ELLROY essaie de nous faire croire que nous sommes dans l'histoire ; en fait ce n'est qu'une fiction et nous sommes pleinement dans l'approximation.
ELLROY essaie de nous faire croire que sa vision des choses est l'histoire, mais non, ce n'est que sa vision des choses traduite de manière totalement subjective.
ELLROY s'inspire de faits « historiques », mais son roman ne l'est pas du tout.
les Kennedy, la Mafia, le FBI, la CIA, Cuba. : au coeur de tout cela, comme toujours la quête du pouvoir quel qu'en soit les moyens
Ellroy est plutôt « gentil » avec Jack et Bobby Kennedy, disons qu'il ne leur enfonce pas trop la tête sous l'eau, c'est dommage, il aurait été intéressant de mettre en avant le côté obscur de cette famille, qui dès le départ, notamment avec le paternel, a côtoyé tout de suite les gens peu recommandables pour s'assurer du succès qui mène au pouvoir.
Les grands clichés :
Mafieux – réels ou fictifs – sont décrits comme abrutis.
Les extrémistes de droite, les membres du Ku Klux Klan sont définis comme des bandes de tarés
Hoover est un monstre qui est obnubilé par les communistes et autres atteintes à la constitution américaine. Sans parler de sa vie privée, il est pourtant reconnu aujourd'hui, comme avoir été le meilleur directeur du secret américain.
James Ellroy passe à la moulinette de sa sagacité, son acidité, sa férocité, sa prose satirique, sa plume caustique s'en donne à coeur joie.
On sait que la réalité ne s'est pas passée comme cela. Certains personnages sont devenus des mythes, d'autres des pourritures et pourtant...quand l'histoire est fabriquée...
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