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3,87

sur 420 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
On m'a offert ce livre pour me faire souffrir. C'est réussi. Tu as vu le nouveau roman de Bret ? Leuheuh Bret ! Il est géniiiaaaaal, transgressif, tu vas adorer mon chou, un peu de crack ? Non merci.
Les errances de la upper class étasunienne tournant autour de son petit nombril n'ont suscité ici aucune once d'empathie, à quelque niveau que ce soit. Ce fut un chemin de... quoi ?
Je préfère cesser ici mon commentaire tellement il me serait facile, comme lui, de tartiner sur du vide, en citant ce que je suis en train d'écouter (Nirvana, Nevermind) ou ce que j'ai été voir dans mon cinéma d'art et d'essai hier soir (Welfare de Frederick Wiseman). En lisant les commentaires de mes amis babéliotes, je me suis arrêté à celle de JIEMDE, qui reprend tout ce que je pourrais dire, à minima (J'irais plus loin).
Sauf pour les vrais amateurs, les indéfectibles fans que je respecte, ce peut être utile à lire pour pouvoir faire salon dans certains milieux comme l'attestent les critiques dithyrambiques des rédacteurs d'articles de la presse mainstream.
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Ceci est une énigme : comment peut-on être emballé par ce roman ?
Je pose la question sans aucune autre intention que le désir de comprendre, car j'avoue que je referme ce bouquin avec beaucoup d'incompréhension…
C'était pourtant bien parti : critique unanimement dithyrambique sur « le masque et la plume » et « la grande librairie », pédigrée littéraire prestigieux, c'est donc avec joie et enthousiasme que je suis partie à la découverte de cet auteur et de son gros pavé de 600 pages.
Le début est sympa, quoique la plume déroutante (le « participant palpable » ? vraiment ??), l'atmosphère se crée naturellement, on est dans l'ambiance « Get into the groove » des années post disco.
Puis….ça n'avance plus. Ça patine sévère, le récit évoque péniblement les terribles et effroyables « événements de l'automne 81 » et la présence d'un tueur en série surnommé « le chalutier » de façon extrêmement diluée et sans aucun rythme. Ça parle surtout de sexe, de drogues, de cul, de relations homosexuelles sans aucune pudeur, d'amitiés de « la haute » de Beverly Hills, et puis aussi….de sexe, de drogues , de cul, de relations homosexuelles sans aucune pudeur, d'amitiés de « la haute » de Beverly Hills etc.
On s'ennuie, les 600 pages avancent de moins en moins vite et finissent par décourager le lecteur.
Je l'ai abandonné après 235 pages, mais j'enrageais tellement d'avoir perdu mon temps et étais tellement abasourdie de réentendre les éloges des critiques « autorisées » que je l'ai repris. Et fini.
Mon avis final : le récit est resté englué dans une compote collante faites de considérations inintéressantes, la fin est nébuleuse, et la plume est définitivement problématique.
Bilan : grosse déception !
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PANNE DES ANNÉES 80

Bret Easton Ellis dans un éclairant avant-propos relate l'impossibilité qu'il a longtemps vécu à sortir ce livre. Et nous de nous interroger : ce qu'il a traversé dans son adolescence, est-ce avéré ? Comme toujours, les frontières entre véracité et romanesque se troublent chez l'enfant terrible des lettres américaines.

Nous, enfin je, je fais face à un problème qui fait lui aussi dans l'insurmontable. On s'en fout non ? Et d'ailleurs que se passe-t-il vraiment de si fascinant dans l'adolescence perturbée et dorée de Ellis ? le mot clé est dorée.

Si on descend de quelques barreaux l'échelle sociale, la litanie de bitures à la bière low-cost n'aurait pas cette patine, pas vrai ? Remplacer les boites chics par le troquet du coin pour peupler ses insomnies, c'est comme permuter l'hélicoptère du millionnaire sado par le mobil-home du prestataire social : ça le fait moins. En violence comme en tout, le style a son importance.

Le jeune Brett finira bien par rencontrer ce tueur en série qui bouleversera son existence. Là ? Ah non. Encore une nuit à se griller les neurones, une journée à préparer la nuit qui se profile. C'est un gros roman sur l'inanité ces Éclats. Et le fond est en parfaite adéquation avec la forme.

Un gros roman car il a l'art du délayage l'ami Bret. C'est tout autant une playlist Spotify qu'un roman. Si vous êtes fan de la musique des années 80, composé au Bontempi ou sur un Simon, savez le jouet aux trois touches et trois couleurs, avec une boite à rythmes en roue libre, c'est l'éclate totale.

Je n'en peux plus de ce revival tendre et nostalgique des années 80, ça me gonfle. Une musique de dépressifs qui découvrent le lien entre index et synthé, une décoration intérieure en chute libre... Moi aussi je suis un enfant des années 80, laissez mon enfance tranquille !

Bref, que s'est-il passé de si traumatique dans les années 80 de Bret Easton Ellis ? Je ne sais pas, je me suis endormi avant.

On devrait toujours se fier à ses avant-propos...
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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