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Merci @paroles pour m'avoir donné l'envie d'avoir envie de lire ce Livre ; -) ... Hélas la chaussure n'était pas à mon pied !! Alors très exactement, c'est vraiment l'histoire d'une portée de petits Lions… Je n'ai pas trop compris pourquoi l'Auteure nous amenait par-là, si ce n'est pour faire une métaphore (filée ?)(effectivement !) ? Non mais, c'est jute le premier chapitre !! Après, c'est l'Histoire de Léo (Hum une petite consonance ?)… Il a une liste interminable d'amis et, chers Lecteurs, eh oui encore une fois je déplore le manque de dialogues. C'est même LE gros défaut Du Livre. J'en ai lu 50 pages puis j'ai cherché en vain des Lignes de dialogues. Pour quelqu'un comme moi qui ne jure que par les dialogues, c'est l'échec Fatal… En tout cas le héros est en toute musicalité !! ; -) … L'histoire continue toujours pareil, de gros pavés de texte de descriptions, des phrases de musiques citées pour coller au contexte, et des personnages muets… Finalement, je vais être assez dur, mais on peut dire que le Livre Tourne en rond.
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Une lecture de vacances, une seule ! Mais qui fait son poids : 1108 pages. le courant continu des pensées d'une ménagère de moins de cinquante ans, plutôt stressée et désabusée, vivant dans l'Ohio, et élevant quatre enfants dont une ado plutôt irascible.
Tout en préparant des canapés et autres friandises pour une réception (réception qui au final n'aura pas lieu), notre mère de famille laisse ses pensées divaguer sur des sujets aussi variés que la mort de sa mère (dont elle ne s'est jamais remise), son enfance avec sa soeur et son frère, la série des Ingalls et leur petite maison dans la prairie, l'éducation des enfants, la politique foutraque de Trump, l'Obamacare, la pollution de l'eau, de l'air, son poulailler, les multiples agressions aux armes à feu, son mari Leo, son ado Tracy qui lui reproche tout, son cancer dont elle est sortie, des chansons, des livres (qu'elle n'a jamais le temps de lire), les films qu'elle regarde tout en confectionnant ses tartes tatin, tartes qu'elle vend dans les environs et qu'elle doit livrer tout en conduisant ses enfants à la crèche, à l'école ou à leurs différentes activités extra scolaires…
Tout cela dans une longue logorrhée sans point, où les idées s'enchaînent comme lorsqu'on refait le monde, entre potes, sans limite. Une seule notion, une sorte de mantra, fait repartir la machine à penser qui commence inéluctablement par ces mots : le fait que… Une longue logorrhée qui s'explique par un rebondissement inattendu, au détour d'une phrase et sous une pluie de pommes !

C'est très déstabilisant au départ et j'avoue avoir pensé arrêter la lecture, perdue dans le tourbillon des pensées. Mais un je ne sais quoi m'a clouée à la porte du frigo jaune et je n'ai ensuite pas pu refermer cette lourde porte (je rappelle 1108 pages à digérer) tant les ingrédients à l'intérieur donnaient irrémédiablement le goût d'une Amérique, dans toute son âpreté : pollution, armes à feu, éradication des Indiens, racisme, violence… Une Amérique dont on sent bien que l'auteure ne supporte plus, ne reconnaît plus.
Et toutes ces réflexions arrivent au détour d'un mot, d'une allitération, d'une conjonction de pensées, sans que le lecteur ne voit arriver l'impact, ni même parfois l'humour qui surgit dans ce maelström de mots.
Les seules interruptions, plutôt courtes, sont celles apportées par l'observation d'une lionne d'Amérique (couguar) qui élève trois lionceaux et les difficultés qu'elle rencontre pour les protéger et les maintenir en vie. Quel parallèle ! Mais il faut avouer que du point de vue humain ou animal, la mère connaît les mêmes angoisses.

Bref ! Mais est-ce vraiment le mot qui convient… Un très bon roman qui nous parle de la difficulté d'être mère dans une Amérique de tous les excès.
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Voilà un "roman fleuve", c'est le moins que l'on puisse dire !
J'ai aimé tout d'abord ce jaune bien vif de la couverture (je ne découvre qu'à l'instant qu'il s'agit d'un frigo avec la poignée, c'est fou, je n'y avais absolument pas fait attention !!!), ce titre, intrigant, si éloigné de la thématique de la quatrième de couverture, a priori, son épaisseur, je vous l'avoue, me refroidissait un peu (ahh, le frigo!)...
J'ai été -décidément!- un peu lente aussi à prendre conscience de l'exploit de la forme voulue par l'auteure : quasiment 100 pages, en... une seule phrase !!! Je cherchais naïvement la fin du chapitre pour voir où je m'arrêterais pour une première entame... mais ne l'ai point trouvée, loin s'en faut ! du coup, là j'étais plutôt mitigée, sceptique devant cette drôle d'idée. Puis, j'ai lu. J'avoue, j'ai dû me prendre par les yeux, car ce gros frigo m'était fermé de manière assez hermétique, dur dur d'y mettre vraiment le nez, d'en percevoir tous les mets cachés. Mais, finalement, au bout, tout de même, de quelques 100-150 pages d'effort laborieux, ça y est, je suis tombée dedans, j'ai plongé dans cette écriture rafraîchissante, tellement originale, cette richesse de thématiques abordées, cette sensibilité, cette justesse de ton, cette habileté à tout dire tout en taisant les choses... J'en suis sortie, comme je l'aime après une lecture forte : remuée, interpelée, pleine d'admiration.
J'espère que cette petite tartine vous aura donné l'envie d'entrouvrir ce beau frigo littéraire, car, même s'il se mérite, vous pourrez en savourez chaque saveur distillée au gré de ces très belles pages.
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le fait que sa mère est morte ça l'a brisée le fait qu'elle vit dans l'angoisse d'une nouvelle tuerie, le fait que l'eau et l'air sont pollués, le fait qu'une couguar vadrouille en liberté et terrorise la population, le fait qu'elle passe sa journée à faire des tartes, des roulés à la cannelle en s'occupant de quatre enfants, le fait qu'elle est épuisée par tout ça...
On entre dans ce récit spiralaire fait d'énumérations, d'associations d'idées, d'allitérations, de souvenirs, de passages de films et chansons... mené en parallèle du récit de cette couguar qui quadrille le territoire à la recherche de ses petits dévoilant par son regard l'absurdité de ce monde.
Extrêmement touchant tant elle semble livrer ses pensées sans filtre. Pendant plus de mille pages, elle m'a accompagnée et m'accompagnera longtemps.
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Le fait qu'au début ce roman m'a bien aidé à m'endormir, le fait qu'après quelques centaines de pages, j'ai commencé à discerner une trame et que les épisodes animaliers m'ont bien aidé à reprendre pied, le fait que l'auteure mentionne plusieurs fois les puzzles que la locutrice aime faire, le fait que dans les 100 dernières pages soudain apparait le motif global de ce puzzle avec chaque détail à sa place...
Magistral !
Merci à Claro
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Je capitule ..je n'en peux plus de ce bouquin ! . .
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Lorsque j'ai acheté ce livre, j'avais feuilleté quelques extraits en ligne, et je m'étais dit que ("oh, un livre sans point, mais quelle belle idée originale; oh, une critique de la société contemporaine allusive, sous forme d'allégorie; oh, une légèreté de lecture par une anarchie particulière et amusante de mots") ce devait être tout simplement encore un chef d'oeuvre incompris! Quelle ne fût pas mon erreur...

Des livres, j'en ai lu beaucoup dans ma vie, des très longs et des très ennuyeux, de la bible jusqu'aux grandes encyclopédies... Mais alors celui-là, vraiment, + de 1000 pages indigestes et sans aucun intérêt, je ne sais même pas comment j'ai pu trouver la persévérance de le lire jusqu'au bout, mais en tout cas, je l'ai fait, et il m'a vraiment (mais alors vraiment!) fallu me faire moi-même violence pour y parvenir...

Je dois dire que j'ai habituellement un très grand respect pour les livres, que je distribue d'ailleurs toujours gratuitement, autour de moi, lorsque je les termine... Mais alors celui-là, je l'ai jeté à la poubelle (à défaut d'avoir une cheminée pour au moins servir à me réchauffer), tellement il n'avait même pas eu le mérite d'être donné...

Il est extrêmement rare que j'écrive des commentaires, mais là, je me suis dit qu'il en allait presque de la sécurité publique.

Franchement, JE VOUS LE DÉCONSEILLE FORTEMENT!
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Grosse déception. J étais attirée par ce concept de roman flux de conscience. Mais après 400 pages du rituel " le fait que" impossible d aller plus loin.
La construction narrative qui imbrique les souvenirs de la narratrice a son quotidien avec ses enfants et a ses opinions politiques/ ecologiques etc. Fait ressembler le tout à une longue liste rarement pertinente ou intéressante.
On est bien loin de Mrs Dalloway, auquel le roman était comparé dans les Inrocks.
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Un livre époustouflant, 1000 pages durant lesquelles les pensées d'une femme, mère, la cinquantaine sont égrenées. Cela peut paraître rédibitoire mais pas du tout ! Il y a un rythme, un jeu avec les mots, les concepts qui happe le lecteur ainsi que toutes les thématiques aussi diverses que variées qui sont abordées : l'histoire, la politique, les phénomènes de société, la musique, la cuisine, le cinéma mais aussi l'environnement, plus étonnant : la réalité virtuelle, la sexualité, les blasons. On est complètement immergé dans ces pensées virevoltantes qui nous touchent systématiquement : les souvenirs d'enfance, l'absence des parents, ses propres relations parents/enfants. L'originalité tient aussi avec l'histoire parallèle de la femelle couguar qui tient en éveil et émeut tout autant. A lire même s'il faut s'accrocher !
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C'est extrêmement rare que j'abandonne un livre mais là au bout d'environ 80 pages j'ai craqué !!! j'attends encore la première phrase et ne suis pas encore rentré dans la tête de l'auteur. Trop complexe pour moi. Je n'ai ni le temps ni l'énergie. C'est sûrement un exploit littéraire mais il faut aussi savoir respirer de temps en temps et laisser l'imaginaire envahir notre esprit sans être obligé de se torturer le cerveau.
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