Citations sur Stéphanie Plum, tome 3 : A la une, à la deux, à la proie (A.. (14)
-Assommer! s'écria ma mère en se tapant le front du plat de la main. Une fille du bourg se fait assommer, et il fallait que ce soit la mienne!
Je rentrai chez moi pour prendre mon petit déjeuner et me changer. Ranger avait regagné ses pénates pour manger sa ration quotidienne de tofu et d'écorce d'arbres.
j'ai bien raison, me dis-je. les gosses, c'est pas mal, mais un hamster, c'est mieux.
Il semblait détendu et souriant, mais, par moments, je le surprenais en train de me regarder avec l'intensité faussement indifférente du caméléon pour un insecte à son gout.
ça fait un bail que j'ai décidé qu'il valait mieux ne pas vicier les eaux de mon cerveau avec de l'alcool. C'est déjà assez dur pour moi d'y voir clair quand je suis sobre.
Elle se balançait d'un pied sur l'autre. Nerveuse. Piaffant d'impatience. En mode rhinocéros. Elle m'en voudrait à mort si je ne lui demandais pas de travailler avec moi.
Les laisse pas t'embobiner avec le pick-up, hein, me fit Lula. Tu fais un essai de conduite et tu leur dis que tu vas leur enfoncer la jauge à huile dans l'cul s'il est pas réparé.
Le corps glissa sur le pare-brise où il resta scotché comme un moucheron géant, nous fixant de ses yeux vides, bouche grande ouverte.
- Y a un cadavre sur mon pare-brise! brailla Lula. Je peux pas conduire avec ça! Et mes essuie-glaces ne marchent pas! JE PEUX PAS CONDUIRE AVEC UN MORT SUR MON PARE-BRISE!
- Bon, et maintenant ? fis-je. Tu veux regarder la télé ?
Ce fut sa montre que Morelli regarda.
- La prochaine fois. Il faut que je rentre. (Il se leva et s'étira.) La journée a été dure.
Je le raccompagnai à la porte.
- Je te remercie de m'avoir aidée à me débarrasser du corps d'Eliott, lui dis-je.
- Hé, fit Morelli en me donnant un petit coup de coup. Normal. Sinon à quoi serviraient les amis ?
Et me voila restant sur ma faim. Plus de flirt. Plus de baisers volés. Les allusions sexuelles réduites au minimum. Je le suivis des yeux tandis qu'il s'éloignait dans le couloir. Il n'y a qu'une seule explication possible. Morelli a une petite amie. Il est amoureux. Pour lui, je suis de l'histoire ancienne.
Il s'engouffra dans la cabine de l'ascenseur et les portes se refermèrent sur lui. Je refermai ma porte.
Super ! Super....
En fait, j'avais l'impression qu'une grande soirée avait été organisée et que j'étais la seule à ne pas avoir été invitée. Je réfléchis à la question, tentant de mettre le doigt sur la cause réelle de mon malaise. Celle qui tombait sous le sens était, bien sûr, la jalousie. Mais cette raison-là ne me convenait pas. J'essayai d'en débusquer une autre. A court d'idées, je finis par laisser tomber.
- Bon, et maintenant ? fis-je. Tu veux regarder la télé ?
Ce fut sa montre que Morelli regarda.
- La prochaine fois. Il faut que je rentre. (Il se leva et s'étira.) La journée a été dure.
Je le raccompagnai à la porte.
- Je te remercie de m'avoir aidée à me débarrasser du corps d'Eliott, lui dis-je.
- Hé, fit Morelli en me donnant un petit coup de coup. Normal. Sinon à quoi serviraient les amis ?
Et me voila restant sur ma faim. Plus de flirt. Plus de baisers volés. Les allusions sexuelles réduites au minimum. Je le suivis des yeux tandis qu'il s'éloignait dans le couloir. Il n'y a qu'une seule explication possible. Morelli a une petite amie. Il est amoureux. Pour lui, je suis de l'histoire ancienne.
Il s'engouffra dans la cabine de l'ascenseur et les portes se refermèrent sur lui. Je refermai ma porte.
Super ! Super....
En fait, j'avais l'impression qu'une grande soirée avait été organisée et que j'étais la seule à ne pas avoir été invitée. Je réfléchis à la question, tentant de mettre le doigt sur la cause réelle de mon malaise. Celle qui tombait sous le sens était, bien sûr, la jalousie. Mais cette raison-là ne me convenait pas. J'essayai d'en débusquer une autre. A court d'idées, je finis par laisser tomber.