Les chemins menant à la vérité ne sont pas toujours droits.
La passion empêche de raisonner.
Appartenant à la vieille école du journalisme, celle où l’on prenait ses responsabilités, il considérait L’Éveil comme une sorte de domaine qu’il lui incombait de gérer « en bon père de famille » mais avec la juste sévérité du Maître ayant pour tâche essentielle et particulière de voir au-delà du moment présent.
Les chemins menant à la vérité ne sont pas toujours droits.
La vérité matérielle passait avant les songes creux et sa vérité, c’était un logis triste, un mari ivrogne, un enfant mort et le souci constant de gagner l’argent pour le pain quotidien, le loyer, le chauffage, l’électricité… On n’a guère le goût de se livrer aux indignations romantiques lorsqu’on a tant de notes à payer.
Hordain éprouvait une honte profonde de sa faiblesse, de sa lâcheté. Pour la combattre, parce qu’il n’avait personne à qui se confier, à qui il eût pu demander de lui donner le courage qui, pour l’heure, le fuyait, il retourna à son consolateur habituel : l’alcool.
Quand un homme est vraiment un homme, il surmonte sa peine… Il ne cherche pas un refuge illusoire et stupide dans la boisson !
Quand on entre dans la voie des aveux tu dois savoir qu’on commence toujours par les plus faciles.
Quand on est pris de boisson, on n’est plus très au fait de ce que l’on sait et de ce que l’on ignore.
Aucun homme n’a le droit de se détruire sous prétexte qu’il est malheureux moralement.