AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,21

sur 904 notes
Ce dernier tome de l'épopée de la Belgariade m'a déçu.
Nous continuons sur la lancée du tome précédent. D'un coté, Garion, Belgarath et Silk continue leur avancée à travers diverses contrées vers le combat final que doit mener notre héros. Et d'un autre coté, les autres personnages rassemblent une immense armée et attaquent les contrées dissidentes.
En fait, dans ce tome, rien de neuf ni de surprenant. de longues pages de tactiques militaires et de batailles, et de l'autre coté, de longues pages d'avancée en terres hostiles. Je me suis ennuyée.
Pas de rebondissement inattendu et le combat final est vite plié, sans surprise.
Bref, ce n'est pas vraiment la conclusion que j'aurais espérée même si "tout est bien qui finit bien".
Commenter  J’apprécie          240
Je me demande parfois pourquoi La Belgariade n'est pas plus connue du public. Certes, les fans du genre connaissent au moins de nom, voire même par coeur ; mais à côté du Seigneur des Anneaux, y a pas photo : ça passe presque inaperçu. Pourquoi donc ? Parce qu'il n'y a pas eu de films ? En tout cas, c'est dommage pour ceux qui n'en ont jamais entendu parler : ils ratent quelque chose !

Pour simplifier, EN GROS (mais vraiment très très gros), La Belgariade ressemble au Seigneur des Anneaux, mais avec une sacrée dose d'humour (et sans Elfes, ni Nains, ni Anneaux…). L'auteur passe son temps à se moquer de ses personnages et à les tourner en bourrique. Il les fait tomber dans des situations cocasses, gênantes, ou leur met en bouche des répliques cinglantes (de vraies pépites :D) et ce, jusque dans la scène finale du dernier livre (qui m'a faite bien rire) ! Ça casse toute la dimension épique qu'il pourrait y avoir dans une saga de high fantasy. Rien que pour ça, j'ai largement préféré cette oeuvre à celle de Tolkien (non, pas les tomates, s'il vous plaît, PAS LES TOMATES ‼).

Ce que j'ai préféré par-dessus tout ? Les personnages !
Mon chouchou : Silk. C'est un antihéros sournois et mesquin ; un prince, mais également un voleur et un espion. Il prend tout à la légère, se gausse même des pires situations, et ses répliques sont délicieusement drôles ! Mais il y a aussi Polgara, une femme entière, dans la colère comme dans l'amour. Les hommes la craignent, elle est puissante, elle est belle, elle est caractérielle, et elle a toujours une longueur d'avance sur Garion (elle le comprend avant lui-même, on dirait qu'elle lit dans sa tête Oo'). Barak et Merel sont touchants, Belgarath est drôle dans son costume de magicien (régulièrement ridiculisé par Pol quand il se prend un peu trop au sérieux), Mandorallen et Lelldorin sont pittoresques, mais adorables^^ Et Relg, lui, pousse à la réflexion sur le fanatisme religieux par son refus absolu de la souillure et sa misogynie. Sa vision de la femme m'a complètement révoltée, mais c'est malgré tout un personnage qu'on finit par apprécier – surtout grâce à sa romance avec Taïba.
Seul Hettar m'a laissée de marbre, car je l'ai trouvé trop cliché. Ses parents ont été tués par des Murgos quand il était petit, et depuis, il voue une haine incommensurable à tous les Murgos. Au point de mettre leur mission en péril juste pour en tuer un ou deux. Au point de faire un large détour pour couper une tête. C'est trop, même si l'exagération est une caractéristique d'Eddings (j'ai remarqué que chaque peuple a sa propre caractéristique : les Arendais, l'impulsivité, les Tonedrains, le sens du commerce poussé à l'extrême, les Thulls, la passivité, les Nyissiens, la roublardise, etc.).
Les relations (amoureuses ou amicales) sont très crédibles – notamment celle qui uni Garion et Ce'Nedra. L'auteur a fait avancer les choses doucement, mais sûrement ; et même si on savait depuis le début qu'ils finiraient par se marier, leurs disputes, leurs atermoiements, leurs interrogations, leurs doutes, leurs coups de gueule nous les font rendre attachants. Ils s'interrogent sur leurs sentiments et ne les comprennent pas (contrairement à nous èé). C'est pareil pour Relg et Taïba : l'auteur leur en fait baver avant de les mettre ensemble (surtout Taïba, qui doit vaincre le caractère impossible de l'Ulgo).

Par ailleurs, la gestion des cartes est très bien faite, voire même (oserais-je dire) admirable. Une carte générale est présentée au début de chaque tome, et chaque partie est introduite par une carte régionale, plus détaillée, qui montre le lieu de l'action.
En même temps, c'est nécessaire parce que le monde est assez complet, il y a beaucoup de peuples et de pays. D'autant plus que l'univers s'agrandit encore avec la découverte de la Mallorée, un continent encore plus gros que celui sur lequel évoluait l'histoire jusqu'à présent.

Au niveau des défauts… Il va falloir que je cherche parce qu'il n'y en a pas tellement.
Le continent m'avait paru un peu petit pour atteindre le cercle polaire d'un côté et l'Équateur de l'autre. Les héros ne mettraient que quelques semaines à cheval pour rallier la Drasnie depuis la Nyissie s'ils le faisaient d'une traite. Mais peut-être leur planète est plus petite que la nôtre ? Si bien sûr c'est une planète…
Il y a quelques longueurs qui plombent la narration, et le scénario est très classique (en même temps, c'est une histoire qui date de plus de trente ans). La fin était déjà courue d'avance et il y a peu de surprises. Dans mon édition (parue en 1992, quand même), il y a pas mal de fautes de frappe. Pas assez pour que ce soit gênant, mais suffisamment pour qu'on les remarque. Et si je pousse le bouchon un peu trop loin, Maurice, beaucoup de nationalités commencent en A et je me suis mélangé les pinceaux plus d'une fois (enfin, surtout au début) : Algarois, Aloriens, Arendais, Asturiens…


Ça fait pas beaucoup de défauts. Et donc, vous l'aurez compris, c'est une série à découvrir ! Surtout si vous êtes sensibles à l'humour dans la littérature et que vous auriez voulu que le Seigneur des Anneaux soit plus fun :)
Commenter  J’apprécie          114
Salut les Babelionautes
Avant de lire ce dernier tome de "la Belgariade" je voulais découvrir un des livres quête proposés dans le challenge SFFF 2021 puis je me suis avisé qu'il valait mieux que je finisse ce premier cycle.
Donc nous voila à la veille de l'affrontement final entre Belgarion et Torak, le Dieu Fou, et notre jeune Héros n'en mène pas large car le doute et la peur sèment le doute dans son esprit.
Pendant ce temps, Ce'Nedra et l'Armée qu'elle a levée sont sur le point d'affronter les Hordes qui vénèrent le Dieu-Dragon, et cela se présente mal.
Bien sur tout lecteurs de SFFF se doutent comment cela va se terminer, mais le Couple Eddings le fait avec brio, aidé en cela par la traduction de Dominique Haas que je remercie.
Les derniers paragraphes sont remplis de bons sentiments, et de couples qui se marient, dont certains que l'on a vus et d'autres qui sont tout a fait inattendues.
Commenter  J’apprécie          100
5ème et dernier tome de cette série de la Belgariade, avec une fin, avouons le, très prévisibe :P
J'avoue que j'ai largement préféré les moments avec notre trio (Garion - Belgarath - Silk) (passages trop courts à mon goût) que les moments de batailles avec Ce'N'edra et Polgara (et tout plein de rois, ducs, ou je ne sais quoi encore, tellement que je ne savais plus qui était qui... Même si la plupart se trouvaient deja dans les premiers tomes).
J'ai trouvé donc que les batailles prenaient beaucoup trop de place par rapport à la quête de Garion, qui au final, nous paraît moins importante que ce qu'elle est.
Je trouve également un peu bête qu'Eddings n'arrive pas à "pénaliser" ses personnages, ou à les "perdre au combat". A chaque fois, il trouve un moyen pour que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je trouve ça un peu dommage, parce qu'une victoire sans sacrifices, sans pertes, n'aura pas la même "émotion" qu'un combat avec.
J'ai trouvé également la fin un peu trop "à l'eau de rose", trop de couples, mais bon, je ne vais pas en faire tout un plat ^^
J'aurais aussi aimé un combat final un peu plus long, parce que c'était quand même l'affrontement de deux prophéties, même si on sait comment ça va finir, on aimerait avoir un peu plus de détails et de durée. M'enfin bon ^^
J'ai par contre, beaucoup aimé l'affrontement de Polgara, Beldin et les jumeaux, contre les Grolims, j'aime bien voir les différences de pouvoir, voir comment les 2 camps utilisent la magie.

Beaucoup de "dommage" donc, mais quand même un bon livre, que je trouve toutefois un peu au dessous des tomes 3 et 4, avec lesquels je me suis vraiment éclatée. Là, j'ai eu de temps en temps de la peine à suivre, surtout quand il s'agissait des batailles avec les gentils contre les méchants :P

http://iani.over-blog.com/article-21239907.html
Commenter  J’apprécie          100
Belgarion va enfin affronter son destin et suivre la prophétie.
Malgré toute ces pérégrination Garion se laisse toujours un peu dirigé mais commence enfin à avancer seul face à son destin.
Une très belle aventure suivi avec enthousiasme même si des fois on se pose des questions sur comment ont il fait pour tous survivre.
Une bien belle aventure
Commenter  J’apprécie          91
Il fallait s'attendre à un beau final, quelques grandes batailles et la confrontation finale entre Garion et Torak.
Beaucoup de combats donc jalonnent les pages mais également des remises en questions, des gros sacrifices et je ne parle pas seulement du renoncement à quelque chose à laquelle on tient beaucoup je parle d'un renoncement à quelque chose d'énorme : sa vie.

Certaines scènes sont émouvantes et d'autres font sourire. En somme, on quitte des personnages que l'on a aimé suivre et on sait qu'ils vont mener une vie tranquille une fois le livre refermé. Bref, on est tranquillisé sur leurs sorts.
Commenter  J’apprécie          70
Dans le milieu des mondes imaginaires, on ne présente plus le couple Eddings, auteurs de nombreux romans qui ont façonné tout un pan de l'Héroïc-Fantasy et dont l'influence sur les générations futures n'est sans doute pas moindre que celle de leurs aînés. Longtemps annoncé comme le seul auteur de ses histoires, David Eddings reconnaît en 1995 la participation essentielle de sa femme dans son écriture. Il s'agissait de toute façon de "l'un des secrets les moins bien gardés de la fiction contemporaine". Et si lui est à l'origine des histoires, le lecteur doit à Leigh la cohérence des décors et du cadre des histoires, la majorité des personnages féminins et les chutes incisives. Ce qui n'est pas anodin et contribue énormément au plaisir de lecture de leurs ouvrage.

Mais qu'est-ce que La Belgariade ?
Il s'agit d'un cycle de romans en cinq "Chants" narrant les aventures de Garion, simple valet de ferme appelé à une grande destinée. le pitch est extrêmement simple, et pour être honnête, le cycle n'est pas tant apprécié pour la profondeur de l'histoire que pour le talent de conteur des auteurs et leur humour. A cause du jeu du destin et de Prophéties nébuleuses quant à l'avenir du monde, Garion et son petit groupe va parcourir tout le continent dans une sorte de gigantesque voyage initiatique. Les rencontres seront nombreuses et les occasions d'apprendre innombrables.
L'un des talents des auteurs est d'arriver à gérer une énorme distribution de personnages sans jamais réussir à ennuyer le lecteur, ni même à le perdre (ce qui en soit est une gageure). Les cartes parsemant les ouvrages sont pour beaucoup dans le suivi des aventures et le réalisme des peuples inventés relève presque du travail d'ethnologue.

Le monde de la Belgariade est coupé en deux continents aux proportions titanesques et aux reliefs accidentés.
Le cycle de la Belgariade est un prétexte à l'exploration du premier continent, constitué des Royaumes du Ponant et des Territoires Angaraks.
Chaque territoire est marqué par une géographie spécifique, des noms identifiables immédiatement et un trait de caractère fortement poussé. Ce qui permet d'une part de ne pas perdre tout de suite le lecteur, et dans un deuxième temps de grossir les traits et de faire une légère critique de certains contemporains l'air de pas y toucher... Ainsi les Cherek sont de grandes brutes dans le plus pur style viking alors que les Arendais sont de simples fermiers au pragmatisme exacerbé. Les Drasniens sont de redoutables marchands et les meilleurs espions du monde alors que les Asturiens sont de dangereux écervelés, aussi prompts à se fourrer dans les ennuis jusqu'au cou qu'à jurer une amitié indéfectible.

Le groupe accompagnant Garion dans sa quête est constitué d'un assemblage hétéroclites d'individus provenant des ces différents pays, aux traits si possible encore plus poussé que leurs congénères, histoire d'amener quelques situations cocasses et de compliquer les choses dans les relations du groupe.
L'humour est l'un des facteurs dominants de l'écriture du couple Eddings. Leurs textes sont truffés d'expressions très imagées et évocatrices, de jeux de sonorités, de situations emberlificotées et de répliques satiriques. Les dialogues sont des petits bijoux de réparties cinglantes et de mauvaise foi éhontée. Combien de fois ai-je dû fermer le livre quelques instants, incapable de réprimer un fou rire en imaginant certaines scènes ou lorsque l'image de l'une de ces expressions s'imposait à moi durant la lecture. C'est tout simplement jouissif...
Il est à souligner que les auteurs adorent les intrigues politiques et les états de siège. Ils sont d'ailleurs maîtres dans ce genre de description et n'ont pas leur pareil pour échafauder des théories fumeuses dont leurs personnages font bien évidemment les frais pour notre plus grand plaisir. de ce point de vue, ils se rapprochent de l'écriture de David Gemmell, même s'ils sont loin d'égaler son souffle épique dans la description des combats.

Certains lecteurs chagrins relèveront en point faible le personnage même de Garion, un peu long à la comprenette et qu'ils trouvent relativement agaçant dans son obstination à remettre en cause l'état qui est le sien : être le jouet d'une prophétie qui a scellé sa vie bien avant sa naissance... Honnêtement, si l'on se mettait à la place du garçon, élevé en Arendie, donc né pour être fermier, avec une conception très pragmatique de la vie et une ouverture d'esprit relativement étroite (assez large pour écouter des contes à la veillée, mais pas assez pour y croire), il paraît normal de passer un petit moment à se plaindre, non ? Et peut-être de se poser quelques question existentielles...
Et soit dit en passant, le tout est traité avec suffisamment d'humour pour ça passe tout seul, et ça se transforme même en running gag. Bon, je sais, je suis un public définitivement acquis à ce cycle, et aux autres grands cycles du couple que j'espère présenter plus tard.

Malgré tout, il s'agit d'un monument incontournable de la fantasy "classique" et il serait dommage de passer à côté. Pour un lecteur averti, c'est une lecture de distraction entre deux ouvrages plus conséquents.
Pour un néophyte, il s'agit d'un très bon cycle pour entrer dans les mondes imaginaires dont la lecture marque profondément. Je l'ai lu plusieurs fois et c'est toujours aussi jouissif, malgré quelques longueurs lorsque l'on connaît la fin de l'histoire. Mais ça reste une lecture très distrayante.

À découvrir ou à redécouvrir, juste pour le plaisir de s'esclaffer et de récupérer des expressions bizarre à placer ensuite dans une conversation...
Commenter  J’apprécie          70
Game over ! Les armées alliées assemblées par C'Nedra se dressent face à celles de l'Axe du mal . de son côté , Belgarion et ses compagnons s'approchent du fatal rendez-vous avec le ténébreux Torak à l'oeil unique . Tous les personnages convergent vers la résolution finale. Qui l'emportera , le Bien ou le Mal ? Quel suspense ! Habituées des sagas et d'Eddings vous devez avoir une petite idée sur la question …. Et puis comment l'auteur pourrait-il ne pas se livrer à son obsession matrimoniale et unissant les couples formés au fil des aventures ?
Commenter  J’apprécie          61
Voici le terme de la Belgariade, et c'est l'heure de l'affrontement final. Que dis-je ? L'heure des affrontements finaux.
Celui des aloriens contre les angaraks d'un côté et celui de Belgarion face à Torak de l'autre.

Un dernier tome en feu d'artifice. Et même si il n'y a pas vraiment de grosse surprise dans le déroulement des événements, j'ai été porté par ce récit où chacune des deux prophéties peut prendre le pas sur l'autre, où chacun assume le rôle qui lui est destiné depuis des siècles.

Les moments d'humour sont toujours présents malgré la gravité des faits, les passages qui se veulent plus émouvants sont peut-être un peu moins efficaces. Mais bon cela est tout à fait subjectif.

La Belgariade sera donc pour moi un cycle agréable et grand public. Il ne reste plus qu'à me plonger dans la suite avec le cycle de la Mallorée.
Commenter  J’apprécie          60
Et le voilà arrivé au bout de cette superbe saga. J'ai pris grand plaisir à suivre cette aventure pendant 5 tomes avec ses personnages tous différents mais avec une culture qui les rends unique. Il y a eu quelques moments creux mais contrebalancé par des moments épiques.
On pourrait lui reprocher une certaine légèreté mais pour moi, ça lui fait son charme et cela permet de s'attarder sur les personnages.
La fin est bien amenée et l'on ressort satisfait car tout ou presque trouve réponse et personne n'est laissé de côté.
J'ai hâte de découvrir maintenant la suite (la mallorée) car si le niveau est identique, ça va être encore un plaisir.
Commenter  J’apprécie          51




Lecteurs (2625) Voir plus



Quiz Voir plus

La fantasy pour les nuls

Tolkien, le seigneur des ....

anneaux
agneaux
mouches

9 questions
2498 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

{* *}