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Citations sur Sauvez-moi (26)

On avançait, à pas de fourmis géantes...
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"Qu'est-ce qui est clair, madame ?" demande timidement Rachel ?
Elle pense avoir compris, mais elle connaît sa patronne : elle n'aime pas trop qu'on comprenne trop vite.
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- C'est bien moi. Sa voix est toujours aussi douce : " Vous regardez mes cheveux ? Vous vous souvenez comme ils étaient autrefois ? Magnifiques, roux, flamboyants, ma seule fierté. C'était il y a vingt-huit ans, quand j'ai fui, avec notre secret. Il paraît que c'est psychologique...
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Une idée le traverse: "C'est dingue, le nombre de fois où elle peut dire : "je veux". Comme un gosse de quatre ans. Cette femme est un "je veux" sur pattes."
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Peut-on rencontrer des gens bien en prison ?
Si un jour, par malheur, vous vous retrouvez ici, ne cherchez pas parmi les gardiens : ceux-là, du maton au directeur, sont des êtres mauvais. Ils ne savent que gueuler, brimer, tabasser, abuser de leur pouvoir. Vous êtes leur chose. Il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. En toute franchise, qui voudrait d'un boulot pareil, passer ses journées, sa vie, enfermé dans des coursives puantes à surveiller des pauvres types, avec la crainte permanente de prendre un mauvais coup ? Et tout ça pour un salaire de merde, et la répugnance à dire quel métier on fait. Même leurs gosses ont honte d'eux. Alors, si j'ai un conseil à vous donner : ne leur faites jamais confiance. Ils vous trahiront. Même ceux qui se la jouent gentils. Ceux-là ne vous veulent pas de bien, ils ne cherchent qu'à être peinards, à ne pas avoir d'emmerdes.
Ne vous fiez pas davantage aux éducateurs, aux curés de tout poil, aux visiteurs de prison. Pour les avoir un temps fréquentés, j'affirme qu'ils ont d'abord un problème à régler avec eux-mêmes. La taule attire les frustrés, les malades.
(p. 313)
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Les médecins ne sont là que pour faire chier le monde. À les écouter, il faudrait vivre comme un légume, ne bouffer que de la soupe dès qu’on a passé la soixantaine.
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Les flics sont des fourmis, Rachel. Inlassablement nous poussons notre miette de pain jusqu'au nid et nous repartons en chercher une autre sans poser des questions, il faut juste retourner au charbon. C'est ainsi que nous nous nourrissons et que nous finissons par gagner. Miette après miette.
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Elle impressionnait par ses performances au stand de tir. Elle qui avait toujours détesté boire, elle s’imposait sans en avoir l’air aux pots qui rythmaient la vie de la brigade. Elle se mit à parler leur langue, à rire à leurs blagues égrillardes. Son physique sans grâce et assez masculin la protégeait : grande, tout en muscles, les cheveux noirs coupés au carré qui lui donnaient un air sévère. Ils ne la voyaient ni comme une proie ni comme une rivale, et prirent l’habitude de lui faire leurs confidences, comme à une frangine, une bonne copine toujours disponible…
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La lourde porte d'acier claque derrière lui. Ses yeux se ferment comme s'ils ne pouvaient endurer la lumière du matin. Mais non, c'est par plaisir pur qu'il les a clos. Le plaisir de goûter l'air frais du jour qui commence. De jouir du soleil tiède qui inonde son visage. La journée promet d'être belle, songe-t-il. Page 17
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Et il n’aurait pas dû non plus traiter les flics d’« enculés », et le juge de « connard de compétition ». Les injures n’arrangent jamais les affaires d’un suspect.
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