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3,54

sur 558 notes
Nous sommes aux Etats Unis au début des années 80.
Mitchell, passionné de théologie, est amoureux de Madeleine qui termine une thèse sur l'importance du mariage dans le roman anglais.
Mais voilà, Madeleine elle, s'éprend de Léonard étudiant maniaco-dépressif.
Lorsque Madeleine décide de partager la vie de Léonard, Mitchell de dépit probablement part faire un périple qui le conduira en Europe, notamment à Paris et en Grèce, puis en Inde dans un mouroir de mère Thérésa.
L'amplitude de ce roman est telle que de prime abord j'ai eu quelques difficultés à y pénétrer. Puis, chemin faisant, entrainée par la fluidité de l'écriture d' Eugénides je me suis laissée séduire par un scénario simple mais non moins captivant notamment par la beauté du récit de la vie de Mitchell à Calcuta.
« le roman du mariage », éternelle saga du passage à l'âge adulte de trois adolescents dont les vies s'entrecroisent dans la maladresse, la douleur, le doute sur le dur chemin d'une quête d'absolu.
Pour ma part, il m'inspire tout simplement l'envie de relire « Middlesex » le précédent ouvrage d'Eugénides qui m'avait ébloui il y a 10 ans.
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Plus abouti que le sulfureux "Virgin Suicides" que j'ai lu lorsque j'étais adolescente, mais pas autant que l'excellent "Middlesex", le dernier roman de Eugenides a été pour moi une sympathique découverte. Il ne se hissera pas dans mon top cinq mais ne manque définitivement pas d'attrait : la qualité de l'écriture en premier lieu, suivie par le portrait intelligent des trois personnages principaux et des thématiques intéressantes.
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Etats-Unis début des années 80 université de Brown. Madeleine étudiante en littérature, sage et presque effacée tombe amoureuse de Leonard qui participe à l'un des cours qu'elle suit. Lui est dans une voie scientifique en biologie. Madeleine admiratrice de Jane Austen participe à des cours où les étudiants se gargarisent de Barthes (ou boivent littéralement les paroles du professeur) et confrontent points de vue. Et il y a Mitchell attiré par la théologie. Un trop gentil garçon à qui Madeleine a laissé croire des sentiments.
Trois personnages différents qui à l'université découvrent l'indépendance, l'amour, le sexe et les déceptions avec une responsabilité sur les épaules : quid de leur avenir ?
Si Madeleine tergiverse sur la poursuite de ses études, Mitchell part en Inde et en Europe voyager durant une année avec un ami et Madeleine s'installe avec Leonard. Mais Leonard est malade, maniaco-dépressif et le jeune couple ne connaît pas un bonheur parfait. Loin de là. Dévouée à son mari, Madeleine repousse à plus tard sa poursuite professionnelle. Malgré son admission dans un laboratoire réputé de recherches, Leonard a changé : conséquences du traitement au lithium. Et pendant ce temps en Inde Mitchell n'oublie pas Madeleine.

Ce livre débute avec un certain humour et un style entraînant, truffé de références littéraires et décrivant les personnalités de nos trois personnages et leurs origines. A mesure des pages et de la maladie de Leonard, la légèreté est oubliée. Chacun d'entre eux est face à des choix lourds de conséquences pour le futur.
Roman sur la passage à l'âge adulte et des responsabilités, la psychologie est creusée et Jeffrey Eugenides cerne parfaitement une époque. Seul petit bemol : j'ai trouvé que la fin était trop vite amenée... Il n'en demeure pas moins que ce ce livre possède tous les ingrédients que j'aime !
Lien : http://fibromaman.blogspot.f..
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Plus qu'au mariage, c'est encore une fois au passage de l'enfance à l'âge adulte auquel s'intéresse Jeffrey Eugenides. Un passage décisif qui semble décider chez lui du reste de la vie. « le roman du mariage » est un livre intelligent à l'écriture fluide et aux personnages finement étudiés.
Lien : https://plaisirsacultiver.wo..
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Bouuuuh, quelle déception!
Après tant d'années d'attente depuis Middlesex, la barre était haute!
Le roman en lui-même n'est pas mauvais ni mal écrit, mais ennuyeux...Les personnages sont agaçants ou sans relief, l'intrigue sans intérêt.
Un roman initiatique fade et trop long, que j'ai arrêté à la 150ème page, tout en le lisant quand même en grande diagonale jusqu'à la fin histoire de voir si j'avais raté quelque chose...et ça n'a pas été le cas!
En bref, déception, j'attendrais quand même le prochain!
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S'il y a un roman étranger qu'il faut avoir lu, à en croire la critique, c'est celui là ! Une unanimité semble se faire autour du troisième roman de Jeffrey Eugenides après "Virgin suicide" et "Middlesex". Obéissant mais surtout curieux , j'ai lu les presque 600 pages de "Le roman du mariage" et il est certain que pour moi, l'emballement attendu n'a pas eu lieu.
Regardez tout d'abord la couverture franchement ratée de l'ouvrage. Si l'on décrypte les pictogrammes représentés autour du titre, on voit une dame qui aime monsieur qui lui aime un monsieur qui aime la dame. Déjà, on se dit que la trame du livre risque d'être plus proche du débat actuel autour du mariage gay, que le mariage traditionnel risque d'être sévèrement écorné au fil de pages.
Hé bien pas du tout ! Il y a tromperie sur la marchandise, nous sommes dans la plus pure tradition du roman classique. Madeleine, l'héroïne, jeune étudiante issue d'une famille fortunée aime Léonard, d'extraction beaucoup moins bourgeoise et maniaco-dépressif. Mitchell, lui aussi né avec une cuillère d'argent dans la bouche, aime Madeleine en silence et se réfugie dans la religion. Nous sommes dans les années 80, aux USA, et les trois héros entrent dans l'âge adulte. Ils vont comme leurs aînés se brûler les ailes, perdre quelques illusions, et plonger tête la première dans le même conformisme que leurs parents alors qu'ils ont tous les possibles qui s'offrent à eux.
Entendons-nous bien, ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de relation homosexuelle entre les héros mâles que j'émets quelques réserves sur ce roman. Non. Ce qui me dérange un peu c'est le côté banal de tout ça. En plus de délivrer un message ultra traditionnel, du genre : jeune fille riche, ne vous mariez pas avec n'importe qui, réfléchissez, soyez raisonnable, ne vous laissez pas emballer par votre sensualité, choisissez quelqu'un de sûr, de riche comme vous pour faire croître le patrimoine, qui pourra gagner de l'argent, mais surtout mariez-vous et restez avec votre mari (sauf s'il est malade, maniaco dépressif comme ici, c'est mauvais pour la reproduction), on retrouve comme dans beaucoup de soi-disant grands romans US, cet univers clos que sont les universités, comme si en dehors de ces établissements d'élite, il n'y avait pas de possibilité romanesque.(Il faut ajouter maintenant l'univers des banques et de la finance, très tendance aussi )
Je pinaille un peu c'est vrai, mais cette banalité a gâché tout le reste, car le reste est de la belle ouvrage.
La suite sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Que dire. Ce roman recèle nombre de qualités, à la fois intelligent, drôle, creuse certains sillons de connaissances, se tente spirituel, et ça passe. Un livre qu'on peut qualifier de très bon. Et en même temps, il montre à quel point ce monde ne ressemble plus à rien, plus rien ne tient debout, tout tente à peu près de se tenir, de se maintenir, entre inclusion et exclusion, entre image et profondeur qui confine à la solitude, la psychiatrie qui médique à ne plus savoir que faire d'autre, plus personne qui ose, ceux qui sortent des clous sont toujours rattrapés par la grosse vague de conformisme, qui transforme tout en clichés, plus ou moins aguichants, plus ou moins repoussants... Un monde qu'on déconstruit enfin et il le faut bien mais sans aucune proposition, niente.
Un livre qui montre un monde qui s'éteint. Au lieu d'un monde qui s'étreint.
Un monde et un livre quasi parfait.ement vain(cu)s.
Et dire que, des livres qui reflètent ça, vous en trouverez à la pelle, mais la plupart seront très probablement moins bien, moins bien écrits, moins drôles, moins intelligents, et blablabla.
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Je n'avais lu ni Virgin Suicide, ni Middlesex, de l'écrivain-culte Jeffery Eugenides, ce qui ne m'a pas empêchée de plonger avec délectation dans son troisième opus le roman du mariage (Editions de l'Olivier). Années 80, Université de Brown. Dans une atmospère de grande liberté, faite de folles soirées très arrosées et de cours suivis avec plus ou moins de passion. Madeleine, étudiante en littérature, lectrice assidue des romans de Jane Austen, se lie d'amité avec Mitchell et Leonard. Très vite Madelaine tombe amoureuse de Leonard, tandis que Mitchell, lui n'a d'yeux que pour elle. C'est ce chassé-croisé amoureux avec toute la palette des sentiments qui l'accompagnent qui forme la trame du roman. Mais il y a bien plus que cela: Leonard souffre de maniaco-dépression et on le suit dans les affres de sa maladies, tandis que Mitchell, pour oublier Madeleine, part en Inde, travailler comme bénévole auprès de Mère Teresa. Tous trois vont devoir faire les choix qui auront un impact décisif sur leur vie.
Ce gros pavé de plus de 500 pages se lit avec facilité, tant la langue en est fluide. L'atmosphère de l'Université est si bien rendue qu'elle m'a fait penser à mes propres études. Quant à la maladie de Leonard, comment ne pas être sensible aux souffrances par lesquelles passent ce étudiant brillant? Jeffrey Eugenides parvient à nous fait sourire mais aussi ressentir et n'est-ce pas le plus important dans un roman?
Lien : https://bcommebouquiner.com
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J'avais adoré middlesex, l'attente était donc forte, peut-être un peu trop. le trio de ce roman avait tout pour me plaire, et pourtant, la magie n'a jamais opéré. Rien à redire sur l'écriture, toujours aussi fluide et maitrisée, mais j'ai trouvé les personnages plus énervants les uns que les autres, une sensation d'agacement qui ne m'a jamais quittée et qui m'a rendue cette lecture presque fastidieuse. Dommage...
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Mitchell, Madeleine, Leonard , trois étudiants en littérature, revisitent le triangle racinien vu par Barthes : A aime B, B aime C et C n'aime…que lui-même !
Entre l'étude des romans anglais du XIXème et la grille des structuralistes, la tentation de la fuite caritative en Inde et celle de la dépendance aux psychotropes, les trois jeunes gens font l'expérience de l'amour, de l'amitié et du sexe. Des échecs et des leurres qui les ramènent à quelques réalités bien senties. : celles des examens, du travail, de la maladie mentale et surtout celle du mariage qui les encage toutes.
Une brillante variation sur le couple : l'improbable couple amical, l'invivable couple passionnel…généreusement intoxiqués par le mythique couple romanesque.
Formidable Eugenides ! Toujours perspicace et jamais convenu, à la fois ironique et profond ! Je l'ai dévoré avec le même plaisir que Middlesex !
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