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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Qui croit aux fées ici ? Il parait que si on ferme les yeux, qu'on se concentre bien, et qu'on répete 3 fois "Ayoum da Ayoum Dé", une pincée de perlimpinpin dans la main droite, elles peuvent apparaitre. Pour ma part, ca n'a jamais marché... et pour vous ?

Venez, venez mes amis ! Faytes vous plaisir. C'est fay ? Ok !

Laissez vous transporter dans un univers fantasmagorique incroyable et improbable de féerie, de truands, de fays, d'êtres extraordinaires, de prohibition et de Golem destructeur !
Bienvenue en l'année 1925, à Chicago.
Al Capone et ses sbires vous attendent de pied ferme pour vous passer à la sulfateuse si votre gueule ne leur revient pas.
Les fays sont là : Vouivres, pixies, dryades, sirènes, fays du logis... En voilà du beau monde.

Les 4 anti-heros, gangsters au grand coeur et hommes de mains de Capone sont croquignoles et attachants. de vraies gueules d'amour. Et ils ne vont pas avoir une minute de répit tant les emmerdes vont s'abattre sur leurs têtes.
Quand le sort n'en fays qu'à sa tête...
Nos quatre mousquetaires du crime vont avoir fort à fayre pour se dépêtrer de leurs ennuis et vont transporter le lecteur dans un univers atypique et bien pensé.

Ajouter l'univers des fées au Chicago de 1925 est une idée sympa et originale qui aurait pu donner un bouquin grandiose. American Fays au pitch énorme choisit malheureusement de rester dans la petite lorgnette et la petite histoire. Il y avait pourtant de quoi faire avec cette richesse créative proposée par les deux auteurs. Ça appelle forcement à une suite pour développer ce joli petit monde.

Le livre se lit sans déplaisir, il est même drôle, mais il manque un peu de merveilleux justement.
L'écriture est touffue avec peu de fioritures étonnamment. L'ensemble manque un peu de souffle et de lyrisme.
C'est un univers qui doit s'installer. Qui ne se livre pas facilement. Mais qui a un goût de reviens-y.
Un joli conte de noël un peu cabossé...

Tournez la page lorsque vous entendrez la fée clochette tinter comme ceci. Cling cling !
3,5/5
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Chicago, 1925, époque de la prohibition et du truand Al Capone, le tout mis à la sauce fayrique… de qui appâter la lectrice que je suis.

En me proposant un univers connu mais décalé car rempli de fays, de Leprechauns, de vouivres, de pixies, de sirènes, de nymphes, de trolls, de faunes et autres créatures issues du même biotope, les auteurs ont réussi leur mission de me divertir.

En faisant évoluer le lecteur dans le monde des truands et plus particulièrement du quatuor chasseurs de fays travaillant pour Al Capone – les "No Ears Four" – les auteurs ont fait en sorte de nous présenter et de nous faire apprécier un groupe d'anti-héros.

Old Odd, le chef bourru et détecteur de Fays grâce à son allergie; Bulldog, le garde du corps obtus au cerveau aux abonnés absents; Jack The Crap, l'assassin sans peur et sans remords et le bellâtre Vincent Bixente Demons (Bix), spécialiste de la question fayrique, trompettiste de talent et doux rêveur. Bix sera mon chouchou…

Quant aux femmes, dans ce roman, elles ne sont pas en reste car elles ont soit le rôle de tenancière d'un café-bar-bordel, telle Jude ou bien de putes, ou bien de nièce de la tenancière en la personne de Rachel, la beauté fatale.

L'ambiance dans les pages est imbibée d'alcool de contrebande, de faux billets, de "mise au poing" par Bulldog envers ceux qui pourrait faire de l'ombre ou piquer du business à Capone, de morts violentes, de créatures fayriques et d'une enquête de nos 4 gars afin de blanchir, non pas du fric, mais leur boss Capone !

Niveau action, on n'est pas volé, ça court, ça enquête, ça se cogne, c'est rempli de bourre-pifs, d'armes à feu, on se poignarde, on magouille, on truande, on trucide, on mitraille, "on liquide et on s'en va" (comme disait San-Antonio), il y a une belle dose de morts mystérieuses et une enquête afin de trouver qui les a tué, tous ces cadavres.

Point de vue des dialogues, ils sont passé à la poussière humoristique car il m'est arrivé de sourire devant des réactions ou des paroles d'un Bulldog ou les bons mots du chef de la bande, Old Odd. de plus, du jazz et de l'amûûr se glissent aussi entre les pages.

Là, vous vous dites qu'il doit y avoir un "mais" qui va suivre… Bravo mes petits Sherlock, il y a un, c'est vrai ! Belle déduction.

Le jazz et la condition des Noirs à cette époque, je suis preneuse dans un récit mais, pour la romance, ma foi, on aurait pu s'en passer afin de ne pas donner des airs d'Harlequin au final de ce roman d'urban fantasy. Un peu trop mielleux guimauve à mon goût, je trouve.

Si le final est animé, je l'ai trouvé un peu longuet, trop de rebondissements vaudevillesques : les gens qui arrivent par toutes les portes, ça va dans les comédies, mais pas ici.

Quant aux explications finales, je les ai trouvées un peu déplacées. Il y avait moyen de terminer autrement afin de ne pas donner des airs grand-guignolesques à ce roman dans son final. Non pas que je n'ai pas aimé, mais avec le recul, je me sens triste de ne pas m'être vue proposée une fin plus relevée. On avait du punch et on fini au jus d'orange !

De plus, malgré les créatures fayriques présentes dans le récit, il manquait d'un soupçon de magie, de merveilleux, je trouve. Dommage parce qu'on avait tous les ingrédients pour sortir un bouquin grandiose avec le mélange de ces deux univers.

Malgré ces quelques critiques, j'ai passé un moment divertissant dans ce récit et si on me propose une suite, je la lirai avec plaisir car il y avait, dans ces pages, de la richesse créative qui n'a pas livré tout son potentiel.

Le roman n'est pas parfait mais j'ai adoré l'ambiance du Chicago des années 20 et ça mérite bien une suite pour développer tout ce que les auteurs auraient pu garder sous la pédale.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Au final, malgré toute la bonne volonté que je peux mettre, je ne peux pas dire que j'ai adoré ma lecture. Je l'ai trouvé bien sympa mais bon, je pense qu'on me la survendu et du coup je n'ai pas trop été emporté par ma lecture. Attention, je l'ai lu sans déplaisir mais il m'a clairement manqué quelque chose pour que je prenne vraiment mon pied. C'est de la bonne fantasy distrayante, mais pas non plus le canon que j'avais cru qu'on me promettait.

[Plus de détails sur le blog]
Lien : http://le-fataliste.fr/justi..
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Mêler ces êtres frivoles, graciles, têtus et merveilleux aux années vingt dans une Amérique en pleine prohibition dans un climat où la mafia règne en maître, ça n'a pas du être chose aisée. Pourtant ce mariage fonctionne à merveille !
Tout au long de ma lecture, j'ai eu l'impression de vivre le rêve d'un autre temps. Un temps dur où la majorité vivait dans la misère. Un temps où un petit rien pouvait combler quelqu'un de bonheur. Un temps définitivement révolu. Les descriptions sont presque faites avec nostalgie, j'en viendrais moi-même à regretter de ne pas avoir vécu dans ces années là, moi qui déteste pourtant le jazz (sorry). Cependant, ce Chicago est loin d'être un paradis. C'est probablement l'enthousiasme de Bix qui me reste en mémoire.
Et puis, ces Fays ! Qu'ils soient fées-du-logis, nymphes, trolls ou pixies, tous correspondent parfaitement à l'image que je m'en fais. Ce n'était pas sans me rappeler une certaine « Magie »… ;-)

En résumé:

Voilà un livre atypique de part son mélange des genres et des personnages, et très banal à la fois à cause des caricatures à foison. Vous ne trouverez pas ici de quoi faire turbiner votre matière grise car l'unique but d'American Fays est de divertir, et en cela, le pari est gagné. Guerre des gangs, années vingt, prohibition et fayrie, le tout mixé à la sauce thriller sur lit de légendes urbaines. Un cocktail détonnant et étonnant, en plus d'être un superbe objet.

Critique complète sur lamagiedesmots.be
Lien : http://lamagiedesmots.be/ame..
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Un très beau livre qui m'a permis de passer un agréable moment de lecture au pays d'al Capone. Les personnages des "No ears four" sont bien brossés et attachants. Il y a la prohibition et le crime bien sûr, des fays (créatures fantastiques) à foison, l'intrigue et le romantisme. le mélange fonctionne bien mais j'ai regretté que tout cela reste un peu trop "sage" et parfois un peu trop long (la scène finale notamment). Il n'empêche que je retrouverai avec plaisir les héros de cette aventure si les auteurs décident d'une suite.
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J'avoue avoir acheté ce livre principalement pour sa couverture. Elle est juste magnifique et en rigide ce qui fait vieux livre et j'adore çà. Et puis, le résumé m'a convaincu aussi. C'est rare de trouvé des livres sur les fays. Alors rajouté ses créatures à l'époque d'al Capone et le tours est joué.

Nous suivons les aventures de Odd, chef des No Ears Four, Bix, jeune trompettiste à la solde de Odd pour rembourser une dette, Bulldog, garde du corps de Odd et de Jack the Crap, assassin à ses heures perdus. Ces 4 hommes suivent les ordres d'al Capone. Alors que des partisans de la prohibition se font assassinés dans toute la ville. Les No Ears Four, doivent remettre de l'ordre dans la ville. Ils vont devoir à leur grand désarrois, faire affaires avec les fays.

Odd, a cause de son passé, se retrouve allergique à tous ce qui touche au fays. Ce qui peut être à la fois une bénédiction et une malédiction. Odd, est une homme cynique, parfois dur et il a souvent un humour noir. Son boulot et l'époque n'aide pas non plus.
Bulldog, est une personne simplette mais avec un grand coeur. Son seul soucis est de protégé Odd et de lui faire plaisir.
Bix, qui ne vit d'ordinaire que pour la musique, se retrouve à travailler pour Odd. Ce jeune homme essaye de garder un maximum ses valeurs malgré son boulot.
Jack the Crap, est un homme mystérieux et son rôle dans le quatuor est surtout l'assassinat. On ne sait pas grand chose de lui.

L'histoire est bien menée. L'écriture de l'auteur est fluide et agréable à lire. Cependant bien que le roman soit bien dans l'ensemble et que je n'ai eu aucun mal à le lire, je n'avais pas spécialement envie de connaitre la suite avec impatience. J'avais meme hate que le lire se termine à certain moment.
Une histoire originale, des personnages symphatique, des faes en tout genre.
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Chicago, 1925. Mais un Chicago revisité et peuplé de fays. Quatre hommes de main d'al Capone, les « No ears four » sont les anti-héros de cette histoire. Il y a d'abord Old Odd, le chef, vieux briscard accablé d'une malédiction qui le rend malade dès qu'il approche d'un être féérique, Jack the Crap, tueur mystérieux, sans état d'âme mais loyal à son gang, Bulldog, le garde du corps aux muscles d'acier mais à la cervelle de moineau et Bix, jeune trompettiste, le « beau gosse » de la bande, roublard et expert en questions féériques. Ces quatre-là travaillent à rétablir la réputation de leur chef, Capone, en dégageant sa responsabilité des meurtres qui sont commis au début de l'histoire. Nous les suivons donc dans leur enquête : ça truande, ça mitraille, ça zigouille dans tous les coins, dans une ambiance de contrebande très présente et bien mise en place. Mais tout cet univers de gangster est aussi peuplé d'êtres féériques, des nymphes, des trolls, des leprechauns, des fays du logis et une reine des fées à la fois bienveillante et terrifiante. Tout l'intérêt du livre est d'avoir réussi à mêler aussi intimement ces deux univers pourtant au départ foncièrement opposés : la dureté du monde des hommes et la douceur des fays. Et cela fonctionne plutôt bien : on se laisse emporter par l'intrigue (pourtant cousue de fil blanc), on s'attache aux personnages bien campés, on rit aux réparties parfois très drôles et on se rend compte à la dernière page qu'on a passé un bon moment même si le genre, la fantasy urbaine, n'est pas notre genre de prédilection. Un petit bémol cependant : il lui manque peut-être un peu de « faerie » pour en faire un véritable régal mais on ne boudera pas ce bon moment de lecture.
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