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4,02

sur 640 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le premier de cinq tomes dans l'univers étrange du Monde du Fleuve.

En gros : Tous les humains qui ont déjà vécu se réveillent un matin, au même moment, nus, sur les rives d'un Fleuve sans fin.

D'abord c'est le chaos, les viols, les meurtres, etc. Puis avec le temps, des sociétés se construisent. le hasard peut avoir mis ensemble un légionnaire romain, un cowboy et un astronaute. Des languages s'inventent donc, des cultures, religions.

S'ils meurent sur le Monde du Fleuve, ils se réveillent ailleurs sur la planète, en amont ou en aval de la même eau.

On y croise un paquet de personnages historiques, le plus fréquent étant Goering.

Le protagoniste souhaite donc remonter à la source pour tenter de percer le mystère de ce monde. Il croit vaguement se souvenir de s'être réveillé dans un vaisseau spatial....

(Je n'ai pas encore réussi à mettre la main sur les tomes 2 à 5, mais j'ai lu qu'ils peuvent tous se lire indépendamment, sauf le dernier.)
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Je comprends tout à fait que ce titre ait reçu un prix et que la série ait eu du succès. L'univers est pensé dans ses moindres détails et a demandé une grande imagination. le style est agréable à lire. Les personnages, inspirés de personnes ayant vraiment existé, sont intéressants et très développés... Tout pour plaire !

Cependant, je n'ai pas accroché à l'histoire. Ce n'est pas mon type de science-fiction, clairement, et je ne suis pas vraiment rentrée dans le récit, qui m'a parfois semblé assez long.

Mais je conseille à tous les fans de science-fiction qui aiment ce genre, cela leur plaira sûrement !
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L'idée originale de ressusciter l'humanité entière au bord d'un fleuve permettait d'infinis développements, avec Philip Jose Farmer à la barre le projet promettait énormément.

Dans un premier temps, le pari fut tenu mais progressivement, peut-être trop haché par l'agaçante arythmie de la politique éditoriale des éditions J'ai Lu, "Le Fleuve de l'Eternité" s'embourba, s'égara, phagocyté par les trop nombreuses histoires dans l'histoire mettant en scènes les personnages favoris de l'auteur dans d'innombrables et dispensables péripéties secondaires.

Trop de bavardages, trop de dispersions et le final tant attendu m'avait passablement frustré.

Farmer ne m'a pas véritablement déçu avec son "Fleuve de l'Eternité" mais je lui préfère la "Saga des hommes dieux".
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Ils étaient morts et les voilà vivants au bord d'un fleuve sans fin. Tout ce que la Terre a porté d'êtres vivants vient d'être ressuscité, époques et pays confondus. « Ceux qui ont nié l'au-delà croient qu'ils se retrouvent en enfer pour l'avoir nié. Ceux qui se croient au paradis sont choqués, j'imagine, de se retrouver tout nus. » (p. 33) Parmi eux, Richard Francis Burton, le célèbre explorateur britannique, est bien décidé à comprendre ce qui s'est passé et qui les a fait revenir. Avec une poignée de ressuscités, il entreprend de remonter le fleuve jusqu'à sa source. Son périple sera émaillé de rencontres plus ou moins plaisantes, de découvertes majeures et de questionnements sans cesse renouvelés. « Finalement, toutes ces cultures en présence dessinent peut-être la Civilisation du Fleuve, ou plutôt les civilisations du Fleuve. » (p. 233)

Le monde du Fleuve est le premier tome d'une fresque en cinq volumes. Je vais m'en tenir là pour le moment. L'histoire n'est pas déplaisante, mais elle a vieilli : la science-fiction écrite dans les années 1970 est souvent très touchante à découvrir, car elle fantasmait le futur – qui est notre présent – bien au-delà du raisonnable. Par ailleurs, l'auteur a trop souvent recours à des processus de répétition qui alourdissent le texte. Je comprends le succès de ce texte à sa sortie, mais je suis loin d'être aussi enthousiaste que les lecteurs de l'époque. Blasée, moi ?
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Une introduction un chouilla datée

J'ai pour habitude de chroniquer seulement les bouquins qui m'ont plu. C'est donc me faire violence que d'essayer d'expliquer pourquoi ce classique de la SF ne m'a pas emporté dans son sillage.

Tout d'abord, je n'ai jamais été fan des cycles à rallonge (à part avec Dune (#groupie)). Les auteurs ont tendance à conserver les éléments de l'intrigue pour les suites, ce qui donne un premier tome assez pauvre en contenu et en péripéties. Si vous n'avez pas assez de matière, écrivez un one-shot, point ! Cela a été mon principal souci avec le Monde du fleuve ; on sent bien que des révélations passionnantes vont suivre, mais voilà, je ne lis pas un roman pour des promesses futures, je veux une histoire à part entière, maintenant, pas avec les suites. Alors, forcément, il faut combler. Ce livre n'est que répétition de scènes similaires, d'observations et de discussions sur les mêmes sujets, de schémas comportementaux et sociaux qui tournent en rond… avec tout plein de raccourcis qui prêtent à sourire.
Le catalogue de personnages « historiques » est barbant à plus d'un titre. Déjà, le jeu des probabilités : la rencontre rapide, presque normale, d'individus possédant une certaine notoriété, au milieu d'une foule de quelque trente à quarante milliards d'êtres humains. Certes leur répartition obéit à une certaine logique (concentration selon les époques de vie sur Terre), m'enfin, tout de même, cela reste assez commode. Encore s'agirait-il de personnages historiques de premier plan, comme cités en quatrième de couverture, il y aurait une curiosité un peu malsaine à les voir se dépêtrer dans ce Nouveau Monde. Mais non, la plupart m'étaient totalement inconnus.
L'auteur ne parvient pas à nous les rendre attachants. Peut-être que les travers d'une humanité répondant – dans ces circonstances – à ses plus bas instincts donnent à l'ensemble une saveur un peu aigre ? Peut-être leurs relations et leurs dialogues ne sont-ils tout simplement pas crédibles ? Toujours est-il que l'absence totale d'émotions au cours d'une lecture est un gros point noir, en ce qui me concerne.

L'intrigue. Hmm… Les supputations du petit groupe dirigé par Burton s'avèrent exactes. Qu'il s'agisse des procédés qui leur ont redonné la vie, des entités à l'origine de ce miracle ou de la réalité géographique de ce Monde, il n'y a pas d'hésitation, pas de suspense, pas de réelle surprise. Alors on se laisse porter au fil du fleuve. On subit un peu tout ça en se demandant si l'auteur a un plan précis en tête ou s'il improvise au fur et à mesure.

Que dire du sexisme omniprésent ? Je ne suis pourtant pas très regardant sur le sujet. M'enfin, là ça devient très lourd. Je lui ai d'abord trouvé l'excuse de l'époque, mais non. Herbert a écrit plus tôt et ses personnages féminins étaient autrement plus denses qu'une paire de seins ou une simple beauté visuelle ayant besoin de protection. Les types (terme générique, « hommes et femmes confondus ») débarquent dans un lieu inconnu, l'esprit mûr dans le corps de leurs vingt ans, doivent découvrir et comprendre pourquoi, comment… mais non, la priorité est de ne pas dormir seul. Il faut prendre femme. La relation charnelle (rarement amoureuse) est hissée au même rang que le besoin de se nourrir. Diantre ! Ça sent le cinquantenaire frustré n'empêche.

Pour nuancer, l'écriture est simple, très accessible et ce roman se lit donc assez vite.
En bref, je considère le Monde du fleuve comme un livre d'aventure mêlé d'histoire, mais pas tout à fait de science-fiction (pas encore), qui a assez mal vieilli. Je n'irai pas plus loin.
Lien : https://editionslintemporel...
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L'écriture est simple, la narration est fluide et l'action bien distillée ; la sensation de vivre une aventure est très forte : tout cela est vrai. Seulement, les personnages principaux sont très antipathiques. Les psychologies tournent trop vite et trop platement autour du sexe, de sa nécessité – et, bouffonnerie existentielle, de la question juive ! L'humanité est depuis la nuit des temps en orbite autour du point Godwin.
Burton est un prétentieux connard qui se veut héroïque. Alice, une caricature détestable de la bourgeoisie puritaine. Frigate, le Yankee, est assez ambigu pour être vaguement intéressant - antithèse d'un leader mais bras droit finaud, il donne la réplique à Burton dans les quelques discussions intéressantes qui parsèment le récit. Monat l'extraterrestre est un genre de sage improbable, dont on se serait bien passé ; quand l'idée à la source du récit ouvre tant de possibilités de réflexions, comme une mise-en-abîme fondamentale à la fois de l'Univers et de l'inconnu, pourquoi résoudre la question extraterrestre aussi vite et aussi arbitrairement, sans la moindre nuance ? Et il y a Lev Ruach aussi, dont on retiendra qu'il n'a que quelques neurones mal connectés.
Les réflexions jonchant le récit rasent dangereusement les pâquerettes, et les sentiments se font rares ; lorsqu'ils se présentent, on n'y croit pas une seconde. Dans l'ensemble, toute cette aventure pue la bêtise et la testostérone. L'humanité y est un troupeau répugnant.
Je retiendrai de ma lecture une bataille navale captivante au milieu du livre. Pour le reste, je regrette d'avoir directement acheté l'intégrale parce que la renommée de l'oeuvre et la beauté de l'édition m'ont convaincu de le faire ; il me sera très difficile de lire les tomes suivants, ce premier tome étant considéré par la plupart comme le meilleur.
Je le relirai peut-être un jour. J'en attendais beaucoup. Je l'aurais sans doute beaucoup plus apprécié en en attendant moins, car il n'est vraiment pas mauvais ; il est seulement très décevant.
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Je retiendrai de ce livre la fécondité de la situation de départ : la résurrection des Hommes de toutes les époques à un même moment, dans une gigantesque vallée au climat tranquille.
Il en découle un roman riche et addictif, fourmillant d'histoires dans l'histoire.
On ressort de ce livre avec l'impression plutôt agréable que la plus grande difficulté pour l'auteur a été de faire tenir toute son imagination dans un seul déroulement. Et on surprend parfois des paragraphes en incise, histoires rapportées qui ajoutent du détail au petit monde né de l'esprit de P.J. Farmer.

Roman très agréable, parfois à mon goût trop peuplé de ruptures dans le déroulement du scénario, mais dont notre imagination ressort grandie.
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Relecture d'un roman qui m'avait emballé ado. Ça se relit bien !
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5 tomes irréguliers en qualité. 1 ou 2 tomes de remplissage. Mais quelle jubilation de partager les aventures de Richard Burton et consorts. Vous n'êtes pas au bout de vos surprises, et c'est le moteur principal de cette série.
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