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EAN : 9782332888051
Edilivre-Aparis (02/03/2015)
3.79/5   21 notes
Résumé :


On en rêve tous, et Rébecca y a songé : elle a franchi le cap et changé de vie pour évoluer au rythme de ses envies !

Voyages, bonheurs et douleurs, tels sont les souvenirs de cet art de vivre atypique, celui de joyeux nomades qui nous entraînent tout d'abord au cœur de la savane africaine où l'auteur a passé trois merveilleuses années, certes parfois douloureuses.

Elle décrit ensuite la douceur de vivre des cités cost... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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‘Il n’y a pas qu’un jour, demain aussi le soleil brillera.’

Rebecca Édimo nous fait partager dans ce récit de voyage, ses joies, ses surprises, mais aussi ses déceptions et mésaventures. Partir ailleurs pour se sentir libre, rompre avec la monotonie du quotidien, s’émerveiller sous d’autres cieux, ce n’est pas toujours de tout repos. Mais comme on dit au Kenya : « Akuna Matata ! »

Là-bas les gens ont une autre philosophie de vie. À la pauvreté, ils répondent par la solidarité, l’esprit de communauté, la débrouillardise, même si cela doit passer par l’arnaque vis-à-vis de l’étranger qui détient la richesse. L'homme blanc; "mzungu", est toujours vu comme le sorcier, l'exploiteur.
Dans cette Afrique « joyeusement triste », Rebecca et son mari apprennent à relativiser leurs ennuis, grâce au positivisme des Kenyans.

Au Costa Rica, c’est aussi une autre leçon de vie : « Tranquilo, tranquilo ! »

Pourquoi partir à l’aventure en quittant son quotidien, son confort et sa sécurité ?
Peut-être pour aller voir ce qui se passe ailleurs. Faire des rencontres, partager, échanger, s’enrichir de la différence de l’autre, faire tomber les préjugés, se découvrir autrement, à travers des regards différents. Fuir l’individualisme de l’Européen, la pression au travail, la société de consommation.

‘Si la vie n’est qu’une vaste scène de théâtre, mieux vaut y jouer un beau rôle’ !
Et pourquoi ne pas jouer ce rôle aujourd’hui, avant de se laisser engloutir par la routine, la fatigue et la lassitude. Oser vivre sa vie et ne pas se contenter de la rêver.
Rebecca et son mari ont la chance de partager les mêmes rêves de liberté et ce goût de la découverte. C’est ce qui fait leur force. Ils ont tous les deux un esprit ouvert et sont prêts à se confronter à une autre façon de vivre.

« Vivre, ce n’est pas attendre que la tempête passe, c’est apprendre à danser sous la pluie. »
Et c’est ce qu’ils font. Ils apprennent la vie en regardant vivre des hommes qui n’ont pas la même chance qu’eux, mais qui pourtant, savent leur donner des leçons de vie. Leur richesse est ailleurs.
Ils ressortent de ces aventures plus forts, plus confiants, plus justes, plus équilibrés, plus sereins.

Partir c’est aussi le bonheur de revenir et d’apprécier d’autant plus son quotidien.

À la lecture des premières pages, je n’étais pas très emballée. Je ne me sentais pas concernée par les détails de la vie aventureuse de l’auteure. Puis, la magie a opéré. Car il ne s’agit pas seulement d’un carnet de voyage. C’est aussi comprendre les problèmes de nos sociétés, le mal être des immigrés en mal de racines, les conséquences de l’exploitation des pays pauvres, le racisme. J'ai aimé la sensibilité de l'auteure, sa générosité, son humilité et son courage. Il ne manquait plus que des photos pour illustrer ces voyages à travers le monde.

« Il n’y a qu’une conclusion à tirer : il n’y a point de supériorité de race, mais de la variété. L’uniformité aurait été si ennuyeuse »
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"A travers ces expatriations, j'ai choisi de prendre le meilleur de chaque culture tout en conservant le positif de ma culture d'origine. Voyager signifie alors changer de paysages, de visages, de climat. Occasion de rafraîchir l'esprit autant que le moral. Partir pour le plaisir et non pour revenir avec des trophées à cent sous ou des comparaisons chauvines. Trouver de la satisfaction d'être là, emporté par de nouveaux us et coutumes, de nouvelles sphères qui laisseront une trace indélébile dans ma mémoire."
Ainsi finit le livre de Rebecca, que j'ai beaucoup aimé. A conseiller à tous les voyageurs, qui ne suivent pas les itinéraires des guides touristiques à la lettre, qui cherchent à connaître les pays et les gens en profondeur, pour mieux appréhender leur histoire, leurs bonheurs et les maux de leur société. Ce livre ne magnifie rien, il intègre des moments d'histoire douloureuse, tout en nous rappelant combien la nature qui nous entoure est merveilleuse. Et combien il nous reste encore à découvrir...
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Aventurière et passionnée de voyages, l'auteur conte le récit de ses aventures avec son mari. Ce livre est un carnet de voyage mais pas que...
On y découvre trois parties dont une largement développée sur le Kenya. On découvre tout à tour les pays dans leur faune, flore, les traditions et les différences auxquelles se heurtent Patrikc et rebecca dits "dik-dik". L'auteur est très attachante car elle montre une faculté d'adaptation formidable mais aussi une philosophie de vie très sage. Et c'est cela qui m'a certainement agréablement surprise : Ce partage de culture pourtant différente, l'aide aux autres et un mode de vie où vivre est avant tout l'essence même de la vie. C'est une véritable leçon de sagesse qui donne toute la force à ce récit. Alors merci à l'auteur pour ce doux partage.
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Qui dit Kenya pense safaris photos, parc de Massaï Mara, danses guerrières, "lodges" de luxe et plages de Mombassa. Ne cherchez rien de tout cela (ou à peine) dans le récit de Rébecca Edimo Di Giusto, vous n’y trouverez même pas la moindre mention du Kilimandjaro mais une narration tendre et amusée de la vie d’un couple d’expatriés qui s’immerge peu a peu dans une culture déroutante où ils apparaissent comme des nababs, victimes désignées des « arnaqueur professionnels ». Ecrit avec beaucoup de fraîcheur et de tendresse, elle décrit avec humour et finesse la vie quotidienne, la débrouille du petit peuple face aux « riches » étrangers, les combines louches, les cars « kamikaze », les bébés infestés par le SIDA, ceux qu’on jette aux lions et ceux qu’on appelle Barak Obama, les enfants des rues, encore plus avides de conversations que d’aumônes, et la vie d’un couple mixte de classe moyenne, qui a simplement décidé de se réaliser autrement, au sein d’une véritable ferme (vaches, brebis, volailles et chiens – un peu meurtriers, les chiens). Un bain de fraîcheur, de joie de vivre et d’empathie. A lire pour les amoureux du Kenya, mais aussi pour prendre une tonique leçon de vie.
Je regrette un peu que le livre ne se soit pas borné à cette vision du Kenya. Le jeune couple voyagera aussi en Afrique, en Asie et au Costa Rica. Croquis toujours intéressants et instructifs, surtout pour le Costa Rica, assez fouillé, mais il en résulte un certain manque d’unité de ces « carnets de voyage », un peu étouffés par cette longue première partie kenyane.
Ce petit livre a été pour moi un vrai plaisir de lecture et je remercie l’auteure de me l’avoir fait connaître.
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Tout n'est jamais rose dans la vie, à plus forte raison lorsque l'on veut radicalement en changer. Rebecca et son mari en on fait l'expérience. Ils ont tout quitté en France pour s'expatrier au Kenya, où ils se sont installés. Rébecca nous raconte leur mode de vie, et nous restitue ses impressions sur ce pays envoûtant avec beaucoup de justesse. Mais au bout d'un certain temps il a fallu rentrer, se remettre au travail, trouver les moyens d'aller encore voir ailleurs. Ils y sont parvenus, grâce aussi à l'aide de nombreux amis fidèles.
Elle évoque leurs voyages, tout en nous donnant son avis sur sa manière de voir les choses, et pour quelles raisons, selon elle, chacun peut en faire autant, s'il le désire ! ?
Je reste sur ma faim en ce qui concerne la deuxième partie du livre, et j'émets des réserves au sujet de l'éditeur, l'exemplaire du livre que ma libraire m'a sans aucune difficulté obtenu étant parsemé de nombreuses "coquilles"... j'ai envie de lui dire : à relire ! Mais il paraît que c'est fait. Je n'ai pas eu de chance !
Amis lecteurs, si cela vous intéresse c'est le moment de commander l'édition corrigée !
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
On n'est pas obligé de se laisser gâcher par les soucis de l'existence. Ils ne nous autorisent pas à devenir amer, aigri, haineux, méfiant ou solitaire. Un proverbes africain dit ''Il n'y a pas qu'un jour, demain aussi le soleil brillera.'' Aussi, on peut tout à fait choisir de croire toujours en ce que chaque jour nous offre de beau, en ce que chaque matin nous offre d'imprévu, d'important et ainsi de rester bienveillant et bon.
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En Occident, on vit dans l’anxiété et l’angoisse des problèmes que l’on aura
peut-être jamais à affronter. En Afrique, on fait face aux difficultés au fur et à
mesure qu’elles se présentent. On accepte mentalement le pire, ce qui aide à éliminer le doute, les fausses espérances, les inquiétudes… Ici, on ne prend pas la peine de se battre contre l’inévitable ; on accueille le malheur sans essayer de le refuser. La vie ne laissant pas le temps d’être dans l’angoisse, on relativise ses incontournables vicissitudes. On vit ainsi plus richement, découvrant beauté et compensation.
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Pendant des siècles, l’Européen est allé explorer d’autres contrées. Les trouvant belles, il s’y est établi, parfois en décimant des peuples comme les Amérindiens ou en assujettissant d’autres à l’instar des Aborigènes d’Australie. Sans parler de système politique de ségrégation raciale tel que l’apartheid en Afrique du Sud ou encore de l’invasion massive au Sud du Sahara à l’époque de l’industrialisation. Le continent était alors l’Eldorado, à la fois client de produits textiles et outils mécaniques mais surtout fournisseur de matières premières agricoles et minérales jusqu’au pillage total ! A son tour d’accepter de composer avec la présence des pauvres immigrés à la recherche du travail et d’un hypothétique monde meilleur. Certes nous ne nous installons pas sans certains travers, dont tous subissent régulièrement les conséquences.
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Le terme mzungu signifie littéralement sorcier en swahili. C’est ainsi que les tribus caractérisaient les hommes blancs venus prendre, voler, occuper, s’établir, s’approprier -peu importe le terme- leur terre en donnant aux endroits soit leurs propres noms, ou ceux de leurs femmes restées au pays, ou encore celui des compatriotes qu’ils voulaient apaiser ou impressionner.
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L’histoire ne témoigne-t-elle pas de batailles, de trahisons, et de traités ayant pour but  la gloire et l’enrichissement des souverains au centre et non le confort des peuples ?  Avec un peu de discernement, on comprend vite où est passée une grande partie des fonds perçus par le gouvernement pour ces victimes. Alors que le monde entier subit une profonde crise économique, au Kenya, c’est la croissance économique caractérisée par l’ouverture de nombreux établissements bancaires dans toutes les villes. Rien que dans la petite ville de Nakuru, une dizaine de banques supplémentaires a vu le jour dans le centre-ville. Les Kenyans disent de ces nouvelles banques qu’elles tournent grâce à l’argent du sang !
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Video de Rébecca Edimo Di Giusto (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Rébecca Edimo Di Giusto
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