AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.68/5 (sur 131 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nice , le 04/09/1953
Biographie :

Patrice Favaro a déjà eu de multiples vies : journaliste de formation, il devient luthier et musicien en Provence. D'un grand-père italien, musicien et conteur, lui viennent la passion de la musique et le goût de raconter les histoires. Il exerce la profession de luthier durant quelques années.

Après il abandonne son atelier de lutherie pour créer une compagnie théâtrale itinérante qui deviendra plus tard La Fiera Théâtre. Il y signe une vingtaine de créations originales, d'adaptations et de mises en scène. Il fonde ensuite plusieurs écoles de théâtre pour enfants et adultes dans le Sud de la France.

En 1993, il publie pour la première fois des textes pour la jeunesse. Suivent, depuis, régulièrement romans, pièces, albums chez Hachette, Magnier, Denoël, Albin Michel…

Aujourd'hui, Patrice Favaro vit en Provence, se consacre à l'écriture, à la mise en scène, et enseigne le jeu théâtral. Fou de l'Inde, pays qu'il a découvert en 1991, il y réside plusieurs mois par an.


+ Voir plus
Source : jeunesse.casterman.com
Ajouter des informations
Bibliographie de Patrice Favaro   (38)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
"Il y a cependant une chose que Sigismond n'aimerait jamais avoir entendue : le bruit que fait en secret le chagrin."
Commenter  J’apprécie          170
- Je vous ai souvent prévenus : ne laissez jamais une mangue entamée tomber jusqu'à terre, et enterrez toujours noyaux et épluchures. Avez-vous oublié mon conseil ? Si nos voisins, les hommes, apprennent qu'il est possible de manger ces fruits, ils voudront s'emparer de toute la récolte.
- À quoi bon se soucier des hommes ? protesta Déva. Prenons les mangues qui sont les plus juteuses, les plus savoureuses, et laissons les autres. Si nos voisins se mettent à en cueillir, aucune importance, nous aurons eu les meilleures !
Déva, dans sa stupidité, ignorait que les hommes ont fort peu l'esprit de partage.
- S'ils commencent à y goûter, ils les voudront toutes, expliqua Mahakapi. Ils nous chasseront de la forêt pour nous empêcher de les cueillir. Cessez de vous montrer si insouciants : n'abandonnez plus ainsi les restes de votre repas !
Commenter  J’apprécie          150
Quand tu es dans la galère, le vide se fait autour de toi, et ceux qui voudraient te donner un coup de main sont précisément les gens chez qui tu ne vas pas t'imposer parce qu'ils sont dans des situations à peine meilleures que la tienne. (p. 42)
Commenter  J’apprécie          150
- Les hurlements, ce sera ton registre, mon cher père ! Tandis que ta voix si monstrueuse résonnera dans la nuit, la mienne paraîtra, par comparaison, beaucoup plus douce aux brebis. Fais-moi confiance, je saurai me tenir. Avec moi, il n'y aura pas de dérapage.
Le vieux loup éprouva une bouffée de fierté : quel talent sa fille montrait ! C'était bien son sang qui coulait dans ses veines.
Commenter  J’apprécie          141
Dans la vie, on se fait tous des illusions, on se fabrique des rêves pour tenir le coup ; si jamais on voyait le monde tel qu'il est, si on se trouvait comme ça, tout à coup, le nez devant, alors... on s'enfuirait en courant comme des enfants et on irait se cacher sa tête dans le sable. C'est pour ça qu'on a un seuil. Avec d'un côté ce que l'on accepte de voir et de l'autre l'horreur sur laquelle on ferme les yeux. Seulement voilà, le seuil, il est pas au même endroit pour nous tous.
Commenter  J’apprécie          110
"Les mères n'ont pas besoin de mots, leurs yeux suffisent."
Commenter  J’apprécie          130
Tu m'as dit que les gens ne voyagent finalement que pour deux raisons : soit parce qu'ils ont un tas de fric qu'ils ne savent pas comment dépenser, soit parce qu'ils n'en ont pas du tout.
(p. 30)
Commenter  J’apprécie          110
On s'est fait piquer notre GPS voilà une dizaine de jours devant un supermarché. C'est aussi bien comme ça. Même un petit trajet, quand tu le suis du doigt sur une carte, ça prend vite des airs d'expédition lointaine, tu te laisses aller à rêver.
(p. 77-78)
Commenter  J’apprécie          100
il n'y a ni eux ni nous, ni les uns ni les autres, ni les hommes ni les bêtes, un seul et même grand corps, un corps unique, infini, qui mange, qui dort, qui soupire, qui aime, qui souffre et qui tremble à l'idée de la souffrance, personne n'est différent, tous faits de la même chair, qui naît, qui vit, qui saigne, qui se reproduit, qui meurt, et ça recommence sans cesees, un corps immense, sans limites, c'est pour cela que mes yeux courent dans tous le sens, pour l'embrasser tout entier, par amour, voilà la vérité que je voudrais dire aux autres, par amour, mais ils ne peuvent pas entendre, ils ne réalisent pas... la vérité leur échappe...
Commenter  J’apprécie          90
"Ainsi en a-t-il toujours été, ainsi en sera-t-il toujours :
après les heures noires de la nuit, c'est un clair matin qui se lève."
Commenter  J’apprécie          100

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Auteurs proches de Patrice Favaro
Lecteurs de Patrice Favaro (208)Voir plus

Quiz Voir plus

Mahout

Où se passe l'histoire?

Au Brésil
En Inde
Au Groenland

5 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Mahout de Patrice FavaroCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..