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Citations sur Les oreilles de Buster (113)

p.261 "Ils avaient appelé sa fille plusieurs fois et elle avait promis de venir, mais ne s'était jamais présentée. Ils étaient navrés, ils ne pouvaient pas attendre plus longtemps. J'ai songé que la haine de la fille devait être d'une rare intensité, enracinée au plus profond du fumier."
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p.209 - Mais j'ai peur
- Non, Eva, tu n'as pas peur. Elle a dit un jour que tu étais peureuse, mais tu ne l'es pas. Tu ne l'as jamais été. Celui qui prétend ça d'un autre est tellement prisonnier de sa propre peur qu'il n'en est même pas conscient."
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p.171 "J'ai longtemps hésité avant de soulever le combiné. Dans ma vie, j'ai appris à me débrouiller seule. J'évite d'appeler ma fille ou mes amis pour leur imposer un quelconque "devoir de fréquentation", sauf si cela s'avère absolument incontournable. Je trouverais parfaitement atroce qu'on passe du temps avec moi par obligation, alors qu'on a mieux à faire."
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P.39 "Je n'osais pas m'ouvrir de peur d'être encore rejetée. Mes mécanismes de défense devinrent une seconde nature, et on s'empressa de me qualifier d'"effrontée" et de "difficile" lorsqu'une personne extérieure de la famille remarquait que je jouais volontiers dans mon coin, à l'écart."
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Les femmes ont une réserve de quatre mille mots à épuiser quotidiennement, je veux dire en moyenne, quatre mille mots par jour, et nous les hommes, nous n'en avons que deux mille. A un moment ou à un autre au cours de la journée, nos mots sont tout simplement épuisés, alors que vous, il vous en reste encore la moitié. Et voilà ce qui arrive. Pas étonnant que tant d'hommes soient fatigués.
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Il est si facile de se consacrer à des rosiers, me disais-je en chemin. leur bien-être est proportionnel aux soins qu'on leur prodigue. Il me suffit de les aimer et d'épicer un peu notre relation : engrais, taille et autres. En retour je ne reçois qu'amour et beauté. Elles montrent ainsi leur reconnaissance. En plus, elles ont beau savoir des choses, elles restent muettes comme des tombes. Pas étonnant que ma liaison avec elles soit la plus durable et la plus harmonieuse que j'aie jamais vécue. Je sais voir leurs épines à temps pour les éviter. D'ailleurs, en général, les difficultés ne m'effraient pas, sauf peut-être la violence cachée, parfaitement pernicieuse car elle rend impuissant.
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Quand ma mère s'ennuyait ou que quelque chose la contrariait, il fallait s'attendre à des coups de tonnerre. Il suffisait de la regarder dans les yeux. Leur degré de noirceur présageait le danger éventuel. Dans ces moments-là, le simple fait d'entrer dans son champ de vision déclenchait des remontrances sans fin, des reproches énervés, des monologues interminables sur sa vie pleine de corvées. Mon père et moi, nous faisions le dos rond sous les flots d'accusations. (...) Je comprends maintenant qu'elle était au bord du gouffre, vacillante. (p. 60-61)
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"En levant les yeux, je vois le jour se lever à travers la vitre. Je vais donc poser mon crayon, enfiler mes sabots et sortir, vêtue d'une simple chemise de nuit. Je veux sentir mes roses. Peut-être m'apporteront-elles la sérénité, le réconfort, la certitude que les choses qont à leur place. Dans le cas contraire, je savourerai cet instant de divine solitude". p. 117
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On pouvait manipuler les gens pour obtenir ce qu'on voulait en se mettant hors de soi, que cela fut réel ou simulé. On pouvait feindre la fureur, imiter le chagrin, allumer ou éteindre la joie en appuyant seulement sur u n simple interrupteur. Il s'agissait là de connaissances essentielles dont j'allais pouvoir me servir dans mon cheminement vers le but ultime, tuer pour ne pas être tuée
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Une divinité affute nos destins, malgré tous nos grossiers efforts pour les sculpter.
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Dernieres phrases du roman.
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