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3,42

sur 190 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'attendais plus de ce roman de la musicienne et psychothérapeute néerlandaise Anna Enquist, dont j'avais aimé "le retour".
Trop d'éléments négatifs s'entremêlent et alourdissent le récit : vieillesse, chômage, corruption, détresse infinie d'un couple en deuil de deux enfants, trop c'est trop.
L'idée de résilience et de rédemption par l'amitié et la beauté absolue de la musique n'est pas aboutie et la fin rocambolesque ajoute à mon sentiment de déception.
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Dans ce le livre, Anna Enquist dénonce le système de santé hollandais, particulièrement déficient à l'égard des personnes âgées, et l'anémie du budget consacré à la culture.
le roman est centré sur quelques personnages dont les 4 membres d'un quatuor. Parmi eux, un couple, Caroline qui est médecin et Jochem luthier. Ils ont perdu 2 ans auparavant leurs fils de 10 et 11 ans dans un accident d'autocar lors d'une sortie scolaire et depuis, ils ont beaucoup de mal à se remettre de ce drame. La musique par son pouvoir apaisant et sa force vitale, leur permet de d'alléger le poids de leur douleur.
J'aime habituellement beaucoup Anna Enquist, sa finesse d'analyse, sa sensibilité musicale et son sens de la mise en scène. D'où ma déception avec Quatuor que j'ai trouvé ennuyeux, sans ressort ni tension dramatiques. le livre passe d'un personnage à l'autre mais aucun n'a de réelle profondeur. Il reste à la surface des choses sans creuser ce qui mérite de l'être comme par exemple, la relation à l'intérieur du couple en deuil.
L'auteur s'attarde beaucoup sur les répétitions du quatuor qui n'ont d'intérêt que pour les passionnés de musique ou les initiés. Ceux qui ne le sont pas s'ennuient et trouvent trop démonstrative son insistance à montrer les bienfaits de la musique sur les êtres blessés.
La fin ne rachète hélas pas l'ensemble. Elle est rocambolesque et confine plutôt au ridicule par son manque de crédibilité.
C'est pour moi un roman raté. Je suis très déçue compte tenu de la qualité des précédents mais j'espère être reconquise au suivant.
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Un conseil qui serait à donner aux personnes qui s'apprêteraient à lire ce livre : arrêtez-vous au chapitre 42. Les 50 dernières pages n'ont rien à voir avec ce qui précède. L'auteur a sans doute greffé cet appendice pour justifier qu'on puisse présenter son roman comme un « thriller âpre et violent », comme l'indique la quatrième de couverture, peut-être est-ce une réclamation de l'éditeur. Elles sont d'un intérêt plus que limité, on a lu cent fois le même genre de scènes dans d'innombrables romans plus ou moins noirs ; ici elles ont surtout le défaut de brutalement gommer tout que le roman avait pris tant de peine à construire. On commençait à s'attacher aux personnages, on appréciait de plus en plus l'originalité du sujet, on participait avec de plus en plus de plaisir aux répétitions du quatuor, (bonheur trop rare de lire quelque chose d'un peu consistant en rapport avec la musique classique!) et même la situation de Caroline et de Jochem (un couple venant de subir un deuil terrible), malgré le râbachage dont elle fait l'objet dans la littérature contemporaine, était traitée avec une justesse de ton émouvante, sans parler de cette description pessimiste et instructive de certains aspects méconnus de la politique néolibérale…
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J'ai tout lu. Alors que je suis plutôt du genre à abandonner quand ça m'ennuie.

Ou presque...

J'ai sauté des passages.

Mais j'étais intrigué, ça va où ? Eh, bien, pas très loin. La chronique de moeurs est vraiment faiblarde et quand ça tente une percée vers le thriller, ça devient carrément nul.
Le personnage de Reiner et de Djamil sauvent un peu la mise. J'étais content de les retrouver, la parano de Reiner est assez bien rendu. Pour le reste...

Ah si, ça donne envie d'écouter le quatuor n°15 de Mozart. Mais il y a certainement d'autres moyens d'y parvenir qu'en s'enfilant trois cent pages platement naturalistes.
Lien : https://www.tristan-pichard...
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Le virage politique tenté par Anna Enquist est mal maîtrisé à mon sens. A l'évidence, elle pointe les dérives possibles, probables?, de la société occidentale contemporaine. Mais je préfère largement son acuité psychologique à son analyse sociétale. La mayonnaise ente les deux ne prend pas dans Quatuor, les événements sont juxtaposés les uns à coté des autres, sans vraiment parvenir à s'enrichir les uns les autres. A l'inverse, les personnages sont plutôt bien plantés, et l'univers musical est parlant, presque sonore.
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