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Citations sur La mort est parfois préférable (38)

L’homme profite de ma confusion pour plonger la lame dans mon ventre. Chaque millimètre qui s’enfonce dans ma chair provoque une souffrance si intense que je hurle de douleur. Je sens les tissus se déchirer au passage de l’acier effilé.
Mon souffle se coupe alors qu’il plante son arme jusqu’à la garde.
Mon regard reste accroché au sien comme un défi. J’observe son sourire mauvais. Pourquoi me fait-il cela ? Ce n’est pas la première fois que je le croise. Je souffre le martyre. Je ferme les yeux. Les larmes qui y stagnaient se mettent à couler. Mon visage tourné vers le ciel, j’attends un apaisement quelconque qui ne vient pas. Au contraire. C’est de pire en pire. L’élancement se propage jusque dans ma cuisse droite, j’ai envie de crier.
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Je devrais agir, sauf que je suis happée par ce regard étrange. Il m’hypnotise presque, se dresse devant moi, un couteau prolonge sa main
Je veux saisir mon calibre, mais l’étui est vide. Quoi ?! Instinctivement, je jette un coup d’œil à mon ceinturon. Il a dû tomber pendant ma chute.
L’homme profite de ma confusion pour plonger la lame dans mon ventre. Chaque millimètre qui s’enfonce dans ma chair provoque une souffrance si intense que je hurle de douleur. Je sens les tissus se déchirer au passage de l’acier effilé.
Mon souffle se coupe alors qu’il plante son arme jusqu’à la garde.
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Les yeux rivés sur mon agresseur, je recule jusqu’au mur derrière moi. Je devrais agir, sauf que je suis happée par ce regard étrange. Il m’hypnotise presque, se dresse devant moi, un couteau prolonge sa main
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À un moment, il est au bout de la rue et l’instant d’après, il est si proche que je peux sentir son haleine fétide
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Il s’approche de moi, le couteau en avant, menaçant.
Sous la lune blafarde, je le poursuis à un rythme effréné jusqu’à me retrouver dans une rue lugubre et mal éclairée.
Je l’ai perdu. Il est où ?
Une averse récente a transformé les pavés en véritable patinoire, et mes chaussures de ville n’accrochent plus le bitume, au point de me faire glisser et tomber.
C’est pas le moment, merde !
Je me relève rapidement et tourne sur moi-même, cherchant le fuyard. Je mets quelques secondes à reprendre mes esprits après ma chute, mais je suis prête maintenant.
J’avance lentement dans le passage, tous mes sens en alerte. Une goutte de sueur dégouline dans le bas de mon dos et s’écrase sur la ceinture de mon pantalon.
Et je le vois. Il est sorti du coin le plus obscur de la rue et il revient sur ses pas. Mon instinct me souffle que les rôles se sont inversés. De chasseur, je suis devenue gibier.
Comment peut-il se tenir aussi près de moi ? C’est comme si je venais de louper une séquence de film.
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La scène de crime présumée se situe à deux pas du Quai des Bananes, un bar à cocktails que Yan aime fréquenter de temps en temps. En un clin d’œil, elle voyage vers les couleurs et la musique de Cuba.
Bon, c’est pas l’heure de rêvasser, mais plutôt celle de sauter dans la « panoplie PTS » : combinaison blanche, charlotte blanche, masque blanc, gants et les so glamour surchaussures, blanches évidemment. […]
Une montée d’adrénaline pointe, accompagnée d’un léger stress. Que vont-ils trouver sur place, dans quel état ?... et en combien de morceaux ? Ce sentiment, toujours présent, Yan n’ose l’avouer à personne, de peur de se faire chambrer par les gars.
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La "blessure" est toujours présente mais elle sait que c'est dû à la contrariété, à la maladie, à la douleur. Elle est de plus en plus perméable à des sentiments comme la tristesse ou l'abattement. Elle met pourtant toute son énergie à ce que rien ne transparaisse. Force est de constater que plus le temps passe, plus c'est compliqué.
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Je te savais forte, mais là je reconnais que je suis face à une guerrière.
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L’odeur d’essence, là, en plein sur la Grand-Place de Lille, juste devant l’ex-café Leffe où Yan avait bu sa première bière belge. L’image de cette Kwak, dans ce verre improbable posé sur son socle en bois. Le passage fatidique de la boule : elle avait penché un peu trop vite le verre et avec l’appel d’air, plaf ! Le liquide ambré l’avait aspergée et ils avaient ri à s’en décrocher la mâchoire…
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Son chef et ses collègues la traitaient comme une moins que rien. Elle faisait bien son travail, mais plus ils étaient sur son dos, plus elle cumulait les erreurs. Ça devenait un cercle vicieux. Pour finir, ils lui envoyaient ses dossiers à la figure en lui répétant que tout ce qu’elle faisait était “de la merde” ! Elle encaissait ce genre de paroles chaque jour ! J’étais la seule à la soutenir, à faire attention à elle, mais… je suis divorcée, j’ai trois enfants… Je ne peux pas me permettre de perdre mon travail. Vous saisissez, cette fois ? J’ai fait ce que j’ai pu pour l’aider.
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