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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après un premier tome foisonnant mais aussi un peu éprouvant, Steven Erikson poursuit sa désormais célèbre série du « Livre des martyrs », autrefois traduite sous le titre « Le livre malazéen des glorieux défunts », et dont la traduction se poursuit à un rythme impressionnant puisque les éditions Léha viennent d'en sortir le sixième opus, deux ans seulement après la parution du premier. Une suite qui n'en est pas tout à fait une puisqu'on quitte ici le continent de Genabackis pour un autre, celui des Sept-Cités. Ainsi, même si on retrouve effectivement quelques têtes connues, à l'image des Brûleurs-de-Ponts Violain et Kalam, ou encore des jeunes Crokus et Apsalar, la plupart des protagonistes de ce nouveau pan de l'histoire de l'empire malazéen nous est inconnue. Cela implique, comme dans le premier tome, de se familiariser avec un nouvel environnement, de bien cerner les rapports de force qui y sont engagés de même que l'histoire et les traditions qui lui sont attachés. « Les portes de la maison des morts » se révèle, heureusement, bien plus accessible que « Les jardins de la Lune ». D'abord parce qu'on ne repart pas non plus de zéro et qu'on commence à cerner les bases de l'univers d'Erikson, que ce soit en terme de géopolitique ou de magie (même si j'ai bien conscience qu'il reste encore énormément de choses à découvrir). Ensuite parce qu'on y retrouve certains mécanismes du premier tome, et qu'on est donc moins surpris lorsque l'intrigue bascule dans telle ou telle direction (même si l'auteur nous réserve malgré tout un grand nombre de surprises). Il faudra malgré tout vous armer de patience afin de détricoter tous les fils de l'intrigue, de même que pour passer les cent premières pages qui posent un nombre incalculable de jalons dont on peine dans un premier temps à comprendre l'intérêt. Si les différentes trames narratives finissent par effectivement se rejoindre (certaines plus rapidement que d'autres), on est d'abord saisi par la multitude de personnages et d'endroits mis en scènes, la plupart n'ayant rien en commun les uns avec les autres.

Si la situation de l'empire malazéen n'était pas particulièrement au beau fixe sur Genabackis, celle-ci se révèle encore plus explosive dans les Sept-Cités. Implantés depuis longtemps sur le territoire mais sujets à une vivre hostilité de la part des autochtones, les Malazéens se retrouvent finalement face à la révolte qu'ils craignaient depuis tant d'années. Guidés par l'oracle Sha'ik, dont le rôle avait été annoncé par une très ancienne prophétie, les « colonisés » ont donc fait le choix de l'union pour tenter de chasser les étrangers de leur territoire. Une à une, toutes les cités tombent, tandis que les malazéens, personnels dirigeants ou simples citoyens, sont implacablement massacrés. Seul le Poing Coltaine (gouverneur d'une région) est parvenu à quitter la ville avant le massacre, entraînant dans son sillage ce qu'il reste de ses troupes, ainsi que des milliers de réfugiés qui se lancent en sa compagnie sur les routes pour tenter de rallier la cité d'Aren, la seule encore aux mains de l'Empire. Harcelés continuellement sur le chemin et en nette infériorité numérique, les soldats de la 7e compagnie ainsi que les Wickiens qui accompagnent Coltaine multiplient les ruses pour escorter le plus de réfugiés possible en sécurité, le tout sous le regard de l'historien Duiker qui va nous servir de guide et de témoin tout au long de cette éprouvante traversée. En parallèle à cette histoire dont la richesse aurait parfaitement justifié de lui consacrer un roman à elle seule, on suit également le parcours de plusieurs autres protagonistes. Parmi eux un trio composé de la jeune soeur d'une noble passée au service de l'Empire, d'un ancien prêtre du dieu sanglier et d'un truand, tous trois condamnés au bagne dans les mines d'Otaral dont ils ne sont pas censés ressortir. On retrouve également un quatuor constitué du sapeur Violain, de l'assassin Kalam, ainsi que de Crokus et Apsalar, en route pour ramener la jeune femme chez elle et, au passage, tuer l'Impératrice. Enfin, l'auteur introduit un nouveau couple de protagonistes en la personne de Mappo et Icarium, étrange duo arpentant le monde depuis des siècles et qui vont se retrouver mêlés sans le vouloir aux affaires de puissances magiques qui les dépassent.

Le simple fait d'exposer le pitch de base suffit à se rendre compte de la densité du roman qui traitent d'une multitude de sujets et met en scène une quantité impressionnante de personnages. Les enjeux sont toutefois exposés bien plus clairement que dans le tome précédent si bien que, une fois tous les acteurs introduits, on se repère relativement facilement sur la scène. Certaines trames narratives restent toutefois plus passionnantes que d'autres à suivre, si bien qu'on alterne entre moments exaltants et d'une rare intensité, et petits coups de mou qui peinent à maintenir l'intérêt du lecteur éveillé. Très élevée au début, la proportion de ces moments d'ennui va toutefois en décroissant au fil du récit qui se révèle absolument captivant durant toute la seconde moitié (ce qui veut quand même dire qu'il faut accepter de passer quatre cent pages avec des hauts et des bas). L'intrigue la plus intéressante est, sans commune mesure, celle mettant en scène l'historien, Coltaine et les milliers de réfugiés qui le suivent. L'auteur nous livre ici une preuve incontestable de son talent, alternant entre scènes de batailles à couper le souffle, et moments d'intimité et de réflexion à vous briser le coeur. Tous les personnages mis en scène dans cette trame sont marquants, et les épreuves terribles qu'ils ont à endurer, de même que leurs réactions très différentes face à cette situation dramatique ne font que renforcer l'empathie du lecteur qui ne peut rester insensible face à la tragédie qui se joue. Quand bien même ce second tome est loin d'être parfait, les scènes consacrées à cette retraite désespérée constituent à elles seules un motif suffisant pour se lancer dans la lecture tant il s'agit sans aucun doute des pages les plus émouvantes et les plus mémorables qu'il m'ait été donnée de lire. Je me questionnais un peu sur la formidable réputation de la série après ma lecture du premier tome (qui m'avait laissée mi admirative, mi déçue) mais je comprends à présent sans mal pourquoi celle-ci aura marqué tant de lecteurs et suscité tant de critiques dithyrambiques.

Les autres trames narratives sont loin d'être inintéressantes, mais l'intérêt qu'on leur porte peut se révéler fluctuant en fonction des rebondissements. J'ai personnellement apprécié l'intrigue mettant en scène Félisine et ses compagnons qui ont tous leurs secrets, leurs blessures, et leurs objectifs. le personnage de la jeune femme m'a beaucoup touchée, même si j'ai trouvé un peu gonflé de la part de l'auteur de nous la dépeindre comme une petite capricieuse mesquine et cruelle, alors même qu'il ne s'agit encore que d'une enfant et, qui plus est, qu'il lui fait endurer un marathon d'épreuves qui frise presque le sadisme dans la première partie du roman (si vous n'aimez pas voir les personnages malmenés accrochez-vous, Erikson ne fait pas dans la dentelle, même quand l'héroïne n'a que quatorze ans !). Les aventures des Brûleurs-de-Ponts m'ont dans un premier temps assez peu passionné, même si le chemin pris par Kalam est finalement parvenu à relancer mon intérêt et si le caractère bourru de Violain le rend toujours aussi attachant. Je n'ai en revanche pas du tout été convaincue par le duo Mappo/Icarium dont les aventures ne présentent, à mon sens, que peu d'intérêt mais qui parviennent malgré tout à toucher le lecteur lorsque la nature de leur étrange relation est finalement révélée. Pour ce qui est de l'intrigue en générale, elle se révèle elle aussi plus intelligible que dans le premier tome, essentiellement parce qu'elle fait un peu moins appel à une débauche de magie. Il y en a, bien sûr, et beaucoup, mais son rôle sur les événements est bien moindre que dans le premier tome dans lequel l'auteur se livrait à des duels de mages et des apparitions presque en permanence. Un mot, enfin, sur la plume de l'auteur qui se révèle être d'une richesse et d'une sensibilité incroyable lors de certaines scènes, mais qui pâtit aussi souvent d'une forte tendance à multiplier les sous-entendus et les propos sibyllins, quitte à nuire à la compréhension. J'ai également été (un peu) interpellée par certains choix de traduction, notamment le « yep » utilisé (très fréquemment) par tous les personnages et qui ne collent pas du tout avec certaines ambiances ou certains protagonistes, mais il ne s'agit là que d'un simple détail.

Steven Erikson nous offre avec ce second volume un roman d'une aussi grande richesse que le premier mais qui ne pâtit pas des mêmes défauts. le rythme y est plus constant, les personnages mieux campés, et les enjeux exposés plus clairement. Il s'agit à nouveau d'une lecture exigeante, mais la patience et la persévérance du lecteur se verront récompensées par des scènes qui lui laisseront des souvenirs indélébiles, à commencer par le périple entrepris par ces réfugiés pour échapper à la mort. Les scènes de bataille sont splendides, les épreuves endurées par les personnages déchirantes, et c'est à la mélancolie qui nous assaille une fois la dernière page refermée qu'on prend vraiment conscience qu'on vient de lire quelque chose de vraiment exceptionnel.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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Les portes de la maison des morts
Icarium et Mappo cherchent des traces et sont suivis par un D'ivers qui peut se multiplier en six entités, des loups. Ainsi commence ce deuxième tome du Livre des Martyrs alors que l'impératrice vient de nommer un nouveau poing pour la septième compagnie, Coltaine. Il organise une réunion à laquelle assiste Dulker l'historien et présente son sorcier Sormo E'Nath, supposé mort après la demande de l'impératrice d'exterminer tous les sorciers, il avait eu une lance dans le corps onze jours mais son âme avait été transportée par onze corbeaux. Dans cette même réunion on trouve Kulf, le mage de cadre, et Rel qui transmet les ordres du haut poing Pormqual. Ce dernier demande à Coltaine de faire route sur Aren avec la septième compagnie pour retrouver l'amiral, Coltaine refuse.
On est désormais sur le continent des sept cités, différent donc du premier tome et on va suivre en parallèle plusieurs personnages qui semblent tous avoir leurs propres objectifs. le plus évident à suivre est Coltaine avec l'historien Dulker qui vont faire une très longue marche vers Aren essayant de sauver des populations à la dérive. Ensuite, Icarium et Mappo, étranges créatures, Kalam et Fiddler supposés ramener Apsalar chez elle, Heboric, Baudin et Felisine vont être les groupes majeurs que l'on va suivre régulièrement.
S'il est selon moi plus facile à lire que le premier tome, ce deuxième opus reste malgré tout incroyablement complexe avec des héros aux pouvoirs incertains, une stratégie difficile à percevoir, bref une lecture qui demande une concentration de tous les instants et même avec des notes, l'histoire reste difficile à percevoir dans son ensemble.
Heureusement il y a mes « chouchous » les brûleurs de pont, déchirés entre devoir et vengeance, certains, renégats, suivant leur propre chemin. C'est grâce à eux et au « couple » Coltaine / Dulker que je persiste dans cette lecture.
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Gros pavé que ce deuxième tome du Livre des Martyrs. On retrouve certains personnages du tome précédent, mais l'action se déroule sur un autre continent.
L'intrigue est plus claire que dans le tome 1, même si, des dizaines d'éléments ne trouvent pas encore d'explications. L'auteur a parfois recours à outrance aux rencontres fortuites des personnages, ce qui est assez surprenant vu la taille des continents.
Une bonne lecture, pas encore un chef d'oeuvre.
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Ce livre n'est que la première moitié du second tome de la série du Livre Malazéen des glorieux défunts. Je fais donc cette chronique sans savoir la fin vu que je n'ai pas encore lu la seconde moitié.

Ce livre est la chronique d'un monde perdu, ou tout comme, un monde cruel et sans pitié. Un monde ou malgré une tendance générale, oui on est plus ou moins tous d'accord pour dire que l'empire Malazéen est mauvais, il n'y a pas de camp bon ou mauvais.
Tout est relatif, en fait je crois que je dirais que cette moitié est vraiment très chaotique. Elle est la pour nous montrer que malgré le fait que le lecteur est pour la rébellion contre l'empire, cette rébellion n'est pas bonne non plus en soi. Elle est presque aussi mauvaise que le mal qu'elle est sensé combattre. Elle n'est composée que d'un peuple avide d'un haine énorme et qui marchera sur tout pour atteindre son but, peu importe si on torture et viole des enfants à tous les coins de rue, peu importe si les personnes qui le subissent ne sont au final pas plus pour l'empire qu'eux (car l'empire est composé de nombreux peuples qui ne sont pas du tout unis), et peu importe si on brule des citées entières pour y arriver.

C'est une des raisons qui ont fait que ce tome a été difficile à lire pour moi.
L'autre raison vient du fait que ce tome reprend une trame différente du précédent. On suis de nouveaux personnages dans des endroits nouveaux et qui ont des objectifs dont on ne parlait pas du tout dans le tome précédent. Je ne m'y attendait pas et donc j'ai été vraiment très surprise de retomber dans un tome qui était si différent. Un peu comme si on repartait à zéro dans une nouvelle série et j'étais vraiment perdue pendant un long moment.
Bon les liens avec le précédent finissent par arriver mais ils sont tardif dans ce demi-tome, et résultat mon rythme de lecture n'a pas été important sur tout le début.

Néanmoins je pense qu'il y a un bon potentiel pour la suite, et même si mes personnages préférés du début ne le sont plus sur la fin, d'autres qui n'avaient pourtant aucun attrait au début en ont gagné au fur et à mesure de ma lecture.
Comme dans le premier tome on suis plein de personnages qui semblent au début être dans des situations très différentes sans aucun lien, mais au fur et à mesure de l'avancée on fini par voir des liens entre eux, et on comprend l'importance de la trame principale qui les englobe tous.
La "magie" de ce monde est toujours aussi mystérieuse, et j'ai du fois un peu de mal à appréhender les choses, on a des espèces de dimensions parallèles d'où les mages puissent leur pouvoir mais on en sais pas grand chose de plus. Il y a des Dieux et autres divinités ou personnages qui en sont devenus un peu partout. C'est à la fois très primitif et très évolué.

L'écriture d'Erikson (même si il s'agit d'une traduction j'en suis consciente mais les avis que j'ai lu sur la VO en disent la même chose donc elle semble réussie) est vraiment très brut, viscérale, elle prend aux tripes. On a l'impression d'être avec les protagonistes plongé dans la boue et les odeurs de morts. Particulièrement pour ce tome je trouve, le précédent étant moins désespéré dans un sens, mais peut être que cet avis vient du fait que j'ai lu tout le tome d'un coup et pas juste une moitié.
Si vous avez envie de lire un livre ou il n'y a pas de héros et ou tous les protagonistes doivent subir de nombreuses épreuves plus horribles les unes que les autres le tout dans un monde très primitif et plongé dans le chaos, cette série est faite pour vous. Mais assurez vous d'avoir le courage nécessaire au voyage car à coté de cette histoire, GoT fait office de voyage d'agrément.


16/20 J'attends la suite pour donner ma note finale.
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Tiens, encore une critique littéraire de mon blog que j'ai oublié de poster sur Babelio. Il faudrait bien que je le partage aux éventuels intéressés qui ne l'auraient pas lue. Comme c'est encore un joli morceau bien dodu dont je ne sais pas si tout va rentrer, je vous mets juste le lien, histoire de gagner du temps :
Lien : https://cestpourmaculture.wo..
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C'était long, mais qu'est-ce que c'était bon... le word building est absolument incroyable, je suis fascinée par cet univers, par son histoire et par les peuples qui le compose, même si je trouve que les personnages manquent un peu de profondeur. Les intrigues politiques qui se mettent en place progressivement sont fascinantes, et malgré quelques longueurs dans ce tome j'ai hâte de lire la suite.
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Une formidable fantaisie militaire déploie sa toile narrative, avec quelques petits heurts, d'énormes promesses, et beaucoup de sombre réjouissance.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2019/08/10/note-de-lecture-les-portes-de-la-maison-des-morts-le-livre-des-martyrs-2-steven-erikson/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Ce deuxième tome de la saga aurait dû être troisième selon l'aveu de l'auteur. C'est pourquoi il n'est pas dans une parfaite continuité du premier. En effet, en dehors de 4 ou 5 personnages, tour change! Nouveaux personnages, nouveau continent, nouveaux enjeux géopolitiques. Mais toujours concernant l'empire Malazéen. On suit en parallèle 6 ou 7 groupes de personnages, avec chacun ses propres visées. Il va sans dire c'est compliqué, parfois long, on se retrouve perdu dans l'univers un bon paquet de fois. J'ai tout de même eu beaucoup de difficultés à avancer sur les 300 premières pages. Mais quand les événements s'emboîtent, que les personnages se croisent, que les mystères se résolvent, quel plaisir! Et quel final! Épique, horrible, mélancolique, on passe d'une émotion à l'autre rapidement.
En définitive, un bon tome, plein de révélation, qui étend encore davantage un univers déjà très complexe, avec notamment le "teasing" d'un nouvel empire face auquel d'anciens ennemi vont devoir s'allier.
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J'ai hésité entre 3 et 4 car ça vaut plus un 3.5 pour moi mais pour le personnage de Coltaine et de son armée pour leur bravoure je mets 4.
Le début de lecture fut laborieux. Les chapitres sonr long. Javais une impression de ne pas avancer. Cela fait presque 2 ans que j'ai lu le tome 1 et comme ce n'est pas la suite directe j'ai été perdue. J'ai aussi eu du mal à m'intéresser à une intrigue qui n'avait rien à voir avec ce dont je me rappelai du 1. Mais c'est venu au fur Et à mesure et j'aime toujours ce côté grandiloquent... cette lecture qui demande de l'investissement. J'en peux plus de la fantasy "classique" j'ai besoin d'un vrai grand monde. Je lirai la suite car il y a des choses que je vais oublié mais qui doivent avoir leur importance mais que je ne comprends pas encore. Par contre ne pas attendre 2 ans entre chaque tome.
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