AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Petit exercice d'admiration (17)

Nos livres, nos textes les plus chers, sont ceux dont nous parlons le plus rarement, avec le plus de pudeur. Il en est de même des êtres qui escortent nos secrets les mieux enfouis. (p. 84)
Commenter  J’apprécie          20
En 1970, Marc a déjà perdu else quand il publie - Mayorquinas- chez Denoël. C'est un beau livre, grave et profond, qui annonce -La mort de la bien-aimée- qui paraîtra deux ans plus tard. La tessiture en est très proche. Interrogations métaphysiques, mais aussi puissance tonifiante du quotidien, peinture d'une vie aux mille couleurs. (p. 109)
Commenter  J’apprécie          10
- C'est un écrivain régional ? me demande cette jeune vendeuse, dans un grand magasin.
Je lui dis oui, comme Faulkner. J'achète une fois encore -La Mort de la bien-aimée- Qui sait si je n'arriverai pas à l'offrir à nouveau. On ne sait jamais ce qui vaut exactement la peine d'être dit, raconté. Mais dans cette nécessité à dire, à transmettre, il y a une façon d'espérer encore dans le merveilleux, dans l'inespéré. (p. 95)
Commenter  J’apprécie          10
Chaque texte , déposé dans un livre fabriqué à sa mesure, avec sa couverture, son papier, sa typographie, est un objet rare qu'il faut humer, soupeser, goûter du regard avant de l'ouvrir pour en savourer le contenu. Je fais un métier de "fin gourmet " littéraire. (p. 26)
Commenter  J’apprécie          10
Marc [Bernard] , comme beaucoup d'autres, croit à une authentique littérature du monde ouvrier, faite par les ouvriers eux-mêmes. (p. 35)
Commenter  J’apprécie          10
Je suis homme-à-tout-faire dans une librairie de la ville. Le soir, lorsque je ne dérive pas en compagnie de Laurent, le timonier de cette invraisemblable entreprise, je me retrouve devant ma feuille blanche. (...)
C'est comme cela, je crois, que Marc Bernard a dû apprendre à écrire : de commencements en commencements, dans l'attente de ce qui peut venir, une réponse possible à la question posée. (p. 46)
Commenter  J’apprécie          10
Il y a quelques années, paraissait un livre qui tenait à la fois du journal intime et du récit. Il racontait comment un homme avait, par le plus grand des hasards, rencontré une femme étrangère. Comme il avait osé l'aborder, lui qui ne parlait jamais à une inconnue, et comment cette aventure en apparence banale avait duré trente et un ans. Puis cet homme, Marc Bernard, écrivain avait perdu pour toujours Else, la bien-aimée.
j'avais entendu parler de cet auteur que le succès venait cueillir au seuil de la vieillesse. Pour la première fois, sans y prendre garde, je venais de croiser Marc Bernard. Son livre -La Mort de la bien-aimée, racontait sa vie avec Else. Il demandait aux lecteurs de ne pas désespérer lorsque le malheur frappe. (p. 11)
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (8) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quiz découverte de Christian Estèbe

    Christian Estèbe se définit comme un "épicier littéraire", sa page Babelio vaut le détour, un auteur qui n'hésite pas à affirmer ...?... Indice : canoë

    Toutes les barques s'appellent Emma
    Toutes les baristes s'appelent Emma

    10 questions
    7 lecteurs ont répondu
    Thème : Christian EstèbeCréer un quiz sur ce livre

    {* *}