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EAN : 9781090648334
Critic (30/11/-1)
3.79/5   56 notes
Résumé :
Ce Chicago de 1925 a tout du chaudron prêt à exploser ! Entre les Leprechauns mouillés dans la fabrication de faux billets et les gangs qui s’activent en coulisses pour s’emparer des marchés de l’alcool et des speakeasies, autant dire qu’il y a de l’orage dans l’air. Et tandis qu’Al Capone tente de retrouver son influence sur la ville, voilà que des Drys, farouches partisans de la Prohibition, sont atrocement assassinés.
Scarface devient, aux yeux des autorit... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Prêt à suivre un buddy movie façon mafia à travers un Chicago fayrique des années 1920 ? C'est ce que nous proposent Anne Fakhouri et Xavier Dollo (alias évidemment Thomas Geha) dans American Fays où la violence le dispute à la féérie attachante, dans une ambiance drôlement et férocement décalée.

1925, Chicago est non seulement en proie à la prohibition, mais elle est aussi le théâtre de nombreux règlements de compte autour de la question des fays qui pullulent malgré l'entrée des États-Unis dans l'ère industrielle. Les No Ears Four, le plus souvent employés par al Capone en personne, sont alors d'authentiques chasseurs de fays, ces êtres doués d'une essence non humaine, ces pixies, sirènes, nymphes et autres trolls et faunes. Tout le monde lâche sa Thompson le temps du tour de table : d'abord, présentons le patron du gang, Old Odd, enfayrisé contre son gré et donc sujet à d'incroyables crises d'asthme dès qu'il approche d'un fay (détecteur théoriquement infaillible !) ; puis vient l'assassin de service, Jack The Crap, mystérieux s'il en est, mais tout aussi efficace ; le petit chouchou de beaucoup sera sûrement le bellâtre d'origine française, un peu rêveur mais calculateur, Vincent « Bixente » Demons, alias Bix ; enfin, le bien nommé Bulldog joue, lui, les gros bras avec sa taille de géant et ses quelques réflexes de benêt, mais rassurons-nous tout de suite, son rôle sera parfois plus conséquent que d'uniquement défoncer des gueules et des portes. Quant à elles, les femmes ne sont pas totalement mises de côté, heureusement, avec Jude, la truculente tenancière d'un speakeasie (mi-bordel, mi-bar de quartier), ainsi que Rachel, le love-interest de cette aventure. Clairement, il y a du monde à qui s'attacher.
L'ambiance étant posée, le style vaut lui aussi son pesant de gnôle prohibée. Dès la scène d'introduction, le ton est donné. Un leprechaun s'est fait fay-monnayeur et le gang des No Ears Four l'a pris la main dans le sac de faux-billets. Ça ne rigole pas, mais on rigole. Les situations se veulent drôles, les réparties caustiques, les dialogues sont volontairement écrits façon Audiard et on s'attendrait même à croiser un « les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît ! » tellement certaines répliques sont bien senties. du point de vue de l'action, c'est tout pareil : ça flingue, ça poignarde et ça dépouille à tour de bras, mais c'est pour la bonne cause, alors on prend ! On prend même d'autant plus que des allusions en début de roman et en annexe finale lancent des pistes concernant un éventuel crossover avec un autre opus de fantasy des années 1930, ou du moins une sorte d'« univers partagé made in Critic ». À méditer, car ce roman écrit à quatre mains par un duo d'auteurs amis depuis plusieurs années prend ses racines dans une agréable nouvelle d'Anne Fakhouri, « du rififi entre les oreilles » (paru d'abord dans l'anthologie Elfes et Assassins), qui était du même acabit.
Au cours de l'histoire d'American Fays, le lecteur pourra trouver l'enchaînement picaresque des retournements de situation un peu convenu et répétitif (caricaturons en un trio enquête – indice – action). de plus, la scène finale est plutôt longue au point d'étirer le dénouement d'une façon bizarre. Cela doit-il gâcher l'ensemble de la lecture ? Évidemment non, car l'immersion dans le monde des fays, des êtres féériques est réussie. Attendez-vous à croiser du vocabulaire fayrique/féérique par pelletées, car côté bestiaire, il y a de quoi faire ! Ce n'est pas pour rien si les auteurs remercient, entre autres nombreuses inspirations, les écrits de Pierre Dubois, elficologue de référence. Je ne suis habituellement pas fan de cette partie de la fantasy, toutefois cela fonctionne bien mieux quand on sent la féérie des contes s'immiscer dans le monde contemporain, certes cela passe ici par des rêveries, mais l'aspect du récit évoluant, le côté conte me va tout de suite mieux.

Les éditions Critic soignent donc le volume qui marque leurs cinq ans d'existence : American Fays bénéficie d'une première édition soignée avec reliure toilée, couverture cartonnée et titre imprimé à chaud, ainsi que d'avant-premières, notamment aux Utopiales de Nantes 2014. le duo Anne Fakhouri Xavier Dollo est réjouissant à plus d'un titre et mérite qu'on s'y intéresse.

[Davantage de contenus sur http://bibliocosme.wordpress.com/2014/11/10/american-fays/ ]

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Qui croit aux fées ici ? Il parait que si on ferme les yeux, qu'on se concentre bien, et qu'on répete 3 fois "Ayoum da Ayoum Dé", une pincée de perlimpinpin dans la main droite, elles peuvent apparaitre. Pour ma part, ca n'a jamais marché... et pour vous ?

Venez, venez mes amis ! Faytes vous plaisir. C'est fay ? Ok !

Laissez vous transporter dans un univers fantasmagorique incroyable et improbable de féerie, de truands, de fays, d'êtres extraordinaires, de prohibition et de Golem destructeur !
Bienvenue en l'année 1925, à Chicago.
Al Capone et ses sbires vous attendent de pied ferme pour vous passer à la sulfateuse si votre gueule ne leur revient pas.
Les fays sont là : Vouivres, pixies, dryades, sirènes, fays du logis... En voilà du beau monde.

Les 4 anti-heros, gangsters au grand coeur et hommes de mains de Capone sont croquignoles et attachants. de vraies gueules d'amour. Et ils ne vont pas avoir une minute de répit tant les emmerdes vont s'abattre sur leurs têtes.
Quand le sort n'en fays qu'à sa tête...
Nos quatre mousquetaires du crime vont avoir fort à fayre pour se dépêtrer de leurs ennuis et vont transporter le lecteur dans un univers atypique et bien pensé.

Ajouter l'univers des fées au Chicago de 1925 est une idée sympa et originale qui aurait pu donner un bouquin grandiose. American Fays au pitch énorme choisit malheureusement de rester dans la petite lorgnette et la petite histoire. Il y avait pourtant de quoi faire avec cette richesse créative proposée par les deux auteurs. Ça appelle forcement à une suite pour développer ce joli petit monde.

Le livre se lit sans déplaisir, il est même drôle, mais il manque un peu de merveilleux justement.
L'écriture est touffue avec peu de fioritures étonnamment. L'ensemble manque un peu de souffle et de lyrisme.
C'est un univers qui doit s'installer. Qui ne se livre pas facilement. Mais qui a un goût de reviens-y.
Un joli conte de noël un peu cabossé...

Tournez la page lorsque vous entendrez la fée clochette tinter comme ceci. Cling cling !
3,5/5
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En Résumé : J'ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman qui offre une histoire très polar se révélant dense, entrainante au rythme tendu et sans temps morts. le lecteur se retrouve à tourner les pages avec plaisir et envie tant l'ensemble est maîtrisé, offrant son lot de surprises et de retournements de situations. Je ferai juste une petite remarque concernant la conclusion qui, je trouve, utilise un peu trop l'apparition de personnages surprises, ralentissant ainsi les révélations, mais rien de non plus trop gênant et qui ne l'empêche pas de se révéler explosive. L'univers ne manque pas d'attrait se révélant clairement réussi, nous offrant un Chicago des années 20 entre ombre et lumière, loin de tout idéal et qui donne envie d'être découvert avec ses nombreuses références, la présence des fays, ou encore ce léger vernis Jazz qui lui offre ainsi une petite touche musicale. Un univers qui n'oublie pas non plus de mettre en avant de nombreuses réflexions intéressantes. Les personnages sont entrainants, denses et attachants, bien porté aussi par une gouaille des plus mordante. le style à quatre mains se révèle être efficace et percutant, nous plongeant facilement das cette histoire. Un excellent roman de Fantasy Urbaine et je retrouverai avec plaisir les No Ears Fours si jamais les auteurs décident d'écrire une suite.


Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Ce que j'ai ressenti:…Un fayrique plaisir de lecture!!!

« La vie pulsait à Chicago, la vie bruissait. A la lumière comme dans l'ombre. »

Je ne crois pas avoir lu un roman de ce genre, aussi loufoque et féérique! Il a vraiment quelque chose de particulier, il a une force, ce roman, la force de l'imaginaire! Une fois, que le décor est posé, on est emporté entre douce folie et mafia infiltrée, et c'est ce mélange qui détonne, pour notre plus grand plaisir!

J'ai adoré retrouvé tout l'univers elfique, croiser au détour d'une rue, des Fays vengeresses, des Pixies en mode tendus, des Leprechauns en trafiquants de monnaie, des Faunes énervés et bien sur Mab, Reine de ce Peuple, aux pouvoirs extraordinaires. J'ai vraiment accrochée à cette touche de férie qui donne un coté décalé et magique à cette histoire mais, plus que tout, j'ai trouvé un vrai travail d'investissement,de vocabulaire et de champs lexicaux propres à cet univers, qui donne de jolis jeux de mots! Les auteurs s'en sont donné à coeur joie pour intégrer le fantastique dans ce Chicago revisité, et la sauce prend, car ils y croient et nous le retransmette à merveille!

Mais nous n'avons pas seulement, la douceur des contes de fays, dans ce roman, mais bien toute la violence des hommes, et ce qui se faisait de pire à cette époque dans un Chicago en pleine Prohibition: racisme, misogynie, meurtres, dessous de tables, stratégies politiques, corruption…Autant vous assurer, que l'ennui n'est pas de ses pages, ni pour le lecteur, ni pour la police!!!!

En bref, j'ai aimé ce mélange atypique, je me suis laissée séduire autant par la féérie que par cette ville riche en histoire. le petit coté cinématographique de certaines scènes et les différentes références qui lui rendent hommage, l'originalité de ce mix rend l'ensemble, complètement addictif! Un feu d'artifice d'émotions, de magie et de clins d'oeil dosés avec soin, en font pour moi un coup de coeur!

Meilleurs moments du livre:
•A un moment, nos quatre compères se retrouvent acteurs dans des contes! J'ai adoré cette revisite! Elle est originale et plein de pep's!
•Avant même d'ouvrir ses pages, je crois que le voyage commence avec la couverture. Non seulement, elle est magnifique, mais en fait, c'est le livre-objet qui est une véritable invitation à se caler, et à découvrir ses mystères. Bravo à la maison d'éditions Critic, qui nous offre un beau cadeau, un livre de qualité autant en intérieur que dans son apparence !

Lien : https://fairystelphique.word..
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Chicago, 1925, époque de la prohibition et du truand Al Capone, le tout mis à la sauce fayrique… de qui appâter la lectrice que je suis.

En me proposant un univers connu mais décalé car rempli de fays, de Leprechauns, de vouivres, de pixies, de sirènes, de nymphes, de trolls, de faunes et autres créatures issues du même biotope, les auteurs ont réussi leur mission de me divertir.

En faisant évoluer le lecteur dans le monde des truands et plus particulièrement du quatuor chasseurs de fays travaillant pour Al Capone – les "No Ears Four" – les auteurs ont fait en sorte de nous présenter et de nous faire apprécier un groupe d'anti-héros.

Old Odd, le chef bourru et détecteur de Fays grâce à son allergie; Bulldog, le garde du corps obtus au cerveau aux abonnés absents; Jack The Crap, l'assassin sans peur et sans remords et le bellâtre Vincent Bixente Demons (Bix), spécialiste de la question fayrique, trompettiste de talent et doux rêveur. Bix sera mon chouchou…

Quant aux femmes, dans ce roman, elles ne sont pas en reste car elles ont soit le rôle de tenancière d'un café-bar-bordel, telle Jude ou bien de putes, ou bien de nièce de la tenancière en la personne de Rachel, la beauté fatale.

L'ambiance dans les pages est imbibée d'alcool de contrebande, de faux billets, de "mise au poing" par Bulldog envers ceux qui pourrait faire de l'ombre ou piquer du business à Capone, de morts violentes, de créatures fayriques et d'une enquête de nos 4 gars afin de blanchir, non pas du fric, mais leur boss Capone !

Niveau action, on n'est pas volé, ça court, ça enquête, ça se cogne, c'est rempli de bourre-pifs, d'armes à feu, on se poignarde, on magouille, on truande, on trucide, on mitraille, "on liquide et on s'en va" (comme disait San-Antonio), il y a une belle dose de morts mystérieuses et une enquête afin de trouver qui les a tué, tous ces cadavres.

Point de vue des dialogues, ils sont passé à la poussière humoristique car il m'est arrivé de sourire devant des réactions ou des paroles d'un Bulldog ou les bons mots du chef de la bande, Old Odd. de plus, du jazz et de l'amûûr se glissent aussi entre les pages.

Là, vous vous dites qu'il doit y avoir un "mais" qui va suivre… Bravo mes petits Sherlock, il y a un, c'est vrai ! Belle déduction.

Le jazz et la condition des Noirs à cette époque, je suis preneuse dans un récit mais, pour la romance, ma foi, on aurait pu s'en passer afin de ne pas donner des airs d'Harlequin au final de ce roman d'urban fantasy. Un peu trop mielleux guimauve à mon goût, je trouve.

Si le final est animé, je l'ai trouvé un peu longuet, trop de rebondissements vaudevillesques : les gens qui arrivent par toutes les portes, ça va dans les comédies, mais pas ici.

Quant aux explications finales, je les ai trouvées un peu déplacées. Il y avait moyen de terminer autrement afin de ne pas donner des airs grand-guignolesques à ce roman dans son final. Non pas que je n'ai pas aimé, mais avec le recul, je me sens triste de ne pas m'être vue proposée une fin plus relevée. On avait du punch et on fini au jus d'orange !

De plus, malgré les créatures fayriques présentes dans le récit, il manquait d'un soupçon de magie, de merveilleux, je trouve. Dommage parce qu'on avait tous les ingrédients pour sortir un bouquin grandiose avec le mélange de ces deux univers.

Malgré ces quelques critiques, j'ai passé un moment divertissant dans ce récit et si on me propose une suite, je la lirai avec plaisir car il y avait, dans ces pages, de la richesse créative qui n'a pas livré tout son potentiel.

Le roman n'est pas parfait mais j'ai adoré l'ambiance du Chicago des années 20 et ça mérite bien une suite pour développer tout ce que les auteurs auraient pu garder sous la pédale.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
17 novembre 2014
Si vous aimez le genre, foncez. Si vous aimez les histoires de gangsters, foncez. Si vous aimez les deux… Qu’est-ce que vous faites encore là ?
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
- Chers concitoyens…, commença le bras droit du maire.
Des murmures s’élevèrent. Jack The Crap sourit. Ils s’attendaient toujours à voir le maire en personne, discours après discours. Voilà ce qu’il leur fallait : de la proximité, l’impression qu’ils étaient importants. Ils voulaient sortir, le temps de quelques paroles, de l’anonymat auquel leur propre insignifiance les cantonnait. Le peuple aimait qu’on s’adresse à lui et qu’on le flatte avant de le faire passer aux urnes, comme une secrétaire sentimentale avant de s’allonger.

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Des choses sales, Old Odd en avait vu. Il avait même participé à certaines. C’étaient les aléas du métier. Il avait écumé des entrepôts, des bordels, des greniers et des caves. Il avait récupéré des types dans un tel état qu’il avait hésité à les achever. Il avait mis des types dans un tel état qu’il avait dû les achever. Il avait parlé à des hommes et des femmes privés de liberté, misérables et aux abois. Certaines filles, dans les speakeasies, étaient tellement camées qu’elles s’évanouissaient sous les clients. Des gars, tellement accros à la gnôle, qu’ils ne pouvaient même plus gémir une onomatopée quand on leur marchait dessus dans le caniveau. Trois hommes qui devaient de l’argent à la famille avaient préféré se tuer. L’un d’eux avait même tiré une balle dans la tête de ses trois gosses et de sa femme avant de retourner son revolver contre lui. Et c’est Odd, à l’époque simple homme de main, qu’on avait envoyé pour nettoyer les lieux.

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- Tu vois, The Crap, les bonnes femmes, c’est comme les Siciliens et les Irlandais. Faut déjà s’les fader, si en plus, on doit savoir leur parler... Une bonne claque dans la gueule et plus personne a envie de l’ouvrir.
- Bien sûr, patron.

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- Bull ?
- Oui, patron ?
- Arrête de rêvasser et dézingue-moi ce leprechaun.
- Pff, il est si mignon...
- Bull ?
- Oui, patron ?
- Je me demande parfois pourquoi je t'ai embauché.
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Pour avoir quelque chose à confesser le dimanche, il faut bien qu’il y ait eu un samedi.

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