On dit que le plein été s'annonce, c'est possible. Je ne sais pas. Que les roses sont là, dans le fond du parc. Que parfois elles ne sont vues par personne durant le temps de leur vie et qu'elles se tiennent ainsi dans leur parfum écartelées pendant quelques jours et puis qu'elles s'effondrent. Jamais vues par cette femme qui oublie. Jamais vues par moi, elles meurent.
Je me suis dit que je vous aurais aimé. Je croyais qu’il ne me restait déjà de vous qu’un souvenir hésitant, mais non, je me trompais, il restait ces plages autour des yeux, là où embrasser comme là s’étendre sur le sable tiède, et ce regard centré sur la mort.
« Vous regarderez ce que vous voyez. Mais vous le regarderez absolument. Vous essaierez de regarder jusqu'à l'extinction de votre regard, jusqu'à son propre aveuglement et à travers celui-ci vous devrez essayer encore de regarder. Jusqu'à la fin. » (p. 8)
Je suis dans un amour entre vivre et mourir. (p. 31)
Tandis que je ne vous aime plus je n'aime plus rien, rien, que vous, encore.
Continuez à oublier, à ignorer et le devenir de tout ceci et celui de vous-même.
Tandis que je ne vous aime plus je n’aime plus rien, rien, que vous, encore.
Ce soir il pleut. Il pleut autour de la maison et sur la mer aussi. Le film restera ainsi, comme il est. Je n’ai plus d’images à lui donner. Je ne sais plus où nous en sommes, dans quelle fin de quel amour, dans quel recommencement de quel autre amour, dans quelle histoire nous nous sommes égarés.
Vous pensez que c’est moi qui vous ai choisi. Moi. Vous. Vous qui êtes à chaque instant le tout de vous-même auprès de moi, cela, quoi que vous fassiez, si loin ou si près que vous soyez de mon espérance. (p. 10)
Tandis que je ne vous aime plus je n’aime plus rien, rien, que vous, encore.
Ne cherchez pas à comprendre ce phénomène photographique, la vie.