AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,79

sur 141 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  


J'ai mal au coeur de l'avouer mais ça ne l'a pas fait avec moi. Je n'ai pas accroché à l'histoire, aux personnages bien qu'intéréssants, aucun ne m'a réellement attendrie ni donner envie d'en savoir plus.
Pourtant tout commençait bien. J'ai adoré le premier quart de ce roman. Je suis rentrée dans l'histoire tout de suite, très vite happée par ce que l'auteure me proposait. Les 80 premières pages m'ont totalement convaincue. On avançait à tâtons dans un univers extrêmement riche, matriarcal, bourré de douceur et de magie. le lecteur fait connaissance avec ce peuple nouveau que sont les céruléennes, leur dons, leur habitudes, leur quotidien. On découvre Sera, personnage surprenant et très courageux qui se voit être choisie pour sauver son peuple.


Bien que cela reste très introductif, j'ai apprécié ces longues pages qui nous permettent de réellement se fondre dans l'univers et en apprécié l'originalité. Car c'est je pense, le point fort de ce roman. Et j'ai de la peine à le dire, mais peut-être le seul à mes yeux.
L'intrigue est folle. Ou en tout cas le chemin que ce début de roman prends. L'idée de mixer toute cette mythologie, cette magie avec un autre monde beaucoup plus humain et terre à terre était très intéréssante. Les céruléennes également sont fascinantes. Ce peuple où il n'y a que des femmes m'a beaucoup plus. Où les hommes n'y ont pas réellement d'intérêt, où l'homosexualité est bien mit en place, j'ai adoré. Ce girl power et cette manière d'assumer leurs forces m'ont fait sourire de nombreuses fois. Ce pan de l'histoire m'a fasciné et pourtant n'a pas réussi, à lui seul, à me charmer.


Vient la seconde partie et où tout pour moi part en sucette. On fait la connaissance de nouveaux personnages, de jumeaux, qui vivent eux sur une planète qui se rapproche le plus de la notre. Leur quotidien se mêle à celui de Sera et entraine le lecteur dans une intrigue et vers un chemin qui ne m'a absolument pas convaincue. J'ai été réellement déçue de ne pas autant accrocher que certains, d'être resté aussi imperméable à ce qui leur arrivait.
Je me suis perdue en chemin. Et c'est dommage car la plume d'Amy Ewing et le potentiel de cette histoire est intéréssant. Malheureusement je n'ai pas été la cible et le rythme trop lent et trop irrégulier à fini de me convaincre de le terminer rapidement pour passer à autre chose. Vous l'aurez compris c'est une déception pour moi, moi qui fondait de gros espoirs sur cette fantasy si prometteuse.



Lien : https://booksandrap.wordpres..
Commenter  J’apprécie          40
Amy Ewing aime s'inventer des mondes parallèles aux mythologies foisonnantes et incontestablement dépaysantes. Elle l'avait fait dans sa trilogie du Joyau, que j'avais lue il y a déjà plus de deux ans de cela, et récidive avec ce nouveau dyptique, La Cité du Ciel. Encore une fois, elle s'illustre par une imagination assez remarquable, mais pêche ici par un rythme mal géré, une certaine poussivité dans la narration, et certains aspects de l'histoire qui se cherchent encore un peu.

C'est avec son ouverture que le roman brille le plus, en plongeant ses lecteurs dans une société absolument fascinante, qui, chose rare dans ce genre littéraire, paraît en tous points innovant et inventif. On découvre ainsi un peuple matriarcal, qui vit en autarcie sur une planète vaguement lunaire rattachée à une autre, où la magie coule dans le sang de chacune, où les couples sont des trouples liés à vie et où l'idée même d'individu masculin est une folie.

On y découvre Sera, jeune novice s'apprêtant à faire ses premiers pas dans sa vie d'adulte, complètement larguée, voire assez isolée, si ce n'est la présence de sa meilleure amie Leela. Alors qu'elle réalise qu'aucune des perspectives que son monde lui offre ne la satisfait, elle est brusquement révélée comme martyr choisie par la déesse de son peuple pour, en gros, permettre à la Cité du Ciel de survivre. Incrédule et stupéfaite, celle qui paraissait le moins susceptible d'être élue se résout néanmoins à se sacrifier, et fait ses adieux à sa famille. Mais lorsqu'elle bascule enfin pour couper le cordon qui relie la Cité à la planète, rien ne se passe comme prévu : non seulement elle échoue à le trancher, mais elle finit par atterrir sur terre, vivante, là où elle était censée périr en route. A partir de là démarre pour elle un périple plus qu'accidenté, au cours duquel elle tente de comprendre pourquoi sa mission a tourné ainsi, et surtout, quels étaient les enjeux véritables derrière sa désignation.

Le roman alterne donc entre différentes parties, la première sur la Cité du Ciel elle-même, et ensuite en alternance entre plusieurs décors, sur la planète des Humains notamment. Les personnages sont nombreux, plus ou moins intéressants, plus ou moins creusés, mais il est indéniable que l'autrice sait rendre ses atmosphères prenantes et surtout palpables, avec un ton propre à chaque fois, une imagerie convaincante, des règles tacites et marquantes.

En revanche, ce qui surprend et chagrine un peu, c'est l'entremêlement de cette extraordinaire inventivité à d'autres aspects assez communs, voire franchement oubliables. On a donc en opposition cette Cité du Ciel assez captivante et ce pays peuplé d'humains, Kaolin, malheureusement plus qu'austère, voire assez lassant, ou encore l'intervention dans la mythologie du roman de noms poétiques tels que "mère céladon" ou "mère violine" face à des appellations plus que plates comme "la Grande Tristesse".


Le tout est plutôt prometteur, mais déçoit quelque peu sur le plan narratif, avec une histoire qui poireaute assez longuement et trouve une conclusion assez évidente. On a envie de lui pardonner ce dénouement en demi-teinte puisqu'un second tome est prévu, mais reste que le récit en lui-même paraît finalement frustrant, tant on sent que certains de ses personnages ou aspects auraient pu être porteurs si plus approfondis - typiquement, le personnage d'Agnès.

Qu'on se le dise : c'est long, bon sang que c'est long. L'autrice fourmille de bonnes idées - une piratesse invéterée ? Une femme scientifique passionnée ? Des conflits générationnels entre peuples ennemis ? Une extra-terrestre aux pouvoirs inexplorés ? Je dis oui -, mais ne parvient ni à les faire interagir convenablement, ni à les coordonner en un rythme plaisant et harmonieux. Plusieurs dizaines de pages s'écoulent parfois dans une monotonie assez frappante, d'autres au contraire accumulent les péripéties, bref, c'est assez inégal, et une fois l'ouverture consacrée à la Cité du Ciel achevée, mieux vaut s'accrocher. le final relève le niveau, reste à voir ce qu'il en sera dans le second opus.

L'autrice verse également dans un autre écueil de la littérature YA : insister, encore et encore, sur certains aspects, comme le fait que oui, vraiment, le cordon qui relie la Cité du Ciel à la planète des humains est extrêmement beau et tissé d'argent, d'or et de bleu (ça a l'air sympa dit comme ça, mais après cinq occurrences, disons que bon, on s'en lasse), ou même nous livrer la sempiternelle et horripilante réflexion "tu n'es pas comme les autres filles", qui me donne personnellement des poussées d'urticaire assez violentes. On apprécie cela dit l'absence de romance intempestive - merci, merci, vraiment, merci -, et la volonté de créer des personnages nouveaux et dénués de stéréotypes.

Je ne nierai pas avoir apprécié le dépaysement certain que m'a procuré le roman, ni avoir eu envie de savoir de quoi il en retournait, reste qu'à mon sens, La Cité du Ciel demeure largement en-dessous du Joyau, tant sur le plan de la mythologie, des personnages, des enjeux politiques que de l'écriture - assez plate ici, et réserve une lecture parfois assez laborieuse. Il s'agit donc d'un potentiel moment d'escapade, appréciable surtout pour tous les passages consacrés directement à la société matriarcale imaginée par Ewing, mais à part cela assez commun. A vous de voir donc !
Lien : https://mademoisellebouquine..
Commenter  J’apprécie          21
Un roman qui contient assez d'intrigues, de mondes et de traditions pour écrire plusieurs ouvrages de science fiction ou de fantaisie; trop d'informations invraisemblables; une fin devinée dès les premiers chapitres; aucun réponse aux interrogations dans ce premier tome, uniquement là pour nous présenter les univers et coutumes dont sont issus les personnages.

L'impression que j'ai eu tout au long de ma lecture a été que l'auteure a eu de nombreuses idées diverses et variées et a tenté de toutes les réunir ici, quitte à créer un univers à la limite de l'absurde et de l'incohérence.

Je n'ai pas pour habitude de rédiger des critiques si négatives, étant habituellement très bon public, mais j'aurai aimé que quelqu'un tente de me dissuader de perdre ainsi mon temps.
Commenter  J’apprécie          10
J'ai choisi de découvrir ce livre pour son auteur tout d'abord puis pour sa couverture très réussie. Malheureusement, ses deux éléments n'ont pas suffi. L'histoire s'est avérée avoir trop longueurs. Je n'ai pas adhéré entièrement à ce monde même si je dois reconnaitre que le dépaysement est total et cela m'a plutôt plu.

Sera est l'élue, entre fierté et tristesse, elle ne sait pas comment gérer cette nouvelle. Alors quand elle atterrie sur une planète inconnue, elle se sent perdue et surtout bien seule.

Des personnages peu développés, une première partie longue, les suivantes un peu plus intéressantes... La fin n'a malheureusement pas relevé le tout.

Malgré tout, j'ai aimé que l'auteur de la trilogie du Joyau utilise le thème de l'homosexualité et cela de façon naturelle. Tout d'abord, il y a cette planète avec ses habitants entièrement féminins puis avec un personnage "humain". Alors, oui, il y a des faits qu'il ne faut pas chercher à comprendre mais nous sommes dans un livre de science-fiction donc tout est permis.

Si le résumé vous tente, si le dépaysement ne vous fait pas peur, laissez-vous tenter par le premier tome.
Lien : http://the-love-book.eklablo..
Commenter  J’apprécie          10
Ce livre a été une déception pour ma part. Je ne sais pas à quoi je m'attendais en lisant ce livre mais pas à sa. L'histoire est sympa mais pour que je sois imprégné je pense qu'il aurait fallu plus de détails au sujet de la cité du ciel, de leur déesse, et aussi sur la grande tristesse.
J'ai lu ce livre pendant plus d'un mois, je voulais le finir et ne pas l'abandonner. Et tristement pour moi j'ai réussi à accrocher que à la fin je dirais vers les 100 dernières pages. Je trouve sa dommage, d'avoir plus de la moitié du livre assez plat sans action pour que au final tout ce passe à la fin.
Donc malheureusement, je ne pense pas faire parti des personnes qui achèteront la suite. Même si j'ai apprécié la fin, je n'ai pas envie de retourner dans une histoire trop plate, je n'aime guère.
Après ceci n'est que m'ont avis, il en faut pour tout les goûts, et avec moi, sa ne la pas trop fait.
Bonne lecture 📖
Commenter  J’apprécie          00
Je remercie la Masse Critique Privilège de Babelio et la Collection R de Robert Laffon pour m'avoir fait confiance dans la lecture de ce livre.

J'ai adoré la trilogie le Joyau de Amy Ewing, aussi c'est avec un grand plaisir que je me suis penchée sur son nouveau roman, qui sera publiée en 3 opus également.

Mais malheureusement, l'effet a été plutôt décevant pour moi. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Pourtant je sais pertinemment que le premier livre d'une trilogie permet de placer l'histoire et les personnages, donc un peu moins d'action que les prochains. Mais malgré cela, j'ai trouvé l'histoire très lourde, ayant du mal à m'affilier aux personnages. J'avais plutôt l'impression d'être engluée sans sortir un quelconque intérêt des êtres magiques et de cette terre à laquelle la Cité est arrimée.

Je suis friande d'urban fantasy, j'aime la magie, les sorciers, les intrigues, et l'interaction entre les personnages imaginaires. le fait d'avoir séparé la partie de la Cité avec celle de la terre, faisant évoluer les personnages différemment, ne m'a pas permis d'entrer dans l'histoire. Peut-être que si les chapitres s'étaient intercalés d'eux-même entre les deux lieux, j'aurai pu voir vivre les personnages en parallèle et donc d'y trouver un contentement, mais ici, le point de croisement entre les deux mondes tarde à venir, et m'a perdue en chemin. J'ai eu du mal ensuite à relancer mon attention et restée en symbiose avec telle ou tel protagoniste.

Aussi, je n'irai pas plus loin dans ma chronique, j'avoue ne pas avoir pu finir ce livre, ce qui est très rare.
Faite vous votre propre impression en lisant ce livre si la 4ème de couverture vous attire, car ce qui ne m'a pas plu, vous plaira peut-être, et heureusement.

Enjoy!
Lien : http://saginlibrio.over-blog..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (417) Voir plus



Quiz Voir plus

Le Joyau, tome 1

Comment se nomme l'héroïne du livre?

Rose Lasting
Violet Lasting
Saphir Lasting
Perle Lasting

20 questions
61 lecteurs ont répondu
Thème : Le Joyau, tome 1 de Amy EwingCréer un quiz sur ce livre

{* *}