Le Cercle

Me voilà plongé dans la nouvelle vie de Mae qui vient d'intégrer le nouveau surpuissant géant du Web : le Cercle, qui relègue Facebook, Apple, Google, Microsoft aux oubliettes. Cette start-up vite devenue grande a quasiment absorbé tous les acteurs du Web actuel sur une idée simple, regrouper toutes les applications en une seule avec un seul compte. Avec ce petit plus, qu'est la fin de l'anonymat... ! La liberté individuelle en prend un coup me direz-vous ? Que nenni, c'est pour le bien de tous, un petit sacrifice pour d'immenses bénéfices.

Mae se retrouve au sein du service client rebaptisé élégamment "Expériences Clients" où elle est d'une efficacité rare. Petit problème, Mae concentrée sur son travail ne partage que très peu avec les autres. Ses collègues et employeurs l'incitent à plus partager ses actions, ses envies, ses doutes... bref sa vie sur les réseaux, ce qui est aussi important que son travail.

L'écriture est fluide, agréable, les thèmes abordés surfent sur nos peurs et nos désirs d'aujourd'hui. Tout connaître sur tout, tout le temps et tout de suite. Surveillance effrénée, fin de l'anonymat, droit à l'oubli oublié, tout est là pour engendrer un suspense et une réflexion mais au final l'intrigue est assez plate voire bancale, le rythme chaotique, quelques fulgurances mais plutôt ennuyeux sur la longueur.

On pourra aussi regretter des personnages assez caricaturaux et naïfs, l'absence de contre-pouvoir, très peu de contradicteurs à la surpuissance du Cercle : tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

Au final, ce roman que j'ai fini par lire en diagonale est juste deux fois trop long (plus de 550 pages). Intéressant sur le fond, avec une réelle réflexion sur notre dépendance et notre aliénation à la connexion éternelle, la forme, elle, laisse plus à désirer et un sentiment d'inachevé nous empare une fois le livre terminé.


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Il serait plus correct de la part de l'éditeur de mentionner qu'il s'agit d'un livre pour adolescents.

Une narration linéaire et lisse, comme les personnages sans aucun approfondissement et au romantisme niais.

Avec en prime des approximations syntaxiques.

Une dystopie, une de plus. Mais là l'histoire est vraiment légère. En fait il ne se passe pas grand chose. Quand l'auteur ne sais plus trop où aller, sinon aux toilette comme son héroïne, il ajoute une nouvelle "avancée" technologique et nous voilà répartis pour un tour. On le sait, les google et consorts cherchent le contrôle des utilisateurs. Mais là la ficelle est un peu grosse et la naïveté des personnages attérante. Quand aux contre-pouvoirs, ils ne sont pas venus dans cette histoire. Reste la fin, que l'on voit tellement venir de loin qu'elle se résume à quelques pages.
Alors oui il y a quelques passages intéressants, mais ça fait peu pour 570 pages.

Le thème principal est très intéressant et pourrait donner un livre assez fantastique. Maaaais.... J'ai eu par moment, l'impression de lire un roman pour adolescent.
Une société qui pousse l'ère du numérique à son paroxysme et qui prône la transparence ? Pourquoi pas ! Mais comment se fait-il qu'elle ne se retrouve pas confronté à ses détracteurs ? Pourquoi tous les personnages secondaires du roman acceptent leur condition sans faillir alors qu'ils sont harcelés sur des sujets ridicules ! ("Tu ne viens pas à ma fête sur le Portugal alors que je t'ai envoyé 1000 notifs ? Je suis très triste ! Je vais faire une réunion avec le patron parce que je suis vexé. ")
L'auteur tente parfois de mettre des travers de la société en avant mais de façon assez naïve. Par exemple, l'homme qui est très fière de ne pas avoir tromper sa femme tout ça parce qu'il avait peur de se faire filmer... Et qui pour lui, n'a donc pas dérogé à la morale (?) Tu as tout de même réfléchi à comment la tromper avant de t'apercevoir que ce ne serait pas possible à cause des caméras autour. Voui, bon....(vous me suivez toujours ?)
Même le personnage de Mae (qui devrait sortir du lot vu la fin que l'auteur lui réserve) n'a pas assez de caractère pour nous embarquer. Certes, elle est enrôlée dans une secte qui lui lave le cerveau à coup de le technologie c'est fantastique, mais à aucun moment elle ne se pose de véritable question sur cette transparence totale. Même quand elle se met à dos ses parents en filmant une scène intime à leur insu, elle boude dans son coin sans e remettre en question.
Que dire des scènes un peu hot, arrivant comme un cheveu sur la soupe pour tenir les adolescents pré-pubères en haleine? Quel est l'intérêt de savoir que l'un des amants de Mae est précoce sinon ravir notre côté voyeur. D'un côté, c'est ce que prône le Cercle : Pas de secret ! Mais là, on s'en passerait bien.
Bon je l'avoue, j'ai commencé ce livre avec un avis négatif bien ancré dans ma petite tête. Je l'aurais surement lu différemment si le roman avait été classé dans les romans pour adolescents.

Très déçu par ce roman qui n'est qu'une sombre caricature des mauvais côtés du monde de la tech, pourtant je l'ai lu jusqu'à la fin espérant un retournement positif au niveau scénaristique.
Tout n'est pas bien entendu rose dans la Valley que cela soit d'un point de vue social, sociétal ou politique mais de là à en faire une telle description cela relève de l'imposture !

Le Cercle est un livre très intéressant, abordant des thème Ô combien important dans la société actuelle dominée par les réseaux sociaux et les technologies connectées. Les personnages sont intéressants (j'aime beaucoup la confrontation entre Mae et Mercer, avec la divergence de leurs points de vue) mais parfois bien énervant : au début de ma lecture, j'adorais Mae, car je découvrais les technologies avec elle... Puis, plus le roman avance, plus on se rend compte que tout cela ne tend que vers une société du contrôle, du "Big Brother". le fait que Mae ne voit pas cela et reste sur ses positions a fait qu'au final, j'ai détesté ce personnage... tout comme je la déteste de se servir de Francis ou d'être jalouse d'Annie.
Finalement, j'ai été très déçue par ce livre : Mae est haïssable et l'écriture est parfois très/trop simple, ce qui casse parfois le rythme du livre.