Joli travail, maître Antonio. Dans mille ans, on dira encore de vous : il était le plus grand ! Mais voyez-vous... comment vous dire... il faudrait peut-être le régler à ma main. Je trouve que ce violon manque un peu de nerf. Oui, c'est ça ! Il est un peu trop mou pour mon coup d'archet !
- Laissez-lui le temps de mûrir, ce violon est si jeune encore, monsieur. Il lui faudra un certain temps pour donner toute sa mesure tout comme le font les meilleurs de nos vins, répliqua le maître luthier.