Citations sur J'étais derrière toi (98)
On peut rester dans l'éternel espoir qu'on finira par en recevoir de l'amour.
J'ai d'ailleurs bien pigé que, ce que les autres attendent de toi, ce n'est pas que tu leur épargnes tes problèmes et que tu ailles bien, bien au contraire. Ce que les autres attendent de toi, c'est que tu finisses par tomber les masques et admettre que tu es exactement de la même essence qu'eux, que tu es dans la même merde qu'eux. C'est ça, le vrai partage, c'est ça, l'humanité.
c'est impossible d'y goûter consciemment, au bonheur. Sous ses dehors banals, avec ses parasites et ses imperfections, sans le filtre enjoliveur du souvenir, la réalité te prend toujours de vitesse. Sur le moment, c'est mathématique, tu peux juste vaguement ressentir qu'il se passe quelque chose de bien, mais tu es trop occupé à le vivre dans son temps même pour y goûter vraiment. Parce que tu as remarqué que le bonheur, c'est toujours un souvenir, jamais le moment présent, hein ?
En Italie, non seulement t'es généralement mieux reçu qu'en France, mais en plus t'es quasi certain de bien manger (...). En France, la brasserie du coin, on est d'accord, c'est du foutage de gueule : pain dégueulasse, salade plastifiée, vinaigrette translucide, steak-frites batard, carafe d'eau javelisée, desserts à goût de frigo, café merdique, serveur qui se la joue et te fais la tronche (...).
C'est ça, le vrai partage, c'est ça l'humanité. Tant que tu vas bien, tant que tu cherches à leur épargner tes problèmes, les autres, tu les fascines mais tu n'es pas des leurs, tu es trop haut, ton bonheur les tient trop à distance, les emmerde et les agresse. Et ils t'apprécient davantage encore, ils se montrent encore plus attentifs et compatissants, lorsque tu tombes les masques après qu'eux-mêmes t'ont longtemps considéré comme au-dessus de la mêlée, attendant avec une impatience perverse le jour où, à ton tour, tu finirais bien par te casser aussi la gueule, comme tout le monde. (p.18)
Je pense qu'il me faudra dorénavant me prendre sérieusement en main pour ne pas plonger, qu'il me faudra suis, impérativement rire, sortir, lire, jouer avec mes enfants, écoute de la musique joyeuse, énergique, voir des gens, faire la fête, ranger, bricoler, cuisiner, faire du sport, qu'il me faudra absolument m'étourdir pour tenter le plus souvent possible d'oublier que ça ne va pas.
p229
C'est un despote sur le déclin, inflexible et pris de panique, un épouvantail dérisoire.
p212
Il me dit que mon état d'attente et d'espoir pour touche
p205
Petit à petit, le besoin que j'ai de l'assurer es mon obsession pour elle se fait plus fort que l'interdit terrorisant d'Alexandrine.
p201
Je sais qu'une force, qu'une espèce de voix seconde en moi qui est celle de la raison, ou de l'instinct de conservation ou es survie, ou celle de l'espoir et du renouveau, je ne sais pas comment définir ça, bref, je sais en tout cas que quelque chose, qu'un sentiment clair et positif m'impose de me rapprocher d'elle et que cette idée me fait e moins en moins peur.
p201