Moins que zéro

Un portrait désepéré de la jeunesse dorée californienne au milieu des années 80. Il ne se passe pas grand chose dans ce roman. le début est prenant, car original, mais on sombre peu à peu dans l'ennui. Marquant, tout de même.

Livre incroyable qui décrit superbement une jeunesse dorée en perte de repères. Ecriture sobre qui nous plonge directement dans le vide vécu par ces adolescents en perdition. A lire, à relire.

J'ai commencé à lire la bibliographie de Ellis dans l'ordre afin de vraiment bien comprendre l'auteur. Ce premier roman démontre la classe privilégiée de LA, accumulant les excès et les consommation de cocaine, ca devient quand même amusant, mais la fin reste selon moi tout de même incroyable. Est-ce que ca vaut donc le détour? le fait est que cela m'a pris quelques jours pour m'en remettre, me questionnant à quel point l'auteur décrit la scène de la fin comme une réalité quelconque. À lire, peut-être...

Ecriture dure à suivre, on a du mal à se repérer dans les personnages, le style est parfois un peu exagéré notamment dans les dialogues exemple: "Ne pars pas, elle dit". Pas d'intrigue réelle...

Bien que j'aime beaucoup Bret Easton Ellis, j'ai de la difficulté à comprendre pourquoi c'est LE roman des années 80. C'est peut-être un bouquin qui a mal vieilli ou peut-être aussi suis-je trop jeune n'étant même pas encore adolescente dans les années 80.

Dans ce livre de Bret Easton Ellis, nous suivons Clay lors de son retour de l'université pour les congés de Noël. Ce dernier retrouve ses amis et leurs journées se suivent et se ressemblent : joints, rails, sorties....Tous vivent dans le luxe et la débauche. Des parents absents, des amis à la dérive, Clay va vite perdre pied dans ce retour à son ancienne vie.
La violence est omniprésente et, comme Clay, le lecteur devient spectateur d'un film dont on sait déjà que l'issue sera tragique.
C'est un livre dont on sort fatigué, amer. Comme Clay on se dit que ces gosses ont tout pour réussir, et pourtant ils s'enfoncent au fur et à mesure que les pages se tournent.... La seule issue pour Clay est son retour à l'université, très loin de L.A.

Prendre son pied en lisant l'ultra-glauque... Extraordinaire sensation!

Ce livre ne m'a pas plu. En effet, je n'ai pas réussi à entrer dans l'univers proposé par l'auteur. J'ai estimé que le texte était trop descriptif et manquait d'actions. Cela a provoqué en moi une perte d'intérêt pour le livre, car j'ai fini par m'ennuyer et me lasser. Je pense aussi que le sujet choisi par l'auteur ou du moins la façon par laquelle il a été traité ne m'intéresse pas. de plus, je n'ai pas apprécié certaines scènes que j'ai trouvées choquantes. Cependant, j'ai bien aimé les flash-back (en italiques dans le texte) qui marquent une pause dans l'histoire et montrent le narrateur qui se remémore des moments de sa vie passée avec sa famille ou sa petite amie. Toutefois, même si ce roman ne m'a pas convenu, d'autres lecteurs sauront sûrement l'affectionner puisqu'il a déjà connu un succès en France. Je vous invite donc tout de même à le lire pour vous faire votre propre avis et découvrir un nouvel auteur.

Vous me direz quoi de mieux que de découvrir un auteur avec son premier roman? hum pas si sûr !!

Style d'écriture spécial, mais audacieux, je trouve néanmoins les personnages peu attachants voir agaçants. Trop de dialogue et peu de profondeur. Avis mitigé.

"J'ai débarqué, je suis allez chez X, il y avait Y et Z, on a bu, on s'est drogué, on a baisé, on s'est réveillé le lendemain avec la langue collée au palais. Puis on est allé chez Z, il y avait Y et X, on a bu, on s'est drogué ect..."

Après 50 pages à tourner en rond de cette manière j'ai laissé tomber, merci bien.

C'est simplement le récit de gosses pourris gâtés qui noient leur mal-être existentiel dans la drogue et le sexe, avec des sursaut de sensibilité ou d'humanité où l'on tombe dans le Holden Caulfield en moins bien écrit.