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Citations sur Tandis que j'agonise (81)

C’est un fait à remarquer qu’un homme paresseux, un homme qui n’aime pas le mouvement, s’entête toujours à aller de l’avant une fois qu’il est parti. C’est exactement comme quand il refusait de bouger. Comme si ça ne serait pas tant le mouvement qu’il déteste que le fait de partir ou de s’arrêter.
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"Des fois, je ne sais pas trop si l'on a le droit de dire qu'un homme est fou ou non. Des fois, je crois qu'il n'y a personne de complètement fou et personne de complètement sain tant que la majorité n'a pas décidé dans un sens ou dans l'autre."
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Conséquemment, ça n’a jamais été Sa volonté que l’homme habite sur une route parce que, je vous le demande, qu’est-ce qu’est fait d’abord, la route ou la maison ? L’a-t-on jamais vu poser une route près d’une maison ? Je vous le demande. Non, jamais de la vie, que j’dis, parce que c’est toujours les hommes qui n’ont pas de paix jusqu'à ce qu’ils aient une maison là où que tous ceux qui passent en charrette peuvent cracher sur leur seuil, que ça donne aux gens la bougeotte, l’envie de se lever, d’aller ailleurs, alors que dans Son idée, Il voulait que les hommes restent tranquilles, comme les arbres ou les pieds de maïs.
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Mais je ne suis pas si sûr qu'un homme ait droit de dire ce qui est fou et ce qui ne l'est pas. C'est comme si, dans chaque homme, il y avait quelqu'un hors des limites de la raison et de la folie qui, témoin des actes raisonnables et insensés, les jugerait avec la même horreur et le même étonnement.

p.226
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Le soleil, depuis une heure au-dessus de l'horizon, est posé comme un œuf sanglant sur une crête de nuages d'orage. La lumière a pris une teinte cuivrée : menaçante à l’œil, sulfureuse au nez, pleine d'une odeur d'éclairs.

p.46
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Il faut deux personnes pour faire un homme, mais il n’en faut qu’une pour mourir.
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Lui aussi avait un mot. Il appelait ça l'amour. Mais il y avait longtemps que j'étais habituée aux mots. Je savais que ce mot était comme les autres, rien qu'une forme pour combler un vide; je savais que, le moment venu, on n'aurait pas plus besoin de ce mot que des mots orgueil et honte.
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Il faut deux personnes pour faire un homme, mais il n’en faut qu’une pour mourir. C’est comme ça que le monde finira.
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Faut bien avouer que la vie est dure pour les femmes. Pour certaines femmes. Ma vieille maman a vécu soixante-dix et quelques années. Elle travaillait tous les jours, sous la pluie comme sous le soleil. Pas un jour de maladie depuis la naissance de son dernier, et puis, un beau jour, elle a comme qui dirait regardé tout autour d'elle ; elle est allée retirer du coffre la chemise de dentelle qu'elle gardait depuis quarante-cinq ans sans la porter. Elle l'a mise, et puis elle a tiré les couvertures, et puis elle a fermé les yeux : "Faudra qu'vous preniez soin d'vot'père, qu'elle a dit, moi j'suis fatiguée.
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C'est parce qu'il reste là, dehors, juste sous la fenêtre à clouer et à scier cette sacrée boîte. Là où elle est forcée de le voir. Là où chaque gorgée d'air qu'elle respire est pleine de ses coups de marteau, du grincement de sa scie, là où elle peut le voir lui dire: Vois. Vois comme je t'en fabrique un beau.
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