Althalus est enfin sorti de la Maison au Bout du Monde ! Il a appris à lire et même à apprivoiser Émeraude, la petite chatte aux yeux verts. Mais quelque deux mille cinq cents ans ont passé ! Bigre.
Ce second tome continue donc l'aventure engagée dans le précédent, sans aucune interruption, sans temps mort, mais il sonnera le glas de cette sympathique petite saga. Une fois la dernière page tournée, bye, bye, une fois de plus. Snif...
Désolé... j'aime trop les romans des
Eddings. Revenons à ma critique :
Nous sommes donc 2500 ans plus tard ! Dans la Maison du Bout du Monde, on ne voit pas le temps passer. Imaginez, dans notre monde à nous, vous y entreriez en -500 AV.JC pour en ressortir pile-poil pour les festivités de l'an 2000 et son bug imaginaire... Autre avantage de cette maison, c'est que l'on ne vieillit pas...
Cette seconde et dernière partie commence mal (et pas que à cause des 2500 ans de passés) puisque la troupe d'Althalus va devoir combattre l'armée ennemie avec un atout majeur en moins : Eliar et son accès aux portes de la Maison au bout du Monde. Notre ami est grièvement blessé... et c'est très emmerdant de ne pas avoir cet accès puisque lui seul sait le faire... Que voulez-vous, un accident de travail, ça arrive.
Mais Althalus n'a pas dit son dernier mot et les guerriers à ses côtés non plus... Sus à l'ennemi ! Ils combattront comme des chefs, quelque soit la puissance de ceux qui leur font face et quelque soit leur nombre. Car s'ils ne le font pas, les adeptes de Daeva, le dieu sombre, rayeront de la surface de la Terre toute vie humaine.
Motivant, comme raison de se battre. Si tu ne vaincs pas, tu seras vaincu... Manger ou être mangé, telle est la question et les hommes qui se battent aux côtés d'Althalus préfèrent ne pas être battus. le sort du monde est entre leurs mains et Alathalus va développer des ruses et des techniques pour tromper ses ennemis. de plus, les combats sont super prenants. J'adore !
Comme pour le premier volume j'ai été tout à fait envoûtée par cette suite. Certes, quelques petits défauts, mais les qualités les dépassent de loin.
Les personnages sont agréables, variés et surtout très attachants et j'ai eu un gros faible pour Gher, le gamin à l'intelligence développée qui a toujours des idées géniales pour combattre l'ennemi.
Surtout, ce que j'ai apprécié le plus dans ces deux tomes, c'est la légèreté de ton et les réparties pleines d'humour des protagonistes. Toujours aussi percutants, les dialogues ! Ironiques, parfois. Plus tous les petits leitmotiv qui reviennent, dans les romans des
Eddings (comme le «voisin» d'Emouchet, le «pourquoi moi ?» de Garion, le «mon chou» de Polgara,..)
Un esprit plus critique pourrait rouspéter sur le fait que les personnages ont super facile et qu'ils possèdent un peu toutes sortes de pouvoir : l'un sait utiliser la magie pour faire tout ce qu'il veut, une autre sait lire dans les pensées, l'enfant de 10 ans a toujours des idées géniales pour combattre l'ennemi (Gher, mon chouchou), ils ont une maison «magique» qui leur permet d'aller n'importe où, n'importe quand (pratique, pas d'embouteillages, pas de formalités d'enregistrement). Avantage ? Pas de longueurs ou de pertes de temps en descriptifs de voyages, ce qui rend ces deux tomes plus concentrés et intéressants.
Ah oui, autre point que certains rouspéteurs pourraient soulever : leurs ennemis sont stupides,... Très stupides, même, digne d'un dîner de cons, parfois !
Ok, je reconnais ces petits défauts et cette trop grande facilité qu'ont les héros du livre, parfois ! Mais le ton est tellement hilarant que j'ai lu ce roman avec le second degré, juste pour passer du bon temps, sans me poser plus de questions.
Même si ce second volume est plus sombre que le premier puisque chaque personnage devra faire face à ses démons et à son homonyme maléfique, sans oublier que l'on approche de la conclusion de cette incroyable épopée à travers le temps.
Malgré tout, nous aurons droit à des moments de légèreté puisque, après tout, Dweia est déesse de l'amour... Hé, hé, hé.
Quant au final étonnant, inattendu, il apport un plus à l'ouvrage. Avec ce retour vers l'incipit, nous permettant de boucler la boucle et de revenir aux sources (on comprend l'utilité des scènes d'ouverture)...
C'est vraiment une fin très, très surprenant (je ne vous dis rien de plus) mais elle conclut naturellement cette intrigue et passionnante aventure. Happy end...
Une lecture dont je garderai un excellent souvenir !
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