parce que tu as remarqué que le bonheur, c'est toujours un souvenir, jamais le moment présent.
j'essaye d'enregistrer calmement, le plus de détails possibles, sachant d'ores et déjà que, plus tard, lorsque tout ça sera réduit à un puissant souvenir de mes sens, à la pure nostalgie, je m'en voudrai de ne pas y avoir goûté plus consciemment sur le moment. mais, c'est impossible d'y goûter consciemment au bonheur.
Mais est-ce que c'était vraiment de l'amour ? Est-ce que je n'ai pas plutôt tout fait pour qu'elle ne se rende pas compte que j'étais incapable de l'aimer ?
C'était l'évidence même, toi et moi, mais on se ratait à chaque fois.
Ce livre m'a plongé dès les 1 ères pages dans le corps de l'homme, mari, narrateur et à la fois de la femme. J'ai ressenti immédiatement violence extrême, insoutenable, palpitations et nausées. Je suis ressorti abasourdie par ce voyage en enfer. Il a réussi à me captiver depuis le début.
Le.bonheur cest quand la lumière est bonne et quon na.pas forcement conscience que tout va bien.
Mais c'est impossible d'y goûter consciemment, au bonheur. Sous ses dehors banals, avec ses parasites et ses imperfections, sans le filtre enjoliveur du souvenir, la réalité te prend toujours de vitesse. Sur le moment, c'est mathématique, tu peux juste vaguement ressentir qu'il se passe quelque chose de bien, mais tu es trop occupé à le vivre dans son temps même pour y goûter vraiment. Parce que tu as remarqué que le bonheur, c'est toujours un souvenir, jamais le moment présent, hein ? Je me souviens avoir lu chez je ne sais plus qui : "Le bonheur, c'est quand la lumière est bonne et qu'on n'a pas forcément conscience que tout va bien." C'est ça, le temps perdu, le temps tout court, l'impossible équation du temps qui passe et qu'on voudrait retenir.
C'est une consciente, elle aussi. Je veux dire par là que, chez elle comme chez moi, le naturel le cède un peu à la volonté de suggérer par touches fines qu'elle a de la distance sur les choses. Comme tout le monde, tu me diras. Mais là, c'est de LA bonne distance qu'il s'agit, si tu vois ce que je veux dire, de la distance des gens conscients.
Je l'ai lu il y a de nombreuses années.
Je n'arrive pas à remettre la main dessus.
Alors je tente dans les médiatheques , les bibliothèques, les brocantes de le trouver.
En vain ..
La question brûlante c'est pas tant de se demander " mais où vais je le trouver " mais surtout " pourquoi je veux tant le lire ".
Sans doute parce que nous sommes tous à un moment où un autre dans nos vies confrontés à des graves disputes dans notre couplé, ou le comportement de l'autre, de soi même est à la lisière de l'acceptable. . Et quand cette lisière est franchie ( même si elle semble franchie sur des hypothèses, des ressentis , des non dits , l'imagination débordante et trépidante, ) on peut atteindre le point de non retour.
Ce qui m'a touché de memoire c'est comment l'humain est en capacité d'encaisser autant de souffrances. Dhumiliations .. Par amour. Pour une faute. Comment " L'autre " la victime, le lésé, déploie des trésors de mechanceté , des pièges machiaveliques, pour faire souffrir .
Comme si quand l'autre souffre , il pouvait guerir de ses blessures.
N'avons nous jamais été blessé ? HumiliÉ ?
Travail / couplé / famille ...
Comment savoir où est sa limite ? Celle que personne ne peut / ne doit franchir.....Cette bulle que l'on se met autour de nous aussi invisible soit elle , qui permet protection. ..
Notre sphère privée. .. Comme cette ligne jaune à la poste " ne pas franchir " ... zone confidentielle. ..
Cette bulle , cette sphère que nous avons tous. Celle qui nous protège.
Quand on la fabrique, on imagine jamais que la moitié de sa vie va la franchir. .Tout. Mais pas cette moitie..
Ce qui m'a plu, c'est un homme.
Un homme qui subit. Qui se fait humilier.
Non pas que j'étais heureuse de lire un homme se faire battre par sa femme. .
Mais l'auteur a pris le risque de faire le personnage principal un homme. ....
Un livre qui va à mon sens au delà d'un simple couplé en difficulté .....
Tout ça pour te dire que je n(ai pas le logiciel de la combativité dans le couple, tu sais c'est ça mon problème. moi tu sais de façon générale je refuse de considérer les rapports humains en terme de conflits et de domination, surtout en amour (P56)