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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Superbe livre. Lecture difficile car rien n'est explicite mais la satisfaction est grande.
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Si le tome 1 m'avait séduit, le tome 2 est encore plus captivant.
Cette fois l'action se déroule sur le continent de Sept Cités. La rebellion du Tourbillon est en place et les troupes impériales vont devoir y faire face.
Erikson tisse encore une fois plusieurs fils narratifs chacun menant à la quête d'un groupe de personnages. Cette fois encore ceux-ci sont nombreux.
On en retrouve certains du 1er volume : les Brûleurs de ponts, Kalam et Violain, Crokus , Apsalar ; d'autres qui avaient seulement été évoqués : Icarium, Mappo, Félisine ; enfin de nouveaux comme Coltaine, Duiker pour ne citer que ceux là...
Si je dois m'arrêter sur une trame narrative, je choisirai la marche de la chaine des chiens. Coltaine, le nouveau Poing a juré d'emmener les 40 000 réfugiés civils victimes de la rebellion de Sha'ik à Aren. Outre la longue et épuisante marche à travers le continent, la faim, la soif, ils auront à affronter sans cesse les attaques des rebelles qui recourront à toutes les ruses, toutes les magies pour les écraser. Le défi est énorme. Coltaine sait qu'il n'a rien à attendre du nouveau Haut Poing en terme de soutien militaire. Il devra de plus, comme chef wickien du Clan des Corbeaux s'imposer aux autres tribus. J'ai beaucoup aimé la grandeur de cet homme, digne et héroïque jusqu'au bout. J'ai beaucoup aimé également Duiker, l'Historien, le vieil homme qui accompagne ce périple insensé comme observateur, ses descriptions des combats, ses états d'âme, sa sagesse...
Quelle hâte j'ai eu à la rencontre avec ce veule et bête Pormqual !!!
Quelle exapération avec Duiker a subir l'outre cuidance des nobles, leur morgue !!!
Je ne détaillerai pas plus ce qui m'a plu... Il y aurait trop à dire.
Je terminerai avec une remarque plus globale.
Je crois que l'ambition de Erikson est encore plus démesurée que ce que je pensais. En effet, je suis d'accord avec BlackWolf qui évoque un puzzle que le lecteur doit compléter pièce par pièce. Mais il me semble que ce puzzle ne formera un tout que quand toutes les pièces des 10 volumes auront trouvé leur place.
D'emblée je devine que le volume 3, que je viens de me procurer, sera consacré à Genabackis autour de l'Oracle de Pannion .
Je le répète, c'est très bien pensé, fait. Je suis admirative. Je n'ai qu'une inquiétude... le volume 1 : 600 pages ; le 2 : 900 ; le 3 : 1100..... ...... .... le 10 : ????
Ah, encore une remarque. Il est vrai que ce volume présente pas mal d'erreurs quant à la forme : tournures de phrases fautives, fautes d'orthographe... mais il faut garder à l'esprit que le défi pour les Editions Leha est de sortir 2 tomes par an. Alors tant pis. Je propose mes services de relectrice (???) s'ils veulent...
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Un grand livre. Une série que j'espère lire jusqu'au bout. Qui va mettre GOT au rang de second couteaux.
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Première vision du livre : sa couverture. Et de ce côté on est de nouveau servi de manière exceptionnelle par monsieur Simonetti qui s'arrange pour pondre une superbe couverture. Magique et pleinement en conformité avec l'image que je me faisait de la scène.

Scénario : contrairement à l'opus précédent, l'histoire va ici moins s'attacher à des groupes de personnages, mais plus à l'histoire d'un continent, Sept-Cités, et par là des différents groupes qui le parcourent pendant la rébellion de Sha'ik.
On va donc avoir un fil rouge bien plus conséquent, à savoir ici la rébellion de Sha'ik et la chaîne des Chiens de Coltaine, ainsi que les différents événements qui s'y raccrochent.

Côté histoire, c'est une histoire épique, une histoire tonitruante, une histoire à couper le souffle fait d'impossibles possibles en ode à la ténacité de l'Homme (pour le meilleur et pour le pire) qui nous est servie.

Des combats à couper le souffle, mais aussi des huis-clos psychologiques (ou psychotiques) et toujours, toujours, des histoires dans les histoires.
Les intrigues politiques, même si plus éloignées et moins au centre du récit, restent présentes et apportent leurs lots de stratégies à tiroirs et de traîtrises qui jaillissent à point nommé à l'encontre des différents partis.

Et toujours, le plaisir de voir remettre en question des scènes vécues plus tôt... et ouvrir des possibilités immenses. Sans parler des remises en question de fond qui apparaissent au fil des pages.
Ni de ce qu'il fournit pour échafauder des hypothèses pour le futur... Qui seront probablement battues en brèche... mais pas sûr.

Côté personnages, même si on reste sur un grand casting, le nombre de personnages significatifs diminue un peu par rapport au premier tome d'une part, mais surtout se recentrent par thématique du récit. Appréhender qui est qui est donc beaucoup plus facile.

Pour le coup, on va avoir plusieurs groupes principaux à suivre :

Coltaine, les Wickiens et la 7ème dans leur périple maudit : Vous cherchiez de l'épique ? Coltaine va vous en remontrer. Lui, ses clans, son armée et Druiker l'Historien impérial vont redéfinir la signification des mots « sacrifice » et « devoir », sans parler de l'humour caustique associée aux différents protagonistes.
Et pour le coup, si vous aviez du mal à vous attacher à des personnages avant, je gage que la 7ème saura compenser les faiblesse de l'armée de Dujek sur le sujet.

Félisine, Héboric et Baudin - le trio improbable : Prisonniers des mines d'Otataral, chacun pour des raisons qui leur sont propres, chacun à la recherche d'un objectif qui lui est propre. Les suivre c'est voir l'évolution psychologique de ces 3 compagnons qui ne se sont pas choisis et qui, pour survivre, devront apprendre à... S'entraider ? Non pas vraiment... À ne pas s'entre-tuer peut-être pour commencer.

Les Brûleurs de Pont : Une partie de l'escouade est de la partie avec Violain (le sapeur) et Kalam (l'assassin) qui sont partis accompagner Apsalar - anciennement Mes Regrets, fille de pêcheur utilisée par Cotillon / La Corde, le dieu des assassins - à la recherche de son père, le tout accompagné du jeune Crockus - voleur et aussi amoureux d'Apsalar.
On notera que pour aucun des Brûleurs de Pont, cette balade ne semble facile et que les pièges du passé les guettent, Violain ayant fait parti de ceux qui ont conquis le continent par le passé, tandis que Kalam en est originaire avant d'intégrer les Brûleurs de Ponts. Je vous laisse donc imaginer qu'ils n'accompagnent sûrement pas Aspalar par pur altruisme.

Mappo le Trell et Icarium le demi Jaghut : Sans doute le couple de personnage qui m'a fait le plus vibrer. le mystère qui plane sur leur destiné se dévoile au fur et à mesure de leur périple, et le déchirement qui entache leur amitié est un supplice qui n'a d'équivalent en amertume que la force de leurs liens d'amitié et la durée de leur vagabondage.

Le Saint-désert Raraku car au final, n'est-il pas le point central de toutes les histoires qui sont contées ? N'est-il pas celui qu'on découvre au fur et à mesure des périples de chacun ?
Un désert que le récit rend presque aussi complexe qu'une personnage à part entière... Avec un passé tout aussi riche.

Comme pour le premier opus, on croise de jeunes innocents en devenir, mais aussi des vieux briscards brisés par la vie, des jeunes que la vie brise dès le départ, et des vieux briscards qui se redécouvrent une vie.
Chacun des personnages dépeints ont leur propre motivation, leur propre psyché, leurs propres démons et part d'ombre.
Le manichéisme n'existe pas. Nul n'est méchant ou gentil par essence. Mais chacun cherche quelque chose à assouvir.
Et c'est l'assemblage de toutes ces motivations, qui vont dans le même sens ou qui s'affrontent, qui donne un aspect si grandiose à cet opus.

Côté univers, toujours aussi grandiose, toujours aussi bien décrit... et jamais fourni avec le mode opératoire. Au lecteur d'assembler les éléments, de convertir les bribes éparses pour construire le puzzle de ce background grandiose et qui ne fait que s'agrandir.

On notera aussi qu'en plus de s'étoffer, ce background se précise, car on y découvre des éléments qui viennent préciser des éléments introduits précédemment, ou au contraire complexifier ce qui semblait être relativement simple.

Au final, ce tome manie l'épique avec maestria. Je ne crois pas avoir encore croisé de livre de Fantasy m'ayant fait ressentir cela comme ça.
Ce tome est moins difficile d'accès que le premier opus, sans toutefois en venir à vous prendre par la main, ce n'est clairement pas le style de l'auteur.
Il est épique certes, mais il n'en reste pas moins au lecteur de réfléchir et d'assembler par lui même les éléments de complément de l'univers d'une part, mais aussi des différentes intrigues qui émergent ça et là.

Complexe, riche, et ô combien bien construit. Qu'attendez-vous pour succomber ?

Chronique complète sur : https://plume-etoiles.blogspot.com/2019/06/livre-des-martyrs--T02--Portes-de-la-maison-des-morts--Steven-Erikson.html
Lien : https://plume-etoiles.blogsp..
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Deuxième épisode de la saga -monstre d'Erikson . Et il assure , le bougre ! Sur un nouveau continent seuls restent quelques personnages du premier volume . La trame principale conte le périple épique d'une armée à travers un continent en révolte . En somme l'Anabase de Xénophon mais avec de la magie en plus et une cruauté sans égale . Autour de cet axe se tissent les affrontements des hommes , des mages , des monstres et des dieux tandis que ressurgissent les peuples et les cités oubliées . de la très grande et très complexe fantasy menée de main de maître .
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Une sacrée brique que j'ai savourée

Je n'ai pas beaucoup plus de choses à dire que ce que j'avais écrit sur le tome 1 mais je tenais à rappeler que je trouve cette saga est vraiment géniale et mérite d'être lue et enfin publié jusqu'au bout.
Ça continue à se complexifier mais on est bien dans cet univers. On ne sait pas où on va ni avec quel personnage mais on y va et ça c'est gage d'univers réussi.
Juste un point : Félisine qu'elle m'agace bon sang. Mais j'ai adoré voir mon opinion changé à son sujet au fur et à mesure. Autant on voit souvent un personnage qui rebute au départ qui fini par être attachant autant l'inverse n'est pas fréquent et là c'est bien le cas.
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En résumé : J'ai passé un excellent moment de lecture avec le second tome de ce cycle qui ne manque pas de m'avoir captivé, se révélant prenant du début à la fin avec de nombreux rebondissements et de nombreuses surprises. On découvre ici de nouveaux fils d'intrigues et sous-intrigues, qui viennent densifier celle du premier tome de façon très intéressante. le récit, au fil des pages, continue à se densifier, se complexifier. Comme dans le premier tome on a toujours cette impression d'être « balancé » dans cet univers, ce qui donne ainsi l'impression au lecteur de devoir s'investir, de devoir mettre les pièces d'un puzzle en place. Cela en dérangera peut-être certains, mais pour ma part je trouve cette façon de faire efficace si c'est bien fait, ce qui est le cas ici. L'univers continue à s'enrichir avec ce second tome, que ce soit dans la découverte de nouveaux lieux, de nouveaux pouvoirs qui veulent profiter des évènements et d'autres points encore. J'ai à nouveau plonger avec plaisir dans cette toile de fond vivante et soignée, donnant envie d'en apprendre plus. Les personnages ne sont pas non plus en reste, offrant des héros complexes, humains, soignés et entraînants. Chaque protagoniste arrive à trouver sa propre voix, sa propre motivation et même si certains donnent envie de le secouer, on les comprend pour autant dans leurs constructions. Mon seul regret vient peut-être de quelques petites longueurs que j'ai ressenti, principalement dans la partie sur Sha'ik reposant sur une révélation prévisible, mais franchement au vu de la taille de l'oeuvre, de sa richesse et du travail qui est proposé, c'est négligeable. Concernant le final, je dois bien admettre qu'il s'avère épique, flamboyant et que j'ai eu du mal à le lâcher jusqu'au bout. La plume de l'auteur est simple, maîtrisée et percutante et je lirai la suite sans soucis. A noter, concernant l'édition, qu'une relecture supplémentaire aurait été un plus, que ce soit devant l'accumulation de l'expression Yep ou encore certaines phrases mal construites.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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C'est violent, c'est sombre, c'est fort, c'est du lourd, c'est grandiose, vaste, un peu comme pour un Space opéra.

Les personnages ne sont ni blancs ni noirs. Chacun a ses motivations.

C'est touffus, il y a beaucoup de personnages.
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Mettez vous à la place du petit bonhomme de "Google map", celui que vous attrappez et placez au milieu d'une carte pour accéder à "Google street". Ce petit bonhomme c'etait vous, lecteur du tome 1. Vous etiez laché dans un monde que vous alliez devoir explorer, decouvrir petit à petit, reconstituant morceau apres morceau les pieces d'un immense puzzle. Vous lisiez un passage que vous ne compreniez pas, pas grave, quelques centaines de pages plus long ca prenait sens. C'était assez ludique, et gratifiant, de suivre ce premier tome complexe.
le second est moins compliqué. On est familliarisé avec certains mecanismes narratifs ("continue à lire et tu comprendras") et avec l'univers (les garennes, les azath, l'empire etc).
le style est ardu pendant la premiere moitié, puis ca se fluidifie d'un coup. Tout comme on commence enfin à ressentir de l'empathie et de l'émotion.
Il faut preciser qu'on ne retrouve que quelques persos du tome 1. Pour le reste, l'histoire se passe sur un autre continent, avec de nouveaux enjeux dantesques. C'est toujours epique, bourrée de magie, de dieux et de personnages surpuissants donc deconseillé aux amoureux de la fantasy realiste.
J'ai adoré le cynisme de Felisine, la relation tragique de Mappo et Icarium, l'histoire de Coltaine et de ses milliers de refugiés racontée par l'historien Duiker, le periple de l'assassin Kalam jusqu'au "face à face" final qui remet tant de choses en perspectives...
le dernier tiers du livre est splendide, émouvant, fracassant, surprenant...
Ca monte clairement d'un cran par rapport au premier livre.
J'ai deja envie de le relire, meme si je sais qu'il le faudra quand j'aurai fini les dix livres, car ça se sent qu'il y a énormement à redecouvrir une fois qu'on connait la suite.
A noter que le tome 3 reprendra sur Genabackis et donc sera la suite directe du livre 1 et se deroulera en simultané avec ce superbe livre 2.
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Le récit est dense, je ne vais pas dire le contraire. Toutefois, la structure narrative permet de suivre le fil avec plus de sérénité. Il y a trois trames principales, qui ne sont pas forcément appelées à se rejoindre dans les moments ultimes.
La voie des mains

La voie des Mains fait partie des légendes des Sept Cités. Deux espèces de bestioles convergent vers un point qui nous est totalement mystérieux; initialement. Ce sont les D'ivers et les solipris, ces deux types de créatures – des changeurs de forme – ont diverses apparences, de l'ours (solipris – se transforme en un être) à la nuée de frelons (D'ivers – se scinde en une multitude), et peuvent s'avérer particulièrement redoutables.

L'impression d'une bande de saumons cherchant à remonter le courant, objectif lié à leur instinct primaire et la promesse d'un renouveau, s'impose à ces moments. Pour les changeurs de forme la promesse est d'une nature un peu similaire car l'Ascendance est la récompense espérée en touchant au but. le vainqueur régnerait alors en divinité immortelle sur l'ensemble des D'ivers et Solipris….

Ah, il ne faut pas croire qu'il n y'a pas d'intelligence derrière ces bestioles.

Pendant, un bon moment – jusqu'aux derniers chapitres – cette trame semble plutôt accessoire au récit global. Ils représentent certes une menace, une entrave sur le chemin de nos courageux aventuriers, mais pour le lecteur, ils demeurent en périphérie de sa vison, jusqu'au moment au ils bondissent dans la tronche… et, là, c'est une autre histoire…
Le Tourbillon

Autre légende, ou plus exactement prophétie des Sept Cités, le Tourbillon né à Raraku (au nord-est de Sialk Oldhan sur la carte) soufflera un vent de rébellion sur le continent pour le libérer de l'envahisseur malazéen.

La première moitié du roman permet une mise en tension, il n'y a pas de réelle personnification du chef de la rébellion qui reste une figure de ralliement fantasmée pour beaucoup. Jusqu'à ce que le sort décide enfin d'une destiné, d'une femme qui sera à leur tête; et, le soulèvement s'imprègne alors d'une large touche de vengeance.

Cette trame est plus visible pour le lecteur, car le sujet est mis sur la table de manière régulière, et nous avons ceux qui vont lutter contre, ceux qui vont lutter pour rejoindre le mouvement, ce qui vont l'avoir sur le chemin, subir les dangers inhérents à la zone. Et finalement, nous apparaît sans l'air d'y toucher une question plus en profondeur sur la figure propre à incarner un mouvement de cette ampleur, sur la légitimité même d'une rébellion (oui, les malazéen ne sont pas des tortionnaires après ces longues années de paix), et sur la légitimité des exactions commises en son nom.

La Chaîne des chiens

Bien que cette trame baigne intégralement dans l'insurrection, je la dissocie de celle du Tourbillon, qui consiste à répondre aux critères d'une prophétie.

La chaine des chiens est un long périple sanglant, émouvant, prenant, qui va conduire les malazéens à traverser tout le territoire de Sept Cités depuis Hissar jusqu'à Aren. Je vous bassine régulièrement avec l'Anabase de Xénophon, mais encore une fois, une retraite de dizaine de millier de combattants en territoire ennemi, font tinter la cloche « Anabase« !

La rébellion s'est déclenchée et se déchaine (sorry pour ce vilain jeu de mot), les malazéens ne peuvent pas tenir Hissar et doivent donc rejoindre un endroit plus aisé à défendre. le gros hic : des milliers de réfugiés à escorter…et un centaine de milliers de dissidents…

La tâche est dévolue au Poing Coltaine et ses wickiens, avec les gars de la 7° Armée. S'ensuit une épopée d'une intensité folle qui atteint un sommet remarquable et inoubliable à la fin du roman. Je ne vous cache pas que c'est rugueux, sans concession pour les âmes sensibles. Il y a de la tripe, des morts et la guerre ne revêt aucun atours romantique. C'est parfois dur à lire, vous pleurerez lors de ce crescendo émotionnel, partition de bravoure et de sacrifice. Ah! Coltaine, tu as brisé mon coeur!

Quel voyage!!!

Un beau pavé avec une illustration de Simonetti. Quelques coquilles parsèment l'ensemble, rien de grave cependant (la/le inversé, un w qui traîne tout seul). La traduction est perfectible. Il y a des phrases que j'ai du relire car, elles sont mal tournées, et un nombre incalculable de « yep« .

Quant à la question de « garenne » pour « warren », le choix me semble adéquat, surtout quand même Erikson parle de lapins et de rats en référence à ce « passage » magique.

Nonobstant, cette légère réserve, La Porte de la Maison des Morts est un incontournable de la Fantasy. Plus profond, plus travaillé que Games of Thorne, il offre une richesse, une créativité, une mythologie rarement atteinte, sauf peut-être par Tolkien. A LIRE!

critique bien plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.com/2019/0..
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