ouvrage de cet auteur que je lis et j'en ai apprécié la plume et l'humour. J'ai totalement adhéré à cet univers et lirais la suite avec plaisir!
Commenter  J’apprécie          10
Depuis que j'ai découvert Terry Pratchett, j'aime de temps en temps me plonger dans un livre de fantasy humoristique. Il est difficile de dépasser le maître de ce genre, mais je dois dire que Les énigmes de l'aube fut une lecture savoureuse.

Dès les premières pages, ça pétille de partout. le lecteur est plongé sans préambule dans un univers loufoque, ça va à mille à l'heure, il y en a partout (jusque dans les notes de bas de page -j'ai d'ailleurs ris à la toute première lorsque j'ai compris que les notes faisaient partie du récit) et j'ai pris mon pied !

Pourtant le résumé m'avait un peu fait peur : j'appréhendais le combo fantasy humoristique + féminisme + école de magie. J'avais peur que cela soit une parodie d'Harry Potter, ou un mauvais Terry Pratchett. J'avais peur que le côté féministe soit lourd et les parties à l'école ennuyeuses. Au final pas du tout, car rien n'est vraiment pris au sérieux mais tout est vraiment bien pensé. La magie est vague, très souvent ridicule, on se demande parfois si elle existe vraiment tant certains dons sont stupides et les explications complètement à côté de la plaque. Il ne faut pas trop réfléchir, la magie c'est comme ça et puis c'est tout. Mais ça n'empêche pas l'univers de l'auteur d'être extrêmement riche. Il y a vraiment des idées étonnantes, de chouettes descriptions des différents lieux que l'on va traverser. On reste toujours dans l'humour, mais c'est vraiment très bien fait !

Ce livre est tout simplement une parodie de notre propre monde. J'ai particulièrement aimé les parties sur les démarches administratives qui sont tellement drôles ! La société marche au final comme la nôtre : les riches et puissants peuvent avoir tout ce qu'ils veulent mais les filles et les pauvres doivent se battre pour se faire une place alors qu'ils sont souvent plus doués et méritants que les autres. Ainsi, Anyelle, notre jeune héroïne qui vient de découvrir son don, va vraiment avoir la vie dure dans cette école de magie.

Mais quelques petites choses m'ont chagriné dans ce livre : il y a quand même quelques similitudes avec Harry Potter (un professeur qui ressemble à Rogue, le jeu sorcier qui peut faire penser au quidditch, certaines matières magiques...), j'ai également trouvé les personnages beaucoup trop jeunes pour la maturité dont ils font preuve et ça m'a peiné de voir la façon dont Anyelle oublie totalement son ami Naxu une fois qu'elle rejoint la meilleure école de la région.

Mais j'ai vraiment passé un bon moment de lecture ! Si vous avez besoin de tout comprendre lors de vos lectures, passez votre chemin car il ne faut vraiment pas se prendre la tête en lisant ce livre. L'humour de l'auteur joue beaucoup avec l'ignorance. Ca ne plaira pas à tout le monde mais moi ça m'a fait beaucoup rire. Je lirais la suite avec plaisir !
Lien : https://bookshowl.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          10
Premier souffle est le premier tome d'une saga de fantasy humoristique qui remplit bien son rôle. L'auteur maîtrise sa plume et la richesse de son univers pour embarquer son lecteur dans un voyage où il ne cessera de sourire, voir de rire franchement parfois. Anyelle, l'héroïne, doit se faire une place dans un monde magique où les femmes sont usuellement exclues ce qui permet une double critique sociale à base de sexisme et de problèmes scolaires encore actuels, sans oublier une mention écologique. Pas de doutes, j'ai passé un bon moment avec ce texte même si j'ai regretté qu'il manque d'ambition dans son intrigue. À voir pour la suite, que je ne vais pas manquer de lire !
Lien : https://ombrebones.wordpress..
Commenter  J’apprécie          10
Avis de Lauryn :

Avec cette saga, Thomas Durand propose une fusion entre Harry Potter et le Disque-Monde de Terry Pratchett, dont il est un grand fan. En termes d'histoire, le lecteur y retrouve toutes les composantes qui ont fait le succès du petit sorcier : une petite fille doit intégrer une école de magie pour apprendre à maîtriser son don. Là-dessus, il faut bien l'admettre, l'auteur n'a pas fait preuve d'originalité. En effet, il reprend vraiment tout ce que l'on trouve dans les livres de J.K Rowling : les élèves sympas ou détestables, les professeurs pour/contre Anyelle, l'école qui recèle quelques secrets, le sport local plutôt acrobatique… J'ai trouvé cela un tantinet gênant, pour ma part. J'aurai souhaité plus de nouveauté.

En fait, ce qui sauve l'histoire, c'est l'univers et la manière dont l'auteur le décrit et l'intègre au récit. Fan de Pratchett, il a repris les codes du maître et joue habillement avec la loufoquerie qui anime le monde qu'il a créé. Les personnages, les situations, l'histoire des cités et des villages, les professions, tout est teinté de cet humour si particulier cher à Pratchett. Étant moi-même une fan de ce dernier, j'ai bien sûr adhéré au principe et cela m'a fait oublier que l'histoire était vraiment une resucée de HP.

Dans ce premier tome, nous découvrons donc Elliort, antibûcheron, et sa fille Anyelle. le père, capable de faire repousser les arbres, découvre que la petite possède un don de Renfort, capable de décupler les effets de la magie des autres. Pour sa sécurité, il l'inscrit dans une école de magie, une institution interdite aux filles. le roman raconte majoritairement son intégration dans l'école, son amitié avec un autre élève mal-aimé et toutes les mésaventures qui vont découler de son apprentissage. L'histoire est bien construite, même si j'aurai préféré voir quelques incartades du côté du père, que l'on voit surtout au début et à la fin, avec une petite scène au milieu pour les vacances d'Anyelle. Tout le reste se concentre sur la scolarité d'Anyelle, et ses déboires avec son don et son statut social. Encore une fois, c'est bien fait, donc j'ai vraiment passé un bon moment, mais peut-être que d'autres lecteurs trouveront cela trop HP (je me répète, je sais).

Côté personnages, ceux qui connaissent le Disque-Monde ne seront pas dépaysés. C'est du Pratchett tout craché, avec des magiciens complètement à l'Ouest et aux tenues vestimentaires ridicules (mais certains sont puissants, attention) ; des dirigeants à la logique bancale ; des militaires pas très doués pour leur métier ; des sorcières acariâtres… tout y est ! Ils sont bien travaillés, leur caractère s'affirme facilement (comme souvent avec les personnages un peu braques), mais j'ai eu une petite hésitation sur Anyelle : pour une gamine de 9 ans, elle est trop mâture. Une adolescente aurait mieux convenu aux répliques et au comportement choisis.

Le style aussi rappelle Pratchett, avec l'humour dosé au plus juste pour ne pas tomber dans l'extrême. C'est agréable, ça fait du bien, et les pages filent très vite. Personnellement, je trouve que cela change des romans très sérieux et offre une bouffée d'air frais appréciable. Je lirai avec plaisir le tome 2 !
Lien : https://www.bit-lit-leblog.c..
Commenter  J’apprécie          10
[Extrait]
C'est une seule petite phrase qui m'a donné envie de découvrir ce livre: "C'est un roman de fantasy humoristique dans le genre de Barry Trotter.". Etant donné que j'aime la fantasy mais de préférence à petites doses ou dans un univers "facile" à s'accaparer (rien que l'idée de lire le Seigneur des anneaux me donne mal à la tête), j'ai vite sauté le pas pour découvrir "Premier Souffle", le premier tome de la saga "Les Enigmes de l'Aube". Et j'ai bien sacrément fait!

Déjà, la couverture de ce livre est parfaite, elle reflète bien sa double étiquette et attire l'oeil. Malgré des dessins manquants un peu de rondeurs, je m'y suis vite attachée et j'ai aimé pouvoir me replonger dans l'histoire rien qu'en la regardant. Les autres aspects du livre en tant qu'objet sont tout aussi bien réussis: c'est un beau roman broché de plus de 300 pages, assez épais mais pas si lourd que cela, au final. Seul obstacle à ma lecture: quelques fautes de frappe et de mise en page, par-ci par-là, dans le livre.
Lien : http://apologie-d-une-shoppi..
Commenter  J’apprécie          10
Étant toujours un peu dans une phrase littéraire creuse, j'ai eu envie de me plonger dans un roman jeunesse et drôle. Les Énigmes de l'Aube s'est naturellement imposé à mon esprit, ce qui tombait bien car il fait partie des SP qu'il me tarde de lire depuis septembre.

Les Énigmes de l'Aube est un très bon roman de Fantasy jeunesse. On y suit une petite fille, Anyelle, pleine de vie, de curiosité et qui n'a surtout pas sa langue dans sa poche, dans son aventure au sein d'une école de magie qui n'accueille… que des hommes. Petite fille dynamique et au fort caractère, venue du fin fond de la forêt, la voilà qui débarque dans une école qui ne veut pas d'elle pour apprendre à maîtriser son don de Renfort. Elle y fait la rencontre du jeune Naxu, adorable garçon à la timidité maladive et à l'attitude craintive s'opposant radicalement au bout en train qu'est Anyelle, avec qui elle développe une sincère et authentique amitié. À deux contre le reste du monde (l'école donc), ils tentent tant bien que mal de survivre à cette année scolaire assez rocambolesque.

Mais plus qu'une petite histoire d'une fille à l'école de magie, ce roman aborde des thématiques diverses comme le féminisme, la critique de l'éducation, l'écologie, l'élitisme… le tout arrosé d'une bonne dose d'humour, de dérision et de sarcasme. Vous y trouverez des anecdotes en bas de page, des dons plus fous (et ridicules) les uns que les autres, des coutumes sans queue ni tête, en bref, tout un univers et une construction rocambolesque qui donne une dynamique toute particulière à ce roman et qui entraîne, malgré la fatigue et la déprime, dans une ambiance drôle et excitante.

Pour conclure, ce fut une très belle lecture qui m'a tenu bonne compagnie malgré une baisse de moral et qui a su me tirer de nombreux sourires, suivant Anyelle avec plaisir. Hâte de lire la suite !
Lien : https://lifeisarealbook.com/..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (121) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2497 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}