White

Ce livre était pourtant prometteur. Cette plongée dans les pensées de Bret Easton Ellis aurait pu être passionnante. Malheureusement je ne peux que constater que je me suis ennuyé une grande partie du temps consacré à cette lecture.
En cause : des pages et des pages de ratiocinations sur les réseaux sociaux et sur la politique de Trump. Franchement, quel intérêt de relancer des polémiques à base de tweets périmés depuis longtemps ?

J'ai nettement préféré les passages consacrés à ses admirations (souvent mêlées d'acidité). Je regrette qu'il n'y en ait pas plus à propos de littérature. Seuls Joan Didion et David Foster Wallace y tiennent une place un peu développée. Quant aux portraits de comédiens du passé et du présent, bien peu me disaient vaguement quelque chose… Mais je juge cela plus intéressant que le compte rendu pénible de ses tweets les plus assassins et des réactions qu'ils ont suscitées.

Visiblement Easton Ellis n'est plus en mesure de sortir de cette pseudo-posture de grande gueule dont l'avis compte encore dans ce nouveau monde entièrement fait d'apparences, inlassablement commentées et contre-commentées… C'est bien dommage que le romancier doué qu'il était en soit réduit à publier ce texte ni fait ni à faire.

Merci aux éditions Robert Laffont et à NetGalley de m'avoir donné accès à l'édition numérique de ce livre.

J'aurais peut-être mis trois étoiles si je l'avais lu à sa sortie, en 2019. Parce que depuis le covid et autres sont passés par là. Et ont rendu d'autant plus lointains ces propos, idées et retours sur polémiques et "oeuvres" (les siennes et d'autres).
Je reconnais à Bret Easton Ellis qu'il dit ce qu'il pense et qu'il semble assez capable de garder sa ligne à défaut de sa langue.
Mais que dit-il... Pas grand chose en fait. Je ne retiens que le fait qu'il considère les humains (essentiellement les occidentaux voire essentiellement américains) comme des enfants qui refusent de grandir et n'acceptent aucune frustration, aucun mot qui va à l'encontre de leurs désirs, et des désirs qui en plus sont fabriqués. Là-dessus, on ne peut pas dire qu'il a tort.
Pour le reste, c'est une série de réflexions plutôt nombrilistes qui ne font pas avancer grand chose.
On parle de génie, d'écrivain exceptionnel, je ne le vois pas, je n'arrive pas à le ressentir. Pour moi ça ne vole pas aussi haut que tout ce qu'on fait graviter autour, tout ce qui en est dit, intellectualisé...
Bret Easton Ellis existe et c'est très bien ainsi, qu'il continue à dire et faire ce qu'il veut, pour moi ça ne change rien grand chose à mon existence. Ni je crois à de vraies lames de fond transformatrices de ce monde qui a perdu tout contact avec le naturel.
Soit. Blablabla.

Très déçu de ce livre qui est très prétentieux selon moi

En effet je suis très déçu par ce livre qui se répète beaucoup malgré des passages intéressant sur l'évolution de la société américaine

Je me suis lasse de ce livre sans réel intérêt qui a pour but surtout de flatter l'orgueil de l'auteur du livre Breat Easton Ellis très loin de ses romans d'origine (american psycho)

J'ai survolé le livre tellement que l'auteur se répétait

Après une centaine de pages lues parfois en diagonale sur les différentes et innombrables rencontres de BEE avec des stars, producteurs, réalisateurs, écrivains, etc étasuniens que je ne connais pas pour la plupart, après l'évocation de nombreux films avec études comparatives et critiques- films que je n'ai pas vu pour la grande majorité- nous avons quelques réflexions intéressantes sur la "communauté" gay, terme non adapté si j'ai bien compris, sur les effets des réseaux sociaux qui polarisent la pensée, la dictature du like, sur l'hypocrisie du politiquement correct et la violence des échanges à l'encontre de ceux qui vont à contre-courant. Mais voilà tout ça noyé dans une quantité de références inimaginables qui me rendent la lecture du livre totalement indigeste. le microcosme hollywoodien ne m'intéresse pas du tout. le suis allée jusqu'au bout du livre parce qu'on me l'avait offert ( presque du politiquement correct ) sinon comme pour Lunar park j'aurai abandonné. Décidément BEE, écrivain majeur de sa génération selon la page de garde, n'est pas pour moi.

C'est le premier livre de BEE que j'aie lu. le dernier. J'ai terminé péniblement ce livre pour voir si ça allait quelque part mais non... La première moitié du livre a été la plus dure: elle consiste en un ensemble d'anecdotes mondaines sans aucun intérêt sur des célébrités connues uniquement des américains, et encore, visant sans doute à montrer l'aspect superficiel du show-business. Si oui, on le savait déjà et ce n'est pas la peine de nous l'infliger sur cent-cinquante pages, si non, alors BEE pense que ces anecdotes sont intéressantes et là c'est grave...
La deuxième moitié dénonce la bienpensance totalitaire de gauche, le délire anti-Trump des élites culturelles américaines. Je suis d'accord avec le constat, mais ça reste là aussi assez superficiel, un amoncellement d'anecdotes sans grand intérêt.
Nul...