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4,31

sur 226 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Aujourd'hui il sera question d'une oeuvre dont l'action se passe en Egypte.

Ah, l'Egypte et ses pharaons, sa civilisation millénaire, ses monuments grandioses, ses felouques sur le Nil au coucher du soleil, la Vallée des Rois, la malédiction de Toutankhamon, les temples d'Assouan, de Louxor, de Philae, le Caire et ses 10 millions d'habitants..... STOOOOOOOOOOOOOOOP! coupez, c'est pas la bonne bobine, ça c'est le commentaire sur mes vacances avec "suivez le troupeau.com" en 1982, j'étais partie une semaine avec Gérard et Dédé, enfin bon on a tous chopé la tourista et....

Je reviens au Quatuor d'Alexandrie, qui se compose de 4 parties et dont les personnages font de la musique de chambre. Enfin pas vraiment, il y a un narrateur anglais un peu paumé, une femme fatale juive hystérique et nymphomane, un chrétien copte riche et neurasthénique, et un médecin homosexuel et mystique. C'est classique et ordonné comme un quatuor de Bach, c'est lent comme le cours du Nil, c'est lumineux comme le soleil de midi sur Chéops, c'est poignant comme le chant du muezzin à l'aube, c'est poisseux comme les marais du delta.

Si vous trouvez qu'il y a des longueurs dans Victor Hugo, si Stendhal vous agace et que Dostoïevski, ça va si on saute la moitié des pages NE LISEZ PAS LE QUATUOR. Sinon, tentez l'expérience, par petites doses ou en perfusion, et immergez- vous dans ce bain de vapeur suffocant.
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Un chef d'oeuvre absolu, mon livre favori. Partant d'une idée étonnante (illustrer très indirectement la théorie de l'espace-temps d'Einstein en racontant quatre fois la même histoire, pour illustrer les trois dimensions de l'espace et celle du temps), Lawrence Durell déroule un univers d'une infinie complexité psychologique. Il ne faut pas se laisser décourager par le premier tome, le plus difficile d'accès (Justine, écrit sans ordre chronologique), mais une fois que l'on est saisi par la musique particulière du style de l'auteur, on ne peut plus s'en détacher. Chaque tome enrichit l'histoire et en fait découvrir de nouvelles facettes. A lire absolument.
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Justine
Balthazar
Mountolive
Clea
 
Ce cycle est composé de 4 romans, mais ils sont censés constituer un tout, et en réalité cela n'a pas grand sens de les lire séparément. Résumer ce merveilleux récit semble impossible, c'est une tâche vouée d'avance à l'échec, car il est d'une richesse et d'une complexité qui échappent à toute réduction sommaire.

Son auteur se réclamait de l'influence des Hauts de Hurlevent ainsi que des Mille et une nuit. Sa définition du Quatuor est la suivante "C'est une sorte de poème en prose adressée à l'une des grandes capitales du coeur, la Capitale de la Mémoire."

Disons que les personnages évoluent pour presque totalité à Alexandrie juste avant la deuxième guerre mondiale, et pendant cette guerre en ce qui concerne Clea. Ils sont de diverses nationalités, égyptienne, britannique, française, grecque...Cosmopolites comme la ville d'Alexandrie, tortueux et pittoresques comme ses ruelles, en recherche d'eux même dans une ville qui brûle de tout l'éclat d'un sombre joyaux avant les soubresauts de l'histoire qui vont complètement bouleverser son existence. Durrell évoque une ville qui n'existe plus telle qu'il l'a décrite, si d'ailleurs elle avait jamais existé sous cette forme ailleurs que dans sa tête.

Des amours se nouent : L. G. Darley (les mêmes initiales que Durrrell lui-même) jeune écrivain irlandais, narrateur des 3 de récits sur 4 aime à la fois ou successivement la tendre, l'émouvante Melissa, la fascinante et vénéneuse Justine et la lumineuse et rayonnante Clea. Mais ces femmes ont leurs secrets, et toute une vie qui échappe à Darley. Qui aime qui ? Qui trahit qui ? Les pistes se brouillent et les intrigues se multiplient. Sans parler des tous les autres personnages, qui nous découvrons pour quelques pages ou plus: Nessim, Leila, Capodistria, Pursewarden... Ils sont innombrables et tous ont leur petite flamme magique. Et puis il y a les intrigues politiques, la diplomation internationale, les ambitions personnelles dans ce monde qui se précipite vers la deuxième guerre mondiale.

Le style de Durrell est flambant et baroque, d'une beauté, d'une richesse, d'une luxuriance éblouissantes. La structure du récit est d'une extrême audace et d'une grande complexité, puisque les 3 premiers romans évoquent plus ou moins les mêmes événements, mais avec des points de vue, des éléments qui font que leur sens est complètement différent. Quelle est la bonne vision? Chaque lecteur se constitue finalement la sienne.

La richesse des sens répond en quelque sorte à la richesse des mots et des images poétiques pour un voyage magique et différent pour chaque lecteur.

Certains critiques ont été réservés devant ce cycle romanesque, qui est disons trop : trop flamboyant, trop démesuré, trop exotique, trop mélodramatique. ...Certes. Il existe des livres plus harmonieux, à la beauté plus classique, et je reconnais que je trouve Clea décevante après les 3 autres romans. Mais lorsque'on aime un livre pas malgré mais à cause de ses défauts, c'est un amour pour la vie qui ne vous quittera plus et qui vaut mieux que toutes les savantes analyses pour déterminer la valeur littéraire d'un ouvrage.

Je ne peux que vous inciter à faire ce voyage magique à Alexandrie, mais prenez garde comme moi vous risquez de ne plus revenir.
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Les quatre tomes du quatuor d'Alexandrie ont été publiés séparément mais ils constituent un seul et même roman qu'il est indispensable de lire intégralement pour apprécier toute la subtilité et l'ambition du projet littéraire.

Comment appliquer la célèbre équation d'@Albert Einstein en littérature ? C'est le pari fou et réussi de @Lawrence Durrell mais ce serait faire injure au roman que de le résumer à cela car @Le quatuor d'Alexandrie est un livre où la richesse et la beauté du style n'ont d'égal que l'intelligence du propos.
Mais qui mieux que l'auteur peut définir l'intention. A la fin du premier tome, @Justine, @Lawrence Durrell écrit à son ami @Henri Miller et donne cette définition du roman « C'est une sorte de poème en prose adressé à l'une des plus grandes capitales du coeur, la Capitale de la mémoire… »


Dans @Justine nous découvrons Darley, le narrateur, sur une île des cyclades. Il se souvient de la ville d'Alexandrie et raconte le quatuor amoureux qu'il composa avec Justine, Melissa et Nessim. le lecteur déambule dans le récit comme Darley le faisait dans le dédale des rues d'Alexandrie qui devient un personnage à part entière. La chaleur moite et palpitante, les senteurs de fruits pourris, de jasmin et la sueur musquée des corps accentuent cette impression d'immobilisme qui règne durant les ¾ du tome. Les souvenirs émergent par bribes, sans repère, sans aucune chronologie et il faut se laisser porter par la beauté du texte, sa musicalité, faire confiance à @Lawrence Durrell pour entrevoir « la vérité » de Darley sur cette histoire où l'amour et le désir se croisent, se mêlent et se démêlent brisant toutes certitudes.


Dans @Balthazar, second tome du quatuor d'Alexandrie, on retrouve Darley sur son île qui reçoit la visite de Balthazar à qui il avait envoyé son manuscrit de Justine. Balthazar a entièrement annoté le manuscrit de Darley qui s'aperçoit alors que la situation politique de l'Egypte et le passé des différents protagonistes, qu'il ignorait complètement, l'ont complètement fourvoyé.

@Balthazar raconte donc la même histoire que @Justine mais elle n'est plus du tout la même histoire. Des personnages secondaires, de @Justine, deviennent principaux tel Narouz le troglodyte à la gueule cassée, frère de Nessim ; voire primordial comme l'écrivain désabusé Pusewarden aux maximes cyniques et drôles. Nous faisons également connaissance avec Mountolive qui sera au centre du troisième tome.

La société anglaise est bien égratignée par @Durrell qui incorpore de nombreuses références à @D.H. Lawrence et @Henri Miller qui partagent avec lui la vision d'une Perfide Albion sclérosée.

@Justine se terminait par une grande scène épique de chasse, cette fois c'est le carnaval d'Alexandrie et le bal masqué simultané qui se déroule chez les Cervoni qui constitue la grande scène épique au cours de laquelle un meurtrier se trompe de victime.

Si le personnage de Pusewarden apporte beaucoup d'ironie au roman Scobie est le point d'orgue de l'humour également très présent chez @Durrell.

Au cours de ce second livre, toutes les images des personnages ont bougé, toutes les interprétations ont été mises en doute, et toutes les certitudes ont vacillé. La lettre de Clea, qui vient clore le livre, comprend une autre lettre, de Pusewarden, et constitue, là encore par ses divergences d'interprétation, une ultime figure de mise en relativité.


@Mountolive est le troisième tome du quatuor d'Alexandrie. @Durrell le qualifiait de roman orthodoxe qui recoupait les deux premiers en plusieurs endroits. le narrateur erratique est cette fois-ci remplacé par un point de vue extérieur plus neutre.

Le roman s'ouvre sur une incroyable scène de pêche à laquelle participe David Mountolive dont la vie nous est partiellement contée. Notamment sa liaison avec la solaire Leila, la mère de Nessim qu'il rencontre alors qu'il est envoyé en Egypte par le Foreign Office pour se perfectionner en arabe. Au cours de son long séjour dans la demeure familiale Hosnani, le mari paralytique de Leila, Falthaus lui expliquera la position délicate des Coptes dans la société égyptienne et de la grande responsabilité des anglais dans ce déclassement avec la perte du contrôle du Moyen Orient qui mettra à mal toutes les minorités jusqu'alors très présentes en Egypte. L'histoire récente lui donnera malheureusement raison.

Nous suivons ensuite le jeune diplomate en Russie, à Berlin, mais également en Angleterre où Mountolive rencontre pour la première fois Liza, la soeur aveugle de Pusewarden, dont il s'éprend. Puis c'est le retour en Egypte où il vient d'être nommé ambassadeur.

De nombreux épisodes des livres précédents sont narrés pour la seconde ou troisième fois et les cartes sont à nouveau complètement rebattues. C'est le temps des révélations, les faux-semblants et les fausses pistes égrenées lors des deux premiers tomes implosent pour laisser place à la vérité incontestable dévoilée avec une grande dramaturgie. C'est le temps du contre-espionnage britannique et de ses luttes intestines, celui de la corruption et de la politique avec en point d'orgue la Palestine, celui des trahisons.


@Cléa est le dernier tome de la rhapsodie Durrellienne d'Alexandrie.

Darley redevient le narrateur mais non plus de la mémoire mais du présent. Mnemjan est venu les chercher sur l'île, lui et l'enfant. Alexandrie les accueille sous le feu d'artifice d'un bombardement. C'est la guerre, et pour la première fois Darley ne scrute plus uniquement le même passé, l'histoire progresse, le temps a fait son oeuvre, les traces de la déchéance sont visibles : Nessim a perdu un oeil, la beauté de Justine s'est flétrie, Balthazar n'est plus que l'ombre de lui-même. La mélancolie est omniprésente.

Certaines énigmes trouvent leurs réponses grâce au journal intime de Pusewarden ou par les confessions de Cléa.

Mais comme le cours du temps a repris, d'autres histoires s'écrivent : la réhabilitation de Balthazar, le nouveau nez de Samira, le mariage de Mountolive avec Liza.

Darley et Cléa deviennent amants mais hantés par le passé ils se séparent et Darley fait ses adieux à cette Alexandrie qu'il perd et retourne sur son île. L'histoire se termine et recommence avec l'écriture du récit par Darley.

Le style est baroque, riche et d'une beauté absolue, combien de fois suis-je revenu en arrière pour relire des passages entiers, parfois plusieurs pages, pas question d'accélérer la lecture, la ralentir, profiter de chaque mot, du souffle inouï instauré par @Durrell dans son histoire.

C'est avec une grande mélancolie que je laisse derrière moi l'Alexandrie de Durrell, ce ne fut pas un voyage de tout repos avec ses nombreuses ellipses mais quel voyage dans la relativité littéraire de Durrell. Un énorme coup de coeur !


Challenge solidaire
Challenge pavé
Challenge XXème siècle
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« La quatuor d'Alexandrie » est une oeuvre complexe et poétique. Un quatuor de personnages (Justine, Balthazar, Mountolive, Clea) pour quatre romans distincts mais intimement liés les uns aux autres. Quatre histoires pleines d'échos ayant pour cadre la très romanesque ville d'Alexandrie. Dans « Justine », Lawrence Durrell nous présente les personnages en présence. le narrateur tombe sous le charme de la belle et mystérieuse Justine. Il est en couple avec Melissa, Justine est avec Nessim. Il est question d'amour, de désir, d'interdit… La liberté est ce qui caractérise le mieux les protagonistes même s'ils sont aussi torturés, assaillis de doutes. On se perd avec eux dans les différents quartiers de la ville, on y fait la rencontre de personnages secondaires atypiques, hauts en couleur… le premier tome de ce « quatuor » est plein de charme. La prose est superbe.
Lien : https://in-the-mood-for.fr
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je viens enfin de terminer "le quatuor d'alexandrie" de lawrence durrell pour ceux qui ne le connaissent pas : un peu de biographie : de nationalité anglaise, il naït en 1912 à Jullundur, en Inde et meurt en 1990 à Sommières en Provence. ses 10 premières années passées sur fond de mystères tibétains lui resteront en mémoire au point qu'il
les prêtera a certains personnages.Il rentre en angleterre en 1923
il prend aussi le pseudo de Charles Norden pendant un moment pour écrire Panic Spring et en 1938 il commence le quatuor.vivant en grèce lors de la seconde guerre, il va vivre en Egypte, il rempli aussi des fonction officielles à Rhodes, en Argentine, en Yougoslavie, etc....puis s'installe à chypre pour donner des cours la première partie de cet ouvrage a été publié en 1959 après le quatuor il a écrit Tunc, Nunquam et le quintette d'avignon. le quatuor est comme il se doit une oeuvre en quatre parties. justine, balthazart, Mountolive, Cléa. pour ceux qui aiment les briques, c'est le livre à lire. Il comporte plus de 1000 pages écrites en tout petit. J'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois car je n'accrochait pas, puis je me suis lancée.la base de tout c'est la ville d'alexandrie où évolue ses personnages.les critiques lors de la sortie l'on taxé de "romantisme et de baroquisme". la structure du livre est très complexe, beaucoup d'amours contrariées, sur fond de description détaillées de la ville et surtout de l'atmosphère de celle-ci qui imprègne tous les personnages. Justine est une femme juive dont le narrateur devient l'amant, sous-jacent viennent s'imbriquer la vie sociale, administrative, politique de l'époque et de l'endroit. balthazart fait partie du cercle de personnages, Mountolive est un officiel anglais et Cléa un peintre. chaque livre relate la même histoire avec le point de vue de chacun, les sentiments de chacun et surtout une vision différente des faits et gestes des autres personnages. c'est intéressant de voir à travers eux, car comme partout chacun voit, sait ou pense suivant son regard, son vécu, son caractère et les bribes de secrets qu'il connait. j'ai mis du temps à le lire car il n'est pas question de passer la moindre ligne. j'ai admiré surtout l'écriture qui pour moi est superbe, mais les descriptions sont tellement bien faites que l'on peut les voir en fermant les yeux. Ont pourrait peindre les rues, les villages, les maisons et les personnages, il a une façon extraordinaire à vous faire vivre ses différentes histoires. bon courage et bonne lecture à celui que cela intéresse
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Un livre dense que je reprends lorsque j'ai un moment, tout en lisant d'autres livres en même temps...
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Ce monument de la littérature est composé de quatre romans (un Quatuor) qui se répondent : « Justine », « Balthazar », « Mountolive » et « Clea ».

L'histoire de Justine, femme mystérieuse et belle de la haute société d'Alexandrie, et de toute une galerie de personnages tous plus flamboyants et singuliers dans la ville d'Alexandrie avant et pendant la Seconde Guerre Mondiale, va être contée de points de vue différents dans les quatre romans.

Cela donne un récit dense, prenant, qui se révèle petit à petit.

L'écriture est splendide.

Tout cela justifie amplement l'effort que demande la lecture des quelques 1 000 pages de ce monument de la littérature!
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Le quatuor a tout pour plaire: de la belle littérature bien charpentée avec un style soutenu sous la forme de quatre parties pouvant être lues (presque) séparément. Une intrigue, banale histoire d'amour présentée de manière singulière. Un cadre idyllique ; l'Égypte du début du XX ième siècle, une période très riche en événements historiques pour elle et surtout une narration originale de l'intrigue provenant de quatre points de vue différents.
Les personnages sont hauts en couleur et pourtant paradoxalement l'un des deux héros de l'intrigue est plutôt falot et l'autre mystérieux et perturbé à souhait. Les personnages secondaires sont tous plus affriolants les uns que les autres et volent la vedette au couple principal, que ce soit en personnalité ou en comportement
J'avais déjà lu ce livre mais je l'avais oublié et ne pensais pas l'avoir lu (si ça arrive !)et ce n'est qu'au terme ou presque de Justine que j'ai reconnu l'ouvrage. Je me rappelle avoir eu le même ennui et les mêmes difficultés à suivre ce couple un peu atypique dont les problèmes ne m'intéressaient guère mais passé Justine… le roman prend toute sa puissance.
Justine en fait c'est le hors d'oeuvre mais pas très apéritif ,une mise ne bouche pour laquelle il faut avoir du nez pour mériter la suite.
Après c'est une apothéose littéraire roman d'amours ,roman historique, roman d'aventure, roman policier ou d'espionnage le tout baignant dans cette ambiance vieille Europe orientale du bord de la Méditerranée elle-même immergée et entourée d'un monde oriental arabe en voie de conquête
Les dernières années d'un monde copte et musulman indifférencié sous mandat britannique.
C'est un livre qui se mérite car il est très riche Il retrace tout le mystère du proche orient et celui qui se laisse porter par cette narration n'en sort pas indemne.
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Un des livres les plus envoutants, sinon le plus, que j'ai lus.
Alexandrie, et ses personnages si attachants qui se croisent dans un ensemble de récits flamboyants.
La littérature dans toute sa séduction et une langue dont la musique sensuelle vous emporte..A lire et à relire !
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