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Citations sur La Belgariade, tome 5 : La fin de partie de l'enchant.. (22)

- Vous ne laissez pas entrer les Grolims, tout de même ? questionna Rhodar, sidéré.
- Ne vous en faites pas, le rassura Durnik. Nous laissons le soin aux Thulls de régler le problème. ils connaissent les Grolims. Ils les emmènent généralement à une demi-lieue de l'A-pic, et ils les jettent en bas. Au début, ils voulaient faire ça ici, mais leurs anciens leur ont expliqué que ça ne serait pas chic pour les gens qui travaillent en dessous, alors ils font ça à un endroit où ils ne risquent pas de faire de mal à quelqu'un. Les Thulls sont très attentionnés. Pour un peu, on en viendrait à les trouver sympathiques.
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Mais ce n'est pas vraiment l'enjeu. Car c'est un jeu. L'argent n'est qu'un moyen parmi d'autres de tenir le compte des points. C'est le déroulement de la partie qui est importante.
Silk
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— Et comment va Grodeg ? demanda le souverain cheresque.
— Il devrait s'en sortir, fit à nouveau la voix de Barak.
— Dommage. Quand j'ai vu cette hache lui sortir du dos, j'ai béni celui qui avait résolu mon problème.
— Il a tapé trop bas, commenta Barak d'un ton mélodramatique. Il lui a brisé la colonne vertébrale sans atteindre un seul organe vital. Notre ami ne marchera peut-être plus mais il respire toujours.
— On ne peut vraiment pas faire confiance aux Murgos, se lamenta Anheg, écoeuré.
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— Vous n'oseriez pas faire une chose pareille ! hoqueta Islena. On ne peut pas tuer un prêtre !
— C'est un homme comme les autres. Si on lui enfonce une épée dans le ventre, je vous fiche mon billet qu'il mourra.
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— Quelqu'un avait acheté tante Pol ? demanda-t-il comme s'il n'en croyait pas ses oreilles.
— C'est une coutume local, expliqua Silk. Pour les Nadraks, les femmes sont des biens comme les autres. Une femme doit appartenir à quelqu'un ; ça ne se fait pas de ne pas avoir de propriétaire.
— Elle était esclave ? reprit Garion en serrant les poings si fort que ses jointures blanchirent.
— Bien sûr que non ! Tu vois, même une seconde, ta tante se plier à une coutume de ce genre ?
— Mais tu as dit...
— J'ai dit que je l'avais rachetée à son propriétaire. Leur relation était purement formelle. Elle avait besoin d'un propriétaire pour agir ici, et voilà tout. Quant à l'homme, le fait de posséder une femme aussi remarquable lui a valu un prestige considérable. J'ai dû lui verser une fortune pour la récupérer, reprit Belgarath en faisant la grimace. Je me demande parfois si elle en valait la peine.
— Grand-Père !
— Je suis sûr, mon cher Belgarath, qu'elle serait très intéressée par cette dernière remarque, commenta suavement Silk.
— Je ne suis pas sûr, mon cher Silk, qu'il serait utile de la lui rapporter.
— Mon cher Belgarath, on ne sait jamais, riposta Silk en riant aux éclats. Ça peut toujours être utile.
— Mon cher Silk, vous êtes abject.
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Silk crachait comme des pépins de melon des invectives colorées et d’une grande variété exprimant un jugement globalement négatif sur la naissance, la parentèle et plus particulièrement les habitudes de leurs poursuivants, des coyotes infâmes qui avaient eu l’idée abjecte de mettre sa chère tête à prix et de ceux, encore plus infâmes, qui avaient diffusé l’information parmi la population.
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Rien n'est normal la première fois.
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La princesse s'installa de son mieux sur un banc de bois, dans leur chambre de fortune. Polgara était inhabituellement sereine, presque rêveuse. Elle entoura Mission de ses bras, le serra contre elle et posa la joue sur ses boucles blondes comme si le contact du petit garçon l'apaisait.
- Il y a deux Prophéties, Ce'Nedra, mais le moment approche où il n'y en aura plus qu'une. Tout ce qui est, a été ou sera un jour, fera partie de celle des deux prophéties qui l'emportera sur l'autre. Tout homme, toute femme, tout enfant a deux destinées possibles. Pour certains, il n'y a pas grande différence entre les deux, mais pour moi, il y en a une énorme.
- Je ne vous suis pas très bien.
- Dans la Prophétie que nous servons, celle qui nous a amenés ici, je suis Polgara la sorcière, la fille de Belgarath et la gardienne de Belgarion.
- Et dans l'autre ?
- Dans l'autre, je suis l'épouse de Torak.
Ce'Nedra étouffa un hoquet de surprise.
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p.408.
- Je connais ta petite princesse, Garion. Tout ce qu'elle veut, en fait, c'est que tu lui prouves que tu l'aimes. N'aie pas peur de le lui dire. Je pense que tu seras surpris de constater à quel point elle peut être gentille si tu prends la peine de lui dire que tu l'aimes. De le lui dire souvent.
- Elle le sait déjà.
- Eh bien, il faut le lui répéter.
- Combien de fois penses-tu que je devrais le faire ?
- Oh, toutes les heures, à peu près.
Il était presque certain qu'elle plaisantait.
- J'ai remarqué que les Sendariens étaient un peuple réservé, reprit-elle. Ça ne marchera jamais avec Ce'Nedra. Il faudra que tu oublies ton éducation et que tu t'obliges à lui dire et à lui répéter que tu l'aimes. Tu seras récompensé de tes efforts, crois-moi.
- J'essaierai, lui promit-il.
- Elle eut un petit rire et lui piqua un baiser sur la joue.
- Pauvre Garion.
- Pourquoi « pauvre Garion » ?
- Tu as encore tellement à apprendre.
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— Vous y êtes retourné au printemps ? questionna impulsivement Garion.
— C’était bien mon intention, mais j’avais pas mal bu cet hiver-là. J’avais trouvé un peu d’or et... Enfin, j’avais comme qui dirait la cervelle ramollie, et quand j’ai repris la piste, aux beaux jours, j’ai emmené quelques barriques pour me tenir compagnie. L’erreur à ne pas commettre. L’altitude décuple l’effet de l’alcool et ça nuit à la concentration. Bref, fit-il en se renversant un peu en arrière et en se grattant l’estomac d’un air absorbé, je me suis engagé dans les hauts plateaux, au nord des montagnes, sur les terres des Morindiens. J’avais sûrement dû me dire que ça serait plus facile en terrain plat. Bon, en deux mots, je suis tombé sur une bande de Morindiens et ils m’ont fait prisonnier. Faut croire que je suis né sous une bonne étoile : quand ils m’ont capturé, j’étais dans la bière jusqu’aux oreilles depuis un jour ou deux, et drôlement remonté avec ça. Superstitieux comme ils sont, ils m’ont cru possédé du démon. C’est ce qui m’a sauvé la vie. Ils m’ont gardé cinq, six ans, à essayer de percer à jour le sens profond de mes divagations. Il faut dire qu’en dessoûlant, je n’ai pas mis longtemps à comprendre et que j’en ai rajouté dans le délire. Ils ont fini par se lasser, par faire moins attention à moi, et je me suis échappé. Mais à ce moment-là, j’avais pour ainsi dire oublié où se trouvait cette rivière. Je la cherche encore de temps à autre quand je passe dans le coin.
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