La femme du monstre

Bien que décrivant parfaitement bien les "états d'âme" de la femme du monstre et le caractère torturé dudit monstre,ce livre n'est pas mon préféré de l'auteur.Cependant il aborde avec talent la question de l'innocence des proches qui savaient sans savoir.

Vous avez dit thriller ? Euuuuh non ! C'est tout sauf un thriller ! Il faut se le dire. Vous voulez vous sentir oppressé, inquiété ? Ce ne sera pas ici !

Ici, tout ou plus, vous serez énervé. Parce que si vous êtes comme moi, la femme du monstre va vous exaspérer, vous épuiser pour finir par vous insupporter.

Oui, j'ai eu un peu de mal avec ce roman. D'abord, il est long. Et sa longueur ne lui apporte rien parce que ce n'est pas un roman qu'on aime savourer. Il faut qu'il y ait de l'action, du rythme ... Il n'y en a pas !

Les personnages, parlons-en ! Et bien, ils sont à l'image du roman : ils sont exaspérants. Pour être franche, aucun n'a réussi à vraiment m'intéresser. Je les ai trouvé relativement fades pour un pseudo-thriller.

J'ai fini par lire en diagonale... et c'était bien suffisant !

J'apprécie beaucoup les livres de l'auteur mais celui-ci ne m'a pas fait vibrer. J'ai eu comme une impression de malaise, pas tellement par rapport au propos mais peut-être dans le sentiment d'un livre cousu de fil blanc.

J'ai réussi à finir le livre mais la lecture fut fastidieuse.

Je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire et donc à y entrer. C'est peut être dû au thème abordé et/ou à la façon de le traiter, je ne sais pas.

Autant j'ai apprécié Deux gouttes d'eau, autant ce roman ne marquera pas ma mémoire.

C'est comme ça....

Sans intérêt. Voilà en résumé ce que j'ai ressenti à la lecture de ce livre. Un profond sentiment de vide et d'ennui. Alors qu'a priori l'histoire pouvait être intéressante, le portrait d'une femme mariée découvrant que son mari est un violeur et un tueur. Stupeur. Ou pas.
L'idée de départ était intéressante puisque chaque fois qu'une affaire de ce genre se produit, chaque fois qu'un « monstre » est découvert, on se demande toujours : « mais comment est-il possible que personne n'ait rien vu ? Comment sa femme (ou son mari) pouvait-elle ignorer qu'elle vivait avec un monstre ? Qu'a-t-elle pu ressentir lorsqu'elle l'a découvert ? ». En général, je me sens en empathie (presque autant qu'avec les victimes et leurs proches) avec ces personnes qui voient leur monde s'écrouler, leurs certitudes basculer et qui se retrouvent plongées dans un cauchemar.
Mais avec elle (elle n'est jamais nommée) l'empathie ne dure pas longtemps. Car très vite on comprend que si elle n'est pas coupable (elle n'a commis aucun crime), elle est loin d'être innocente. Elle savait mais fermait les yeux. Par faiblesse ? Parce qu'elle était soumise à cet homme violent ? Pas seulement, car à plusieurs reprises elle le manipule afin d'exacerber sa colère, colère qu'il passe sur d'autres. C'est véritablement un personnage abject, aussi monstrueuse que son époux, sans aucune compassion pour les victimes de son mari. Elle qualifie l'enfant que son mari a violée et assassinée de « petite allumeuse ». Et quand elle pense aux actes de son mari c'est uniquement d'un point de vue égoïste, à cause des répercussions qu'ils peuvent avoir sur sa vie. Bref un personnage exécrable.
Construire l'histoire de ce point de vue aurait toutefois pu être intéressant si l'histoire en elle-même avait été bien construite. Ce n'est pas le cas. Je n'ai pas vraiment éprouvé d'intérêt pour l'histoire en elle-même tant tout est cousu de fil blanc. le fameux rebondissement de la fin n'est pas du tout une surprise.
Je n'ai pas vraiment pris de plaisir à lire ce roman dont ni l'histoire ni le style n'ont su me convaincre.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..

Auto-portrait d'une femme à la personnalité déroutante : immature, ultra-conventionnelle, docile, soumise à son mari particulièrement pervers, le poussant aux mesquineries et à la méchanceté tout en restant dans son ombre. Son récit s'ouvre sur l'arrestation de son mari tueur en série, elle relate ensuite les quinze années de mariage avec ce monstre, ceci en alternance avec les jours du procès.

Les affaires de tueurs en série pédophiles qui agissent avec la complicité d'une femme me laissent pantoise. D'où ma curiosité pour ce roman. Mais la responsabilité "directe" de l'épouse de l'assassin n'est pas le sujet ici, puisque celle-ci ferme les yeux sur les infidélités de son mari, ses absences fréquentes et suspectes. Elle n'est donc complice que par aveuglement. Son témoignage met particulièrement mal à l'aise, on est d'emblée dans une position ambigüe : la femme cherche à se justifier, sa voix se fait plaintive, elle avance des arguments auxquels on ne peut adhérer. Bien sûr on la plaint, on se sent tantôt proche d'elle malgré tout, tantôt du côté de la foule qui la condamne, incrédule devant une telle naïveté. On est vite glacé par la perversité, la violence, la vulgarité de l'assassin... Bref, une lecture qui laisse un goût amer, on ose espérer que le portrait est excessif et caricatural pour donner dans le sensationnalisme...
Je trouve la couverture très réussie car éloquente : elle m'évoque aussi bien une figurine de pièce montée de mariage qu'une sinistre décoration funéraire...

Roman présenté comme un thriller... ???? une étiquette quelque peu racoleuse et commerciale car il n'a rien d'un thriller, c'est juste une supercherie.... Aucun suspense, aucune angoisse, aucune tension, aucun frisson.... bref NADA !
Ce roman est juste la narration succincte du procès d'un violeur-tueur par son épouse entrecoupée de brefs souvenirs de sa vie quotidienne avec lui jusqu'à son arrestation. Ceci fait son originalité. L'angle est intéressant mais pas inoubliable non plus.
L'auteur s'attache plus à la personnalité de l'épouse Mme Darget que de son mari. Leur mariage n'est pas ce que l'on appelle un mariage d'amour. On apprend au fil de la lecture qu'elle est plutôt flattée d'être mariée à un homme beau et attirant alors qu'elle n'est pas gâtée par les charmes de la nature. Il gagne bien sa vie et lui permet de ne pas travailler et de réaliser son bonheur : être la parfaite femme d'intérieur. De son côté, cette femme va lui apporter un statut social et marital lisse de tout soupçon. Soumise et lâche, elle répond à ses fantasmes et ne pose pas de questions. Il jouit de toute liberté avec elle.
Madame Darget est la figure emblématique de la beaufitude version ménagère lambda française. Elle n'a pas d'ambitions excepté d'être la parfaite femme d'intérieur. Elle n'est pas intelligente. Sa culture s'arrête aux séries ou émissions télévisuelles françaises populaires (tiens donc !) telles que Joséphine, ange-gardien, Sans aucun doute, Attention à la marche ... (je crois que l'auteur nous les fait toutes !). Elle est très égoïste, envieuse, médisante, caricaturale, soumise, mielleuse, lâche et surtout très très bête.... d'où la méchanceté bien entendu ! Pour sauver son mariage qui lui maintient un statut social confortable, elle n'hésitera pas à se taire malgré les doutes et les soupçons grandissants. Jusqu'au jour où elle comprendra enfin que son mari ne changera pas pour elle et que son mariage est voué à l'échec.
Tant de lâcheté, de médiocrité et de bêtise concentrés dans la narration rendent parfois insupportable sa lecture. Il faut s'accrocher ! Qui n'a pas croisé au moins une fois dans sa vie une telle figure ou ce schéma de couple ? qui donne plutôt envie de prendre ses jambes à son cou !
Ce livre est offert pour l'achat de 2 livres de poche. Effectivement, il permet de souffler entre deux lectures plus ardues. Si vous ne l'avez pas, ce n'est pas dramatique non plus pour le peu d'intérêt qu'il offre.

J'ai trouvé ce livre relativement fade, sans réel intérêt.
L'histoire paraissait pourtant prometteuse ; un violeur en série mis en examen, on suit l'histoire du point de vue de sa femme, avec une alternance dans l'histoire : un chapitre sur la vie du couple, un chapitre sur le procès …
Mais au final, c'est assez plat, la narratrice est même agaçante tellement elle s'écrase face à cet homme colérique

J'avais bien aimé ma première lecture de Jacques Expert " le jour de ma mort" ce ne fut pas le cas pour cette lecture malheureusement. Pourtant le postulat de base est intéressant : se mettre dans la peau d'une femme de tueur en série. On la suit pendant le procès et à la fois elle nous raconte ces années de vie commune avec cet homme qu'elle a aimé. le récit de sa vie marital m'a mis très mal à l'aise. Je n'ai pas vu l'intérêt de ce récit..... Je ne sais pas ce n'est pas ce que j'attendais, j'ai trouvé la psychologie des personnages pas hyper développé, des facilité... Bref ça ne m'a pas convaincu. Je laisserais sans doute une troisième chance à l'auteur. 😉

Livre à lire si on le possède, mais pas à acheter neuf. le comportement de cette femme me montre à quel point nous pouvons être influençables.