Demain aussi, le soleil brillera...

Je me contente du minimum, pour profiter de tout. J’aime dorénavant les plaisirs simples et je suis devenue adepte du confort substantiel.

Toutefois, je fus choquée par la société de consommation. Une expression revenait en boucle dans les médias : le pouvoir d’achat ! Comme si, en cette période de grande crise économique mondiale, seule une chose confirme notre existence : nos finances et ce que nous en faisons.

Voilà une chose que j’apprécie particulièrement en Afrique : les visites surprises ! On n’hésite pas à changer instantanément son programme pour faire plaisir ou rendre service. Ceci est carrément impossible en Occident où, tout est chronométré, il n’y a pas de place pour la spontanéité, l’imprévu devient vite un sujet de stress, d’angoisse.

« Il n’y a point de recette pour embellir la nature, il ne s’agit que de voir. » A déclaré Auguste Rodin.

« Si le plaisir existe, et si on ne peut en jouir qu’en vie, la vie est donc un bonheur. » A dit Paul Émile Victor.

Bernard Olivier dit à juste titre dans son ouvrage Longue marche « Rien ne vaut la solitude pour avoir la réponse à cette question : peut-on se supporter soi-même ? »

Essayer d’appliquer au mieux cette maxime découverte dans un ouvrage, que j’ai trouvé si belle : « Vis comme en mourant tu voudrais avoir vécu ! »

Je me sentais vraiment de nouveau en Afrique, où presque rien n’est normal dans la vie quotidienne.

« Notre capital de vie se compte en seconde. Une fois que ces secondes sont écoulées, on ne les récupère plus. »
Ingrid Betancourt.

Décidément, le monde est inexplicable. Là- bas, très loin, des foules entières se côtoient, s’entassent sur quelques centaines de mètres, sans se voir, sans se parler. Ici, nous sommes beaucoup moins nombreux, éparpillés sur des milliers d’hectares, au cœur de la Vallée du Rift, au milieu d’une nature généreuse et abondante, et on s’intéresse les uns aux autres, on se parle, on s’entraide.