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Citations sur Comment je vois le monde (107)

"le succès n'est pas une question de perspicacité ni même de finesse, mais une question d'honorabilité et de confiance. Le côté moral ne peut pas être remplacé par l'intelligence, j'ai envie de dire : Dieu merci !"
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"Puis-je commencer par une profession de foi politique ? La voici : l'État est fait pour les hommes et non pas les hommes pour l'État. On peut dire pour la Science la même chose que pour l'État. Ce sont là de vieilles formules, gravées par ceux qui considèrent la personnalité humaine comme la valeur la plus précieuse de l'humanité J'aurais honte de les répéter, si elles
n'étaient pas sans cesse menacées de tomber dans l'oubli, surtout à notre époque d'organisation et de clichés. Comme mission la plus importante de l'État, je vois celle de protéger l'individu et de lui offrir la possibilité d'épanouir sa personnalité créatrice."
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Je ne crois point, au sens philosophique du terme, la liberté de l’homme. Chacun agit non seulement sous une contrainte extérieure, mais aussi d’après une nécessité intérieure. Le mot de Schopenhauer: »Sans doute un homme peut faire ce qu’il veut, mais ne pas vouloir ce qu’il veut » m’a vivement pénétré depuis ma jeunesse; dans les spectacles et les épreuves de la dureté de l’existence, il a toujours été pour moi une consolation et une source inépuisable de tolérance.
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Combien singulière est notre situation, de nous autres mortels. Chacun de nous n'est sur la terre que pour une courte visite ; il ignore pourquoi, mais il croit maintes fois le sentir. Sans réfléchir davantage, on connaît un point de vue de la vie journalière ; on est là pour les autres hommes, tout d'abord pour ceux dont le sourire et le bien-être sont la condition entière de notre propre bonheur, mais aussi pour la multitude des inconnus, au sort desquels nous enchaîne un lien de sympathie. Voici à quoi je pense chaque jour fort souvent : ma vie extérieure et intérieure dépend du travail de mes contemporains et de celui de mes ancêtres et je dois m'efforcer de leur fournir la même proportion de ce que j'ai reçu et que je reçois encore. J'ai besoin de mener une vie simple et j'ai souvent péniblement conscience que je demande au travail de mes semblables plus qu'il n'est nécessaire. J'ai le sentiment que les différences de classe sociale ne sont pas justifiées et, en fin de compte, reposent sur la violence, mais je crois aussi qu'une vie modeste est bonne pour chacun, pour le corps et pour l'esprit.

Je ne crois point, au sens philosophique du terme, la liberté de l'homme. Chacun agit non seulement sous une contrainte extérieure, mais aussi d'après une nécessité intérieure. Le mot de Schopenhauer : ''Sans doute un homme peut faire ce qu'il veut, mais ne peut pas vouloir ce qu'il veut'' m'a vivement pénétré depuis ma jeunesse ; dans les spectacles et les épreuves de la dureté de l'existence, il a toujours été pour moi une consolation et une source inépuisable de tolérance. Avoir conscience de cela contribue à adoucir d'une manière bienfaisante le sentiment de responsabilité si aisément déprimant et fait que nous ne nous prenons pas trop au sérieux, nous-même ni les autres ; on est conduit ainsi à une conception de la vie, qui en particulier laisse une place à l'humour.

Se préoccuper du sens ou du but de sa propre existence et de celle des autres créatures m'a toujours paru, au point de vue objectif, dépourvu de toute signification. Et pourtant, d'autre part tout homme a certains idéals, qui lui servent de guides pour l'effort et le jugement. Dans ce sens, le bien-être et le bonheur ne m'ont jamais apparu comme le but absolu (j'appelle même cette base de la morale l'idéal des pourceaux). Les idéals qui ont illuminé ma route et m'ont rempli sans cesse d'un vaillant courage ont été le bien, la beauté et la vérité. Sans le sentiment d'être en harmonie avec ceux qui partagent mes convictions, sans la poursuite de l'objectif, éternellement insaisissable, dans le domaine de l'art et de la recherche scientifique, la vie m'aurait paru absolument vide. Les buts banaux que poursuit l'effort humain, la possession de biens, le succès extérieur, le luxe, m'ont toujours, depuis mes jeunes années, paru méprisables.
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Chers enfants!
Pensez bien à ceci : les choses admirables que vous apprenez à connaître dans vos écoles sont l'oeuvre de nombreuses générations, créée dans tous les pays de la terre au prix de grandes peines et d'efforts passionnés. Tout cela est déposé entre vos mains comme un héritage, de manière que vous le recueilliez, que vous le vénériez, que vous le développiez et que vous le transmettiez un jour fidèlement à vos enfants. C'est ainsi que nous, mortels, nous sommes immortels dans cette chose que nous créons en commun, contribuant à des oeuvres impérissables.
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«  N’essayez pas de devenir un homme qui a du succès .
Essayez de devenir un homme qui a de la valeur » .
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"Je suis convaincu que les hommes supérieurs, qui par leurs travaux tracent le chemin du progrès, ne serait-ce que dans un cercle limité, partagent, presque à
l'unanimité, le même idéal. Mais ils ont peu d'influence sur l'évolution politique. Il semble presque que ce domaine, qui règle le sort des nations, soit inévitablement livré aux hommes sans frein et sans sentiment de responsabilité."
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Je suis réellement un homme quand mes sentiments, mes pensées et mes actes n'ont qu'une finalité: celle de la communauté et de son progrès.
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"Il faut bien se rendre compte que ces groupes industriels puissants qui participent à la fabrication des armes sont, dans tous les pays, opposés au règlement pacifique des différents internationaux, et que les gouvernants ne pourront réaliser ce but important que s'ils sont assurés de l'appui énergique de la majorité de la population. A notre époque de régimes démocratiques, le sort des peuples dépend d'eux-mêmes ; ce fait doit être présent à l'esprit de chacun à tout moment."
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Celui qui ressent sa propre vie et celle des autres comme dénuées de sens est fondamentalement malheureux, puisqu'il n'a aucune raison de vivre.
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