Citations sur Demain aussi, le soleil brillera... (38)
gracie mile !!!! charlottelit ...
En Occident, on vit dans l’anxiété et l’angoisse des problèmes que l’on aura peut-être jamais à affronter. En Afrique, on fait face aux difficultés au fur et à mesure qu’elles se présentent. On accepte mentalement le pire, ce qui aide à éliminer le doute, les fausses espérances, les inquiétudes… Ici, on ne prend pas la peine de se battre contre l’inévitable, on accueille le malheur sans essayer de le refuser. La vie ne laissant pas le temps d’être dans l’angoisse, on relativise ses incontournables vicissitudes. On vit ainsi plus richement, découvrant beauté et compensation.
Je pense à ce dicton anglais qui dit « Qu’un banquier c’est quelqu’un qui vous prête un parapluie quand il fait beau et qui vous le prend quand il pleut. »
En Occident, on vit dans l’anxiété et l’angoisse des problèmes que l’on aura
peut-être jamais à affronter. En Afrique, on fait face aux difficultés au fur et à
mesure qu’elles se présentent. On accepte mentalement le pire, ce qui aide à éliminer le doute, les fausses espérances, les inquiétudes… Ici, on ne prend pas la peine de se battre contre l’inévitable ; on accueille le malheur sans essayer de le refuser. La vie ne laissant pas le temps d’être dans l’angoisse, on relativise ses incontournables vicissitudes. On vit ainsi plus richement, découvrant beauté et compensation.
C’est une Afrique joyeusement triste où malgré les bruits, les odeurs, le désordre et les maisons fabriquées de bric et de broc, il règne une ambiance heureuse et festive qui fait de suite oublier toute la laideur et la pauvreté qui frappent aux yeux à première vue.
Un proverbe africain dit « lorsque tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens. »
J’en ai tiré la leçon que le racisme affectait bien des humains, dès lors qu’ils étaient minoritaires sur un territoire, exposés au rejet des autochtones.
Pendant des siècles, l’Européen est allé explorer d’autres contrées. Les trouvant belles, il s’y est établi, parfois en décimant des peuples comme les Amérindiens ou en assujettissant d’autres à l’instar des Aborigènes d’Australie. Sans parler de système politique de ségrégation raciale tel que l’apartheid en Afrique du Sud ou encore de l’invasion massive au Sud du Sahara à l’époque de l’industrialisation. Le continent était alors l’Eldorado, à la fois client de produits textiles et outils mécaniques mais surtout fournisseur de matières premières agricoles et minérales jusqu’au pillage total ! A son tour d’accepter de composer avec la présence des pauvres immigrés à la recherche du travail et d’un hypothétique monde meilleur. Certes nous ne nous installons pas sans certains travers, dont tous subissent régulièrement les conséquences.
Ou encore comme si, comme dit Leonora Miano dans son ouvrage ‘Tels des astres éteints’ « Un peuple avait payé Dieu pour prétendre posséder la terre sur laquelle il avait vu le jour. » et de conclure que « La surface du globe était à tous ! »
Le marché immobilier serait donc comme le cœur. Il a ses raisons que la raison ignore.