Les walkyries des Pléiades

Le docteur Alan repart au taff, ce qui pour lui signifie : prise de contact sur une planète inconnue avec une peuplade primitive, observation ethnologique approfondie, enfin quand je dis approfondie...plutôt moins que d'habitude. Pas impossible que l'éditeur - ou son entourage - lui ait suggéré de rendre ses personnages un peu moins expéditifs car ce roman comporte un embryon de psychologie des personnages, notamment féminins. Certes, le triangle amoureux est un basique de la profession mais c'est toujours mieux que rien.
Sinon, Fast déploie son goût habituel pour les grands espaces sauvages et montre une solide culture historique dans la description de la vie des peuples de l'âge de bronze. Rien de très dépaysant et on sent que l'auteur a eu du mal à terminer son histoire. le dénouement space-opera est inutilement délayé tout en laissant le lecteur sur sa faim. Je mets une note correcte pour encourager Fast à creuser un peu la personnalité de ses acteurs, mais la toute fin du roman me dit que c'est pas gagné...

Le bon titre est Les walkyries des Pléiades