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4,18

sur 677 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une écriture, comme parlée, un peu rébarbative et difficile à suivre, et un contexte peu familier. le début est laborieux, avec un narrateur qui change en permanence et des personnages tout aussi fêlés les uns que les autres. J'ai ressenti avec ce livre, la même chose qu'avec Sartoris : un monde qui m'est trop étranger pour vraiment me toucher, même si cette impression s'est atténuée au fil des pages. Un chef d'oeuvre, c'est bien possible, mais pas aussi universel que je l'espérais malgré des personnages marquants. Qui plus est, du fait du choix d'écriture, l'accès à ce texte est plutôt difficile, du moins pour moi. Si ce livre est un des plus abordables de Faulkner, je crois que je ne ferais pas l'effort de lire les autres.
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« Tandis que j'agonise » est un roman difficile, se déroulant dans un climat tragique d'une pesanteur inouïe.

On est saisi par le coté frustre de ces paysans misérables, leurs moeurs simples, rudes, leur absence de communication et leur quasi impossibilité à exprimer leurs sentiments.

Pourtant la douleur du deuil existe bel et bien et les affecte sous diverses formes que ce soit dans les délires hallucinatoires du jeune Vardaman, la violence de Jewel, l'activité physique frénétique de Cash ou le basculement dans la folie de Darl.

Faulkner décrit un monde pauvre, dur, ou les deux valeurs essentielles que sont l'assommant travail de la terre et la soumission à Dieu vont de pair avec des secrets familiaux souvent lourds de haine et de frustration.

Outre le style narratif original, on saluera, la beauté et la force de la langue riche en métaphores pour la plupart sinistres.

Pour autant je n'ai pas été vraiment séduit par ce livre au style déroutant et difficile, d'une noirceur étouffante mettant en scène des personnages trop primitifs pour que je puisse totalement m'identifier à eux.
Être impressionné ne signifiant pas être séduit ...
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Alors, cette critique va être compliqué à écrire pour plusieurs raisons. D'une part, je ressors frustré et déçu d'une lecture dont j'attendais beaucoup. Je ne sais pas pourquoi mais dans mon esprit j'associais Faulkner à Steinbeck et moi qui ai adoré Des Souris et des hommes j'attendais de "tandis que j'agonise" la même puissance littéraire, le même attachement aux personnages. Et la... Beh sois j'ai raté le coche soit j'ai été insensible à la plume de Faulkner mais honnêtement j'ai trouvé ça longuet et la façon de parler des personnages m'a un peu lassé, énervé même certaines fois. "M'est avis" répété une cinquantaine de fois à eu le don de m'agacer à la longue... J'ai trouvé des passages intéressants et ont rehaussés le niveau général du texte et l'attrait que j'aurais pu avoir pour l'intrigue. Mais je crois que le plus déstabilisant pour moi fut le manque de contexte général. En commençant l'histoire je m'attendais à un apprendre au vu de la nombreuse famille à savoir qui était qui, notamment le père et l'aîné et ainsi de suite et la rien. Aucune indication n'est faite pour vraiment être immergé dans l'histoire au côté du père, de ses enfants et de sa femme qui meurt mais veut à tout prix voir son cercueil être fait sous ses yeux. Ce mari qui lui a promis d'emmener son cercueil la où sont enterrés ses parents à plusieurs jours de marche. Une histoire invraisemblable mais qui aurait ou plus me toucher si ça avait été écrit différemment...
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Jai adoré son écriture......mais malheureusement je n'ai guère accroché :(
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Que dire de cette expérience que fut la lecture de Tandis que j'agonise?
Ce qui est sur, c'est qu'elle ne fut pas des plus faciles pour moi. J'ai tout simplement failli abandonner ce livre plus d'une fois au début, m'accrochant malgré tout pour tenter de percer ce qui avait motivé plusieurs commentaires dithyrambiques postés sur cette page.
J'ai été surprise en effet d'avoir l'impression de passer totalement à côté du livre au départ. Je ne m'attendais pas à une telle difficulté dans ma lecture. le style particulier de stream of consciousness, avec des narrateurs variés, testé ici par Faulkner m'a vraiment désarçonnée. Je ne comprenais parfois plus du tout de qui on parlait, ce qu'il se passait, qui était qui. C'est simple, j'ai eu besoin d'aller rechercher sur Internet des explications sur le livre pour en saisir véritablement l'histoire et ne pas décrocher. Après, peut-être certains n'ont-ils pas besoin de comprendre chaque détail, ou ont tout simplement plus de jugeote que moi, mais dans tous les cas, je n'ai pas trouvé Tandis que j'agonise aussi "accessible" que je m'y attendais.

CEPENDANT! Je n'ai pas regretté, mais alors vraiment pas, d'être restée accrochée. J'ai fini par m'adapter au style bien particulier, à saisir les nuances de chaque personnage, à comprendre que je ne devais pas forcément comprendre tout ce que Darl pensait, à prier pour qu'enfin, enfin, ils en finissent avec leur périple, à penser que Vardaman avait saisi aussi bien voire mieux que beaucoup d'autres l'absurdité de sa perte et l'incapacité à l'appréhender totalement avec "Ma mère est un poisson", bref, j'ai fini par apprécier, voire aimer, ce livre que j'ai franchement détesté au départ.

Le conseillerais-je pour autant? Avec avertissements!
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Théâtre de monologues intérieurs dans l'Amérique profonde, m'est avis (dirait Anse) que ce roman très moderne en son temps échappe à nos sensibilités pourtant spécialistes des points de vue multiples. Il faut enterrer la mère dans sa ville natale, traverser les crues du fleuves sans se noyer, faire vivre la folle famille. Chaque personnage narrateur a sa folie. Cash mesure le cercueil. Vardaman pense que sa mère est un poisson. Dewey Dell cherche à se faire avorter. Anse s'obstine. Darl met le feu. La succession des mondes intérieurs crée la solitude de tous. Chacun est dans sa tête, commente à sa sauce les malheurs de la famille. Rien ne comunique. Je suis sans doute passé à côté.
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