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Citations sur La mort est parfois préférable (38)

Yan contourne son lit, ouvre son armoire dissimulant son « baby coffre-fort ». Elle compose le code.
Un léger clic se fait entendre, lui permettant de récupérer son arme de service.
Il est temps d’aller bosse
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La poignée avait commencé à descendre, puis plus rien. Une sueur froide perlait sur son front. Elle était pourtant sûre de ce qu’il y avait de l’autre côté. Elle n’avait aucune raison de ne pas croire ses collègues. Une personne décédée gisait dans cet appartement. Et s’ils le disaient, c’est que c’était vrai. Elle avait sursauté et la peur s’était amplifiée quand la poignée, toujours de l’intérieur, s’était remise à bouger de haut en bas, cette fois d’une manière frénétique.
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Son esprit cartésien s’était évaporé en une fraction de seconde pour laisser place à une trouille viscérale, telle une terreur enfantine. C’est dans ces moments-là qu’un sentiment irrationnel se manifeste. Son cœur battait à cent à l’heure, et pas seulement dans sa poitrine. Dans ses tempes, aussi.
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L’apprentie policière avait reniflé en fronçant le nez. Rien de particulier. Peut-être que le cadavre est frais… Cette foule de sentiments s’entrecroisait dans son esprit. Elle continuait à fixer cette porte comme si elle pouvait l’aspirer dans une dimension parallèle. Et si le cadavre n’était pas tout à fait… mort ?
BAM !…
Yan avait poussé un cri complètement incontrôlé.
Quelqu’un venait de donner un grand coup dans cette fameuse porte. Quelqu’un qui était… à l’intérieur
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Derrière cette porte, il y avait un cadavre. C’est la seule chose qu’elle savait. Mais dans quel état ?
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Il s’échappa du foyer familial dès qu’il en eut l’occasion. Quelques années plus tard, son père quitta cette terre, emportant avec lui les mots de réconfort et de compréhension que son fils aurait aimé entendre.
Le jour des obsèques, il se rendit dans la chambre parentale, cherchant la fameuse chevalière en or. Il tenait plus que tout à la retrouver. Elle symboliserait désormais sa revanche sur ce père l’ayant rejeté toute sa vie. C’est sa mère qui la lui remit. Sans rien dire, elle savait la signification de cette bague et quelle satisfaction ce serait pour son fils de la posséder.
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Yan contourne son lit, ouvre son armoire dissimulant son « baby coffre-fort ». Elle compose le code. - Un léger clic se fait entendre, lui permettant de récupérer son arme de service.
Il est temps d’aller bosser.
Une caresse à Guizmo, son masque de jovialité parfaitement posé, et elle claque la porte de son appartement avant de sortir dans la grisaille d’une Lille morne et froide.
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Un peu revigorée par la douche, elle se pare de ses artifices, structure sa coupe en l’ébouriffant un peu et retourne devant le miroir de la salle de bains. Elle sourit à son image, satisfaite de cette nouvelle couleur de cheveux qui apporte un reflet bleuté à son noir corbeau.
Reste maintenant à cacher ses cernes, résultat d’un déficit évident de sommeil. Le charbonneux de son maquillage dissimule le gonflement de ses yeux d’avoir encore pleuré. Tout le secret est là. On creuse en étalant un fard gris ou noir. C’est imparable.
Enfin, la touche finale, mais pas la moindre : les bagues imposantes qu’elle passe à ses doigts longs terminés par ses ongles laqués de noir.
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D’un geste précis, elle attrape une plaquette d’antidouleurs sur sa table de chevet, et gobe un cachet. Elle n’a même plus le courage d’aller chercher un verre d’eau, elle le croque directement. Le goût amer et dégueulasse se répand sur ses muqueuses. Il déforme ses traits d’une grimace. À défaut de voir disparaître sa souffrance, le médicament l’atténuera quelques heures, jusqu’à la prochaine fois.
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Paralysée, je porte de nouveau mon regard sur mon assaillant. Il a disparu. Je le cherche. Ma respiration se bloque, sans doute la douleur mêlée à cette peur qui me prend aux tripes.
Comment s’est-il volatilisé aussi vite ? Maintenant seule dans cette ruelle, j’ai terriblement chaud.
Je pose ma main au niveau de la blessure. Pas de sang ni de plaie. Uniquement cette pointe de douleur, si horrible qu’elle me force à me plier en deux. Mes jambes menacent de céder, ma vision se trouble.
Les ténèbres m’enveloppent tout entière…
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