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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Au commissariat de Lille, le major Yan Lebrun et son coéquipier surnommé « Granule » enquêtent sur le meurtre d'un journaliste à sensations retrouvé en piteux état à son domicile. Parallèlement, Brath leur collègue et ami, s'occupe lui du suicide d'un veilleur de nuit qui aurait orchestré sa mort de façon aussi étrange que spectaculaire puisqu'il a été retrouvé décapité dans sa voiture. Tous trois sont très proches. Pourtant Yan leur cache ce qu'elle appelle « l'araignée », un mal insidieux qui se manifeste de plus en plus souvent et fait de son quotidien un enfer.

On suit les deux enquêtes pas à pas, avec leurs lots de questions, on assiste aussi aux autopsies en récoltant les infos qu'elles délivrent… et j'avoue que l'écriture très immersive de Sacha Erbel m'a donné l'impression de faire partie intégrante de cette équipe. On découvre comment chacun d'eux essaie de se protéger des horreurs auxquelles le métier le confronte et on est même surpris qu'ils arrivent à garder cette part d'humanité et d'empathie qui les rend tous les 3 si attachants.

Pourtant, si les enquêtes restent le fil conducteur de ce roman, c'est cette fameuse « araignée » qui va lui voler en partie la vedette. Elle et peut être aussi la mélancolie, sujets que l'autrice a voulu développer, nous révélant ainsi les ravages qu'elles produisent, et les thérapeutiques employées pour les combattre.

Autant dire que l'autrice, en glissant la maladie et ses effets dévastateurs dans son intrigue, a fait de ce polar, un thriller psychologique particulièrement réussi et captivant à souhait.
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Très belle découverte du salon de Nemours. Cela a été une lecture très agréable pour moi. Les plus de ce romans sont les suivants:
- lecture fluide, agréable et assez crédible,
- de nombreux sujets actuels abordés comme: les sectes, la psychiatrie, la manipulation, le quotidien des policiers, la maladie et ses tabous (l'endometriose ici).

Je mets un tout petit bémol pour le déroulé de l'enquête qui n'apporte pas assez de suspens à mon goût (avis très personnel).

On se rend compte que l'auteur maîtrise ses sujets (que ce soit la police ou la maladie malheureusement) ce qui donne une dimension assez réelle aux personnages.

Très bon moment de lecture que je recommande.
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Tout d'abord merci à @taurnada
et à @sachaerbel pour ce service presse !
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Mon avis : un thriller humain, sensible, juste et captivant !
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Cette histoire d'araignée 🕷️ m'a au début intriguée. Mais au fur et à mesure de ma lecture, je me suis vite attachée à Yan, femme flic qui mène un combat contre la maladie qui tisse sa toile 🕸️. Malgré des douleurs terrassantes, elle doit sauver les apparences et continuer son travail.
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Les personnages sont authentiques, leur psychologie est parfaitement maîtrisée.
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Je me suis laissée guider dans toutes les étapes de la recherche d'indices au sein de la PJ de Lille : autopsie, échange entre les collègues...
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Les thématiques sont fortes, intéressantes et très bien exploitées : journalisme d'investigation qui a mal tourné, manipulation mentale, addiction médicamenteuse, maladie...
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Des suicides avec un mode opératoire inimaginable, des persécutions dans un pays lointain... Bref, un thriller qui devient un page Turner !
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Bonne journée et bonne lecture 😊
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Yan est flic à la PJ de Lille, très appréciée par sa hiérarchie pour son efficacité au travail, très aimée par ses collègues pour sa joie de vivre et sa bonne humeur.
Mais depuis quelques temps, Yan n'est plus la même : elle lance des piques de plus en plus acerbes à ses collègues et amis, elle perd patience et part sans explication, elle devient agressive envers les témoins, les victimes ou ses collègues… Leur respect pour Yan et leur pudeur face à cette femme qu'ils admirent sont tels qu'ils font semblant… jusqu'au moment où Yan s'écroule devant l'un d'eux, terrassée par des douleurs qu'elle ne parvient plus à masquer !
Contrainte et forcée, elle avoue souffrir le martyre depuis des mois et se bourrer d'antidouleurs sans aucune attention à la posologie ni au risque d'overdose… Cette endométriose l'a fait basculer dans l'engrenage de la drogue…
A la PJ, 2 enquêtes parallèles vont occuper les troupes :
- Un journaliste d'investigation est sauvagement assassiné après avoir été tabassé,
- 2 corps sont retrouvés à quelques heures d'intervalle avec une lettre d'adieu évoquant leur suicide… mais le tableau est plutôt suspect ! Ils se seraient donné la mort par… décapitation !
Ces enquêtes vont finalement se rejoindre par le plus terrible des points communs… et Yan sera aux premières loges avec son « Araignée », ainsi qu'elle a surnommé cette maladie évolutive particulièrement insidieuse.
Un style simple, efficace, allant droit au but comme dans une enquête menée tambour battant… comme si « le temps était compté »… et c'est bien ce que vit Yan au quotidien.
Comme une Araignée qui tisse sa toile et vient peu à peu s'insérer dans les moindres recoins, l'ambiance du livre s'alourdit peu à peu avec l'évolution de la Maladie jusqu'au moment où la Toile a tout recouvert, ne laissant plus de liberté d'action à Yan… et où l'issue ne peut qu'être dramatique ☹
Malgré quelques rebondissements un peu rapides, j'ai bien aimé ce polar 😊
Sacha Erbel, Officier de sécurité en charge de la protection rapprochée de personnalités civiles et politiques, est atteinte de cette affection mal connue et profondément invalidante au quotidien, ainsi qu'elle l'évoque pudiquement à la fin du livre. Courage à cette femme dynamique que j'ai eu la chance de rencontrer au Coquelicot noir de Nemours.
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J'ai trouvé le suspens quelque peu gâché par le meurtrier dévoilant son nom et ses mobiles trop tôt à mon goût. A part cette petite déception, j'ai passé un très bon moment à le lire ! L'écriture de l'auteur est fluide et agréable à lire, nous plongeant facilement au coeur des émotions de ses personnages.
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Un policier bien ficelé
. Je découvre avec ce roman la plume de l'auteure. Une plume sans fioriture, efficace et des chapitres courts qui donnent du rythme à l'action. le sujet est bien maîtrisé et l'on suit avec intérêt deux enquêtes en parallèle, dont l'une, où une secte est suspectée, et l'autre, qui nous emmène dans le passé d'un journaliste, au Pakistan... Au centre se trouvent deux policiers, Brath et Yan, une jeune femme flic au caractère bien trempé, mais qui est atteinte d'un mal terrible, qui la malmène aussi bien physiquement que mentalement. Ses efforts pour cacher sa souffrance et tenter de la surmonter sont ce qui rend l'intrigue poignante. Mais sa résistance a des limites...
Le quotidien des policiers, la solidarité, la camaraderie entre collègues sont également des thèmes que j'ai appréciés.

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Un polar qui démarre fort avec d'entrée deux victimes et deux enquêtes. Nous sommes à Lille et on fait la connaissance d'un duo d'enquêteurs, les deux personnages principaux de ce polar. Yan, une femme flic, et Brath son collègue mais surtout son ami, l'épaule sur laquelle elle peut se reposer en cas de coup de blues, et elle va en avoir tout au long de notre lecture. le premier meurtre, octroyé à Yan, est d'une violence inouïe et entraîne le lecteur jusqu'aux tréfonds de l'horreur. le deuxième cadavre est pour Brath et serait un suicide ! Voilà, le décor est planté nous sommes bien installés dans ce polar. Outre les enquêtes et la résolution des crimes, ce que j'ai beaucoup apprécié c'est l'aspect psychologique des personnages qui se développe au fur et à mesure du récit. On apprend à connaître leur passé, leurs forces, leurs faiblesses et pour Yan sa maladie qu'elle se trimbale depuis des années et qui altère ses facultés physiques et psychiques. C'est mon premier roman de cette auteure et ce fut pour moi une très bonne lecture. le côté polar est parfaitement maîtrisé, cohérent avec une écriture « professionnelle » (l'auteure est flic dans la vraie vie) et permet de nous immerger dans le côté sombre de l'âme humaine. le rythme est soutenu le chapitres courts ce qui permet de passer d'une enquête à l'autre sans être rébarbatif. L'auteure m'a conquit en jouant avec mes émotions. Comment rester de marbre face aux moments de doutes et de souffrances de Yan mais aussi de son ami Brath. Ma « pomme d'Adam » a souvent fait des aller/retour pendant ma lecture. Cette maladie, que je connaissais de nom, est un tsunami de douleur pour celle qui la vit. En résumé, j'ai vibré avec le polar, j'ai appris l'endométriose et le Pakistan, j'ai apprécié le côté hypnose étant moi-même un adepte, je suis passé par de multiples émois, voilà ce que vous réservera, je l'espère, cette lecture.
Lien : https://www.facebook.com/phi..
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Je remercie la maison d'éditions Taurnada pour cette nouvelle lecture. Je ne me souviens pas avoir déjà lu cet auteur, donc je suis ravie de pouvoir le faire. Une fois le livre terminé, j'ai mieux compris le résumé et la couverture, j'avais un doute sur ce qui allait se produire et je dois admettre que j'étais complètement à côté de la plaque. La fameuse araignée n'est pas un être physique qui doit être arrêté, il s'agit de quelque chose de bien plus proche de Yan, de n'importe quelle femme. Nous l'apprenons très vite dans le récit et probablement ceux et celles qui l'appellent l'araignée : l'endométriose. Enfin l'un de ces cas de maladie, car l'endo est une maladie qui peut toucher n'importe quelle femme à n'importe quel niveau de douleur. Il est vrai que pensant tomber sur un personnage qui s'amusait avec les nerfs de Yan, notre femme policière, je n'ai pas été complètement conquise par le récit. Mais passons, place à tout ce qui fait que cette histoire est très intéressante.
 
Le commissariat de Lille est appelé sur plusieurs crimes, dont 2 que nous allons suivre par le biais de plusieurs personnages : celui de Yan sur un homme retrouvé mort dans sa baignoire de manière très particulière et celui de Brath avec un homme dont la tête se retrouve sur le siège arrière de sa voiture. Yan et Brath sont collègues et amis depuis longtemps et si Yan pense pouvoir cacher des choses sur elle-même à tout le commissariat, cela est impossible vis-à-vis de son meilleur ami. J'ai adoré les enquêtes et surtout la manière dont le légiste est mis en avant avec la façon dont il voit les corps, dont il s'en occupe et retrouve des preuves qui vont aider à peut-être comprendre ce qui se passe pour l'un comme pour l'autre. Ce côté scientifique m'a énormément plu et j'ai adoré me retrouver à leurs côtés (sans les odeurs) pour suivre les techniques pointilleuses. C'est ce que vous allez retrouver tout au long du récit, des termes précis, des actes pointilleux et parfois une sensation de flou lorsque la douleur est bien trop présente. Et cette douleur ne quitte plus l'esprit de Yan et son travail en pâtit quoi qu'elle en dise. Les deux enquêtes sont menées de main de maître, avec des questions, des flics qui vont un peu, voire beaucoup au culot par moment afin d'avoir des réponses à leurs questions.

Les enquêtes ne sont pas forcément mises en avant, je dirais que la maladie et les enquêtes sont au même niveau. Et je pense que c'est ce qui m'a gêné. La tension des vautours dans chacun de ces crimes retombaient assez facilement lorsque la douleur se présentait. J'ai très bien compris où l'auteur voulait en venir avec l'araignée. Ayant une forme moins invasive que celle de Yan, il faut savoir que la douleur arrive n'importe quand, n'importe où et surtout elle ne fat pas de quartier. Elle peut débuter du foie, d'un ovaire, du ventre, de n'importe quel organe qui est impacté pour rester une seconde, une minute, une heure à l'emplacement où la toile se forme. Il faut vivre avec... Facile à dire lorsque l'on en cesse de penser à ce qui pourrait arriver si notre corps ne nous appartient plus vraiment. le cerveau est impacté par le fait de savoir que oui, la souffrance va revenir, elle sera inévitable malgré des soins, ou une opération (qui tiendra combien de temps ?) , ou une autre forme de protection, mais elle sera présente et cela fait peur. Même si une femme est forte, même si elle a déjà eu des enfants et connaît la douleur de l'accouchement, même si cette personne a déjà vécu d'importances souffrances, l'esprit lui devient conditionné et ne pense plus qu'à ça : à quand sera la prochaine crise ? Et comment le corps va réagir ? L'auteur met en avant l'importance de ces moments où ce corps n'est plus vraiment à nous. Durant le récit, Yan tente toujours de garder la tête froide et pour cela, pour éviter de trop souffrir, elle va jusqu'à prendre des médicaments, un peu trop. Il lui faut travailler, continuer comme si de rien n'était. Et pourtant...

Pourtant, c'est cette araignée que la plupart des gens (pour ne pas dire les hommes et me faire lapider) ne comprenne pas ce que peuvent ressentir ces femmes. Ce n'est pas parce que cela ne se voit pas qu'il n'y a rien. Et puis je connais très bien ce que Yan vit, ce n'est rien, ce ne sont que des règles, tu vas pas nous faire BIP avec ça, oh la chochotte, et ainsi de suite. Chaque être à une capacité à supporter, aussi bien le vocabulaire qu'il reçoit tout comme la douleur qui vient sans qu'on s'y attende. Lorsque Bath qui se doute largement de quelque chose apprend la vérité, il reste un peu sur les bords (oui j'ai décidé d'être presque polie dans cette chronique). le soulagement pour Yan est de courte durée afin de pouvoir lâcher un peu de son fardeau, mais... Il ne comprend pas, n'imagine même pas et pense que le dire aux supérieurs serait la solution de facilité. Oui, mais pour qui ? Yan cache tout ce qu'elle peut, comme elle peut et enquêter dans ses conditions, et cela depuis des années, n'est pas de tout repos. Alors nous avons une Yan qui se bourre de cachets jusqu'à la moelle. Elle le sait, s'en rend compte, mais pour tenir un peu plus en attendant une solution "miracle" elle fait ce qu'il faut, quitte à passer la frontière : celle qui nous dis que nous passons de l'autre côté de la barrière. Comme indiqué plus haut, j'ai bien compris ce que l'auteur voulait montrer et même plus encore que ce que j'ai pu écrire, mais c'était un peu trop pour moi, j'aurai préféré plus d'enquêtes.

Concernant les crimes, nos enquêteurs vont devoir aller au-delà de ce qu'ils croient pour imaginer encore pire que le pire. Entre un journaliste qui avait une histoire sordide à ne pas divulguer (le tout pour le tout) et un homme décapité par suicide, les recherches se posent bien là. Non, mais même moi je n'y crois pas, enfin tout est là pour le prouver, alors le doute est permis et même avec le final, je me pose encore des questions. Pas que le récit laisse de la place à l'imagination dans notre cas, mais plutôt : waouh, il en a fallu pour faire cela ainsi. Bien entendu, lorsque ce crime ne s'arrête pas là, cela devient de plus en plus étrange. Jardiner devient dangereux, tout comme travailler le bois, passons. Ces enquêtes nous entrainent dans les profondes noirceurs de certains hommes et femmes qui veulent montrer leur supériorité d'une manière ou d'une autre. Par la force, la manipulation avec des sourires, des gestes ou autre. La vérité semble si proche et pourtant en creusant bien il se trouve que Mulder avait raison : la vérité est ailleurs. Mais sur notre planète ! le récit a plusieurs thèmes bien voyants, comme celui de la maladie et la manière de la gérer, la violence des mots aussi bien des morts que des vivants. On ne peut que ressentir le travail de fourmi derrière beaucoup de scènes et le passif de l'auteur y est également pour beaucoup. C'est la première fois que certains termes ont été mis en évidence et j'ai adoré les découvrir.

La violence n'est pas que dans la douleur, si parfois elle est insidieuse cachée par des sourires ou des photos, la manipulation n'en est pas moins une souffrance que porte certains personnages. J'ai adoré les surnoms entre eux, le fait que le métier, comme tout métier à contact avec du public n'est pas simple, surtout pour eux qui ont une arme, un badge et doivent fouiller dans les passés de ceux qui ne sont plus. L'histoire de ce frère est affolant et imaginer que pour un prix on puisse faire ce qui a été fait est impensable. Malheureusement encore trop vrai. Granulé est un de mes personnages préférés avec sa façon de faire, son besoin de protéger les autres. Tous forment une famille, une grande famille, ils travaillent ensemble durant des heures et cela crée des liens. Bien entendu tout le monde ne peut pas plaire à tout le monde, mais pas dans leur secteur. Ils ont besoin d'être soudés afin d'avancer et de donner des réponses aux vivants.Le travail sur les personnages est important et bon nombre d'entre eux gravitent pour l'un ou l'autre des crimes. J'avais bien vu pour l'un d'entre eux et cela en est effrayant d'imaginer cela (Pas de bol, il faudra lire l'histoire pour comprendre ce que je veux dire).

En conclusion, j'ai adoré l'autopsie et la manière de se protéger, les enquêtes et ce que cela apporte sur le monde (l'homophobie et la manière d'être vu dans certains pays, le fait de vouloir à tout prix quelque chose quitte à faire du mal aux autres, la peur de la différence, les sectes, les diverses manipulations, la maladie qui prend le pas sur la raison...) le seul bémol est le fait que l'araignée prend trop de place pour ma part dans le récit en comparaison des enquêtes. Dans tous les cas, la plume est très agréable à suivre, incisive, avec beaucoup d'éléments que certains auteurs ne peuvent pas avoir du fait de son travail et des recherches de précisions. Je comprends parfaitement bien le titre. C'est une belle découverte et je vais suivre cet auteur avec intérêt.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/la-mort-est-parfois-preferable-sacha-erbel-a213463853
Lien : http://chroniqueslivresques...
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J'ai bien aimé cette histoire policière mais pas que. Une histoire où plusieurs thématiques sont abordées. Ce roman aborde la souffrance féminine notamment avec le sujet de l'endométriose. Une maladie qui aujourd'hui tend à évoluer.
Ce sujet qui est en lien direct avec le deuxième sujet abordé : l'emprise de l'aspect féminin sur le travail. Ici notamment lié au fait que le personnage principal est une femme policière.

Un personnage principal avec un prénom assez masculin d'ailleurs et qui peut porter la confusion. Une manière de briser les codes et de mettre l'accent sur le côté tabou de la femme qui ne devrait pas exister.

Concernant le roman en lui-même, on est dans une ambiance très macabre, sombre. Une description du décor très bien écrite. On retrouve deux crimes : manipulation & vengeance.

En résumé, Sacha Erbel a su me transporter dans l'histoire. Un personnage principal qui brise les codes et qui m'a beaucoup parlé. Un roman qui vous marquera et qui aide à comprendre la réalité difficile au quotidien chez certaines femmes.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Je remercie la masse critique de Babelio pour cet envoie.

Alors comment vous dire ? J'ai aimé cette histoire mais en même temps septique, je m'attendais à plus sans doute.

Yan Lebrun est réveillée par une horrible douleur surnommé : l'araignée. Une araignée qui commence à être connu car c'est une vrai maladie que je connais personnellement. Elle est flic à la police judiciaire de Lille. Brath est son collègue de travail et son meilleur ami. Il se doute que son amie va mal mais pouvoir mettre un mot dessus même si elle essaye de le cacher.

Dans ce roman, il y a deux enquêtes en même temps. Ils vont former deux équipes. La première sur une série de suicides et l'autre sur le meurtre d'un journaliste Alex Bergerac.
Pourquoi les gens se suicident-ils de manière aussi violente ? Qui en voulait autant au journaliste ?

Nous suivrons les enquêtes au jour le jour, en même temps que l'état de santé de Yan qui empire de jour en jour. Bratt finira par connaître la vérité et l'aidera comme il pourra.

« Je te savais forte, mais là, je reconnais que je suis face à une guerrière ».

Pour finir :

J'ai aimé suivre ces deux enquêtes en même temps, malgré cela, j'ai trouvé que parfois c'étais un peu long. L'intrigue est très bien menée, on cherche à comprendre si tout est liée, pourquoi et comment.

Je recommande ce roman pour les amateurs de thriller.
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