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sur 330 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je ne vais pas être très polie, mais là, il m'a carrément gonflée Lionel Duroy avec sa journée de réconciliation.
Oui, parce qu'on le savait déjà, ses neuf frères et soeurs ne lui parlent plus depuis qu'il a sorti son premier livre, livrant toute l'histoire de leur famille.
Trente ans sans se voir, sans se parler, mais depuis l'an dernier ils l'ont recontacté et ils se retrouvent lors d'un repas chez Paul , tous sauf un, et ils découvrent leurs enfants.
J'ai plutôt aimé les précédents livres de Lionel Duroy, mais là, je l'ai trouvé lourd, et cette journée de réconciliation est pesante.
Il tourne en rond, nous impose des dialogues répétitifs entre frères et soeurs.
C'est le livre de trop sur le sujet !
Il a besoin d'écrire pour vivre dit-il.
Mais un écrivain peut faire autre chose que passer sa vie au crible., et surtout celle des membres de sa famille.
Il peut créer des personnages, des situations sans toujours impliquer sa famille.
Il a lassé ses frères, ses soeurs, ses deux femmes, j'ai bien peur qu'il ne commence à lasser certains de ses lecteurs dont moi.
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Une journée chez Paul, le frère qui a balancé toutes les hontes familiales devant la France entière à travers tous ses livres. Huit de ses frères et soeurs débarquent chez lui pour un repas de réconciliation après presque trente ans de froid polaire.
Dans beaucoup de familles, il y a des histoires. Celle de Paul a l'air plus gratinée que la moyenne. Chez moi, c'était tonton Michel la brebis galeuse, un fameux trousseur de jupons. Il ne lui suffisait pas de chasser dans toute la région, il fallait aussi qu'il s'attaque aux soeurs de sa femme. Alors ça a fait des histoires avec les hommes de la famille, pas partageurs. Et forcément, les repas de famille s'en sont ressentis. Quand on est enfant, on n'en a rien à faire des discussions d'adultes. Alors, dans ces repas, on se fait chier comme des rats morts en espérant que ça se termine vite. En plus, on n'avait même pas de portable pour passer le temps.
Et bien là, c'est un peu pareil. Je suis beaucoup moins jeune mais je me suis quand même emmerdée, pas comme un rat mort, mais comme un rat agonisant. Comme une spectatrice qui ne se sent absolument pas concernée par ces bavardages répétitifs et plutôt insipides. Ce n'est pas mal écrit mais les paroles des frères et soeurs m'ont souvent semblé artificielles et faisant un peu remplissage. Ce repas était très long, j'ai failli partir avant le dessert. En plus, la bouffe n'avait pas l'air terrible. Il faut que j'aille me dégourdir les jambes.
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Déjà lu mille et un livres plus fins, plus profonds, mieux écrit sur ce thème infini de la famille. Alors certes, c'est censé être plus ou moins autobiographique et donc plus touchant, mais, au contraire, ça déforce encore plus le côté littéraire du "roman". Puisque ce terme est utilisé.
Et, pour ma part, le fait qu'il n'y ait aucun humour ou si peu ajoute une couche déceptive supplémentaire.

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C'est à un singulier repas de famille auquel nous convie Lionel Duroy avec ce roman. Chaque membre de cette grande fratrie évoque les souvenirs douloureux, les tromperies, les passions, les séparations et l'on navigue sans cesse entre tensions et affection. Chacun se remémore ses choix, ses faux pas, ses interprétations, oscillant entre ressentiment, douleurs inavouées et sous-entendus. La mélancolie des protagonistes, l'amertume et les non-dits passés, deviennent rapidement lassants et n'ont pas grand intérêt pour le lecteur. C'est surtout pour l'auteur une façon d'exposer ici sa propre vie familiale, avec ses dysfonctionnements, ses excès et ses carences. Une enfance et une adolescence totalement déséquilibrées, traversées par les manques et les folies des parents. C'est certes un roman sensible sur les attaches familiales, mais j'ai ressenti pour ma part une forme de voyeurisme qui m'a empêchée d'apprécier complètement cette lecture.
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Le livre pose en soi des questions intéressantes : un auteur doit-il être toujours lu pour exister ? Un auteur peut-il parler de tout et notamment de sa vie sans consulter ses proches ? Sans leur demander leur consentement ? Peut-il donner son point de vue sur ce que les autres ont vécu parfois différemment ? Comment les autres peuvent vivre ce point de vue rendu publique sur leur vie ? Ce point de vue doit-il être adopté par les autres ?
Et puis il y a le pardon, comment le donner, comment l'accepter, comment le vivre...

Je n'avais jamais lu cet auteur et malgré les critiques, la "profondeur psychologique" associées à l'auteur, j'ai trouvé que justement les liens entre les personnages manquaient de finesse, les dialogues sont répétitifs, on ne va pas au bout des sujets, des questions posées...
Peut-être que je n'ai pas les clés de cet auteur, peut-être qu'il faut avoir lu d'autres livres de lui pour comprendre, mais ce premier échantillon ne m'engage pas vers d'autres lectures...
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Après beaucoup d'hésitations entre ennui........je quitte ce livre ? non je veux voir comment l'auteur s'en sort.....
Je dois reconnaître que finalement le thème est bien traité, le sujet du repas est assez original. J'avoue avoir sauté des longueurs tout de même.
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Difficile de comprendre l'intérêt de ce livre si on ne sait pas ce que l'auteur a pu écrire de si dérangeant concernant sa famille avec laquelle il renoue.

J'en ai abandonné la lecture à la page 85.
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Après ses nombreux livres dictés par son impérieux besoin introspectif de raconter sa vie par le menu détail et qui a froissé toute sa famille au point de couper tous les ponts, Paul renoue avec elle en l'accueillant dans sa maison savoyarde. Un « Règlement de comptes à Ok Corral » libère alors les arguments des uns et des autres et tous les événements déjà évoqués dans les livres de Paul sont revisités avec toutefois une modération voulue pour ne pas trop gâcher les retrouvailles. le grand nombre de personnages rend la lecture difficile à suivre et l'intérêt qu'on éprouve à cette histoire de famille reste bien mince !
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