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Voici un roman de vacances, simple, alternant le passé et le présent autour du héros : Tom enfant et Tom adulte, les drames et les bonheurs de son existence : maltraitance, manque d'affection, passion vibrante pour les westerns, alcoolisme, drame.......
Un livre agréable à lire dont les fils conducteurs sont de lourds secrets de famille, une relation père- fils poignante, émouvante, douloureuse remarquablement décrite.
Nous suivons les mythes de l'Ouest Américain, ses indiens et ses cow- boys,la pauvreté artificielle des décors hollywoodiens, la jalousie, la cruauté des acteurs et des personnages qui gravitent autour, beaucoup de non- dits, une violence latente, une quête désespérée d'amour autour des failles et des ratés des héros, les conséquences puissantes et dévastatrices de secrets de famille étouffés, trop longtemps tus......
Un ouvrage de vacances captivant , lu à l'ombre, que l'on croirait écrit comme si l'on regardait un film hollywoodien....emprunté par hasard à la médiathéque.
Une fin apaisée .......
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Dans cette histoire ,se déroulant sur deux époques avec le même personnage central:Tom ,enfant et Tom à quarante ans,tout est reuni:secrets drames familiaux,non-dits,amour trahi, violence extrême dans le milieu cinématographique hollywoodien des années cinquante ;tous les ingrédients sont présents, bien mélanger et Nicholas EVANS vous concocte un "chouette récit " . Chaque chapitre s'entrecroise:un chapitre où Tom ,enfant nous raconte sa vie en Angleterrre et l'autre chapitre où nous le retrouvons à 40 ans,père d'un garçon,en Amérique, et C'est ce que j'ai aimé dans la construction du roman,même si au début j'ai eu un peu de mal à "accrocher",au fil de la lecture,nous sommes happés par ce récit. Un livre détente, à lire en vacances ou au coin de sa cheminée une froide journée d'hiver.A conseiller.⭐⭐⭐⭐


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J'avais beaucoup aimé parcourir avec Nicholas Evans, à travers tous ses ouvrages précédents, les grands espaces de l'Ouest américain. Malheureusement pour moi, avec "Les blessures invisibles", l'auteur a changé de style et j'avoue être déçue. Bien sûr, cela reste un livre agréable à lire mais beaucoup (trop ?) de thèmes y sont abordés, voire survolés.
Le fil conducteur en reste le poids des secrets de famille, secrets dont Tom Bedfort a souffert dans son enfance et qui empoisonne maintenant sa relation avec son fils adulte. Personnellement, je n'ai pas ressenti beaucoup d'émotion par rapport au personnage principal, que je n'ai pas trouvé réellement tourmenté par son passé.
L'auteur nous parle plus longuement du rêve hollywoodien et de la déchéance de l'acteur en peine de reconversion. Le sort réservé aux Indiens, lors de la conquête de l'Ouest, et la guerre en Irak sont aussi parmi les sujets évoqués dans ce livre.
Voilà, pour moi, les blessures qu'auraient dues ressentir les protagonistes sont restées invisibles, sentiment renforcé d'ailleurs par le happy-end familial.
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Quatrième de couverture :

À treize ans, Tom vient dire adieu à sa mère, qui va être exécutée. Quel crime a pu commettre cette femme si attachante et pleine de vie ? Quarante ans plus tard, le destin joue à Tom le plus cruel des tours : son fils risque la peine capitale. Ce nouveau drame le replonge dans son terrible passé...



Mon avis :

Une histoire en alternance entre l'enfance de Tom et sa vie actuelle où il se retrouve confronté au problème pour son fils. Une histoire qui montre que les erreurs judiciaires sont vite faites, qu'il faut être prudent avec la peine de mort. Un roman, qui est également là pour nous montrer qu'une même histoire peut avoir plusieurs versions suivant la personne qui la raconte. Un bon roman.
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Au fil des chapitres qui s'entrecroisent, on suit Tommy de l'enfance à l'âge adulte.

Dès la 1ère page l'auteur attire l'intérêt du lecteur: à treize ans, Tom vient dire adieu à sa mère, qui va être exécutée. Quel crime a pu commettre cette femme si attachante et pleine de vie ?

Les blessures invisibles c'est l'histoire bouleversante et captivante d'une mère arrachée à son enfant, et dont les générations suivantes devront expier les fautes...

La relation houleuse entre père-fils décrite sur plusieurs pages est poignante.
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Le roman démarre un peu bizarrement… Tommy un adolescent, rend visite à sa mère qui est en prison. Il sait qu'elle va mourir. C'est la dernière fois qu'il la voit…

Remontons le temps, avec le même Tommy, petit garçon que nous suivons alors, qu'il vit au domicile familial dans la campagne anglaise. Diane, est plus âgée, et comédienne. Tommy rêve de de cinéma, de grandes épopées, alors qu'il est "incarcéré" dans un pensionnat dont l'Angleterre des années 50 a le secret. Il ne s'y plait pas, se sent abandonné, et surtout sert de souffre-douleur de ses petits camarades. Diane s'envole pour Hollywood en emportant Tommy avec elle et son nouveau copain…

En dire d'avantage déflorerait une histoire construite en alternant les différentes époques et dont il faut préserver les ombres et les non-dits. Car dans ce roman, il est beaucoup question de non-dits, de mensonges qui accumulés finissent par fragiliser définitivement la vie d'un homme.

Aux mensonges de la vie s'ajoutent les paillettes et les mirages du monde cinématographique. Hollywood est à son zénith dans les années 50. Si l'endroit brille, l'envers du décor est nettement moins reluisant. de tout cela Tommy va être imprégné, parfois pour le meilleur, mais nettement plus pour le pire, et va aussi se répande aux générations suivantes.

Et même si au fond, ce roman n'a sans doute pas une grande profondeur, il n'en reste pas moins plaisant à lire de par sa construction, et les thèmes qu'il aborde. Une lecture détente comme on peut les apprécier de temps en temps .

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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En regardant ce que cet auteur avait écrit, je me suis rendu compte qu'on lui devait « L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux » que je n'ai pas lu, mais j'ai aimé le film qui en a été tiré. Ce roman parle de la passion de l'auteur pour le Far-West américain vu à travers le cinéma et les feuilletons tournés pour la télévision. L'enfance du jeune héros, Tommy, a été bercée par les héros au grand coeur qui sauvent les pures jeunes filles blanches des griffes des méchants indiens.
Mais avant de raconter (le moins possible) le fil narratif de ce récit, j'explique sa construction. L'auteur, dans des chapitres assez courts donnent des aperçus de la vie de Tommy, en ne respectant pas la chronologie . Il faudra lire tout le roman pour remettre dans l'ordre la vie du personnage principal qui donne l'impression d'un puzzle. Lorsque la dernière pièce sera mise en place alors tout sera tellement clair pour le lecteur qui pourtant n'a jamais été perdu (en tout cas, je ne l'ai jamais été)
Le premier chapitre est une des clés du roman. Tommy a 13 ans, il rend visite à sa mère qui est condamnée à mort. le deuxième chapitre, il est enfant à Bristol et suit avec passion son feuilleton télévisé dans le quel Red McGraw « se dresse seul contre l'injustice ». La construction parcellaire du roman sert l'intrigue car la vie de Tommy est construite sur un énorme mensonge, celle qui prend pour sa soeur est en réalité sa mère, et ses parents sont en réalité ses grands parents. Sa mère l'arrache à une pension anglaise où il était très malheureux et l'emmène avec lui à Hollywood.
Il y rencontre l'acteur Ray qui sera l'amant puis le mari de sa mère mais aussi l'acteur qui jouait Red McGraw dans son feuilleton préféré.
Un autre mensonge aussi énorme que le premier viendra troubler le passage de Tommy dans la vie adulte. Et il ne saura pas être le père de son fils. Celui-ci sera accusé de meurtre de civils pendant la guerre en Irak et c'est alors que père et fils se retrouveront en se dévoilant réciproquement leurs propres mensonges.
Les réflexions sur le poids de la culpabilité sonnent très justes et la façon dont est traité le rapport à la vérité est passionnant. Je pense que le thème principal du roman c'est cela : le poids que représente pour un enfant un mensonge sur lequel il a construit sa vie.
Mais les thèmes annexes sont tout aussi passionnants, par exemple le passage du travail d'acteur de la télévision au cinéma et du poids de son image qui passe de mode et comment cela peut devenir insupportable pour lui. On retrouve aussi les indiens qui sont si loin de l'image qu'en donnait la télévision, Tom le découvrira grâce à Cal, un indien blackfoot, qui sera son père adoptif. Autre blessure invisible celle avec les quelles reviennent les marines américains qui ont tué des civils en Irak ou qui ont vu tuer les meilleurs d'entre eux.
Un roman foisonnant qui sonne très juste qui se lit d'une traite même si certains passages méritent une lecture plus attentive car ils révèlent des comportements humains très intéressants.
Lien : http://luocine.fr/?p=17122
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J'ai adoré Les blessures invisibles : les personnages, l'intrigue, l'écriture, tout !Le roman est constitué d'une double intrigue, avec le même personnage central à quarante ans d'écart, à deux moments cruciaux de son existence. Malgré cette construction complexe à première vue, le style est très fluide, la lecture agréable.Tout au long du récit, la tension monte inexorablement, par petites touches, et elle est d'autant plus palpable que le prologue annonce le dénouement d'une des intrigues. On sait qu'il va se passer quelque chose de terrible, on pense même deviner ce dont il s'agit, mais ce serait trop simple...Nicholas Evans dépeint dans son roman des Etats-Unis en demi-teinte, entre rêve américain (illustré par ses héros emblématiques : les cow-boys, les marines, les stars de cinéma, etc) et désillusion (l'univers artificiel d'Hollywood, dysfonctionnements de l'armée, le sort des Amérindiens, le béton qui empiète toujours davantage sur les espaces naturels,...). On retrouve aussi en arrière-plan les thèmes de prédilection de Nicholas Evans : la nature, les grands espaces, les chevaux...Avec en plus des personnages attachants, tous les ingrédients sont réunis pour passer un excellent moment de lecture.
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Ce roman m'a énormément touché et émue, grâce à son histoire si bien racontée mais aussi grâce aux personnages. J'ai beaucoup apprécié Tom : il apparaît sincère, fragile et complétement abîmé par la vie. Tout ce qui lui arrive n'est que le résultats de circonstances malheureuses et j'ai eu de la peine pour lui. J'ai aussi beaucoup aimé son fils, marqué par la guerre en Irak et devant subir les conséquences horribles des choix qu'il a fait.
Lien : http://lireoumourir.e-monsit..
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Un livre décevant !
4 ans d'attente et un livre loin d'égaler les précédents !
L'histoire est peu prenante et il faut attendre de lire au moins 200 pages pour que cela devienne quelque peu intéressant...
Les personnages ne sont pas attachants et ne présentent pas de personnalité particulière ; l'intrigue est loin d'être captivante et l'écriture est plutôt médiocre.
Des sauts dans le temps incessants à chaque chapitre qui laissent le lecteur perdu, sans savoir à quelle époque de l'histoire il se trouve.
Un secret certes... mais, s'il a perturbé la vie du personnage principal, ce n'est pas particulièrement ressentie.
De plus, si on apprend la nature de ce secret seulement à la fin de l'histoire, il est très prévisible et devient une certitude dès le milieu du roman.

Pour moi, même si Nicholas Evans montait dans mon estime de roman en roman jusqu'à "La ligne de Partage" qui m'avais déjà un peu déçu, ce dernier livre n'est rien de plus qu'un roman de gare qui, certes lisible, ne présente aucun intérêt.

Etant mon auteur préféré, j'ose espérer qu'il se reprendra !
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