Citations sur Demain aussi, le soleil brillera... (38)
J'ai bien retenu la leçon de la matinée : on est au Costa Rica, c'est la Pura Vida ! On n'est surtout pas pressé. Les expatriés - constaterons-nous par la suite - enragent de cette vie dans la lenteur, pas les Costariciens. Ici, ce n'est pas Akuna Matata comme au Kenya, mais tranquillo, tranquillo !
Les pays où l’on rencontre le plus de problèmes sont ceux-là mêmes où l’on dit tout le temps qu’il n’y en a pas !
Un dicton dit « Un homme s’installe, s’étonne, se divertit, devient un inconnu pour ses parents, et même ses amis, mais au cœur, il garde un noyau dur : son appartenance certaine à quelque village anonyme. »
Dans la rue, il n'y a pas un chat. C'est la ville morte. Tous les magasins sont fermés, ce qui est le comble car les indiens, propriétaires de ces commerces ont la réputation de privilégier le rendement en toutes circonstances.
En Occident, on vit dans l’anxiété et l’angoisse des problèmes que l’on aura peut-être jamais à affronter. En Afrique, on fait face aux difficultés au fur et à mesure qu’elles se présentent. On accepte mentalement le pire, ce qui aide à éliminer le doute, les fausses espérances, les inquiétudes… Ici, on ne prend pas la peine de se battre contre l’inévitable, on accueille le malheur sans essayer de le refuser. La vie ne laissant pas le temps d’être dans l’angoisse, on relativise ses incontournables vicissitudes. On vit ainsi plus richement, découvrant beauté et compensation.
Et vivre en Afrique, c’est accepter l’inévitable avec résignation et grâce. Eviter ce qu’on peut éviter et affronter le reste avec dignité, fermeté, patience.