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3,64

sur 103 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Bon, je n'ai jamais eu la moindre envie de lire "L'attrape-coeur", je suppose que le titre de ce premier roman , L'attrape-souci", a été choisi par analogie principalement à des fins commerciales .
En réalité, j'ai l'impression que l'autrice est surtout une bonne connaisseuse des classiques de langue espagnole: le procédé narratif m'évoque principalement le Lazarrillo de Tormes, non pas que le narrateur serait un petit Pícaro contemporain (il a 11 ans mais a plutôt la mentalité d'un 7-8 ans, et il n'a pas la sincérité du Pícaro) , mais on retrouve le procédé (comme dans certaines nouvelles de Cervantes d'ailleurs) de la description d'une ville par le passage d'un adulte à un autre auxquels va s'accrocher le gamin perdu.

Lucien petit métis parisien vient d'arriver à Buenos Aires, d'où sa maman est d'ailleurs originaire. Elle disparait mystérieusement après avoir invité son fils à examiner les figurines "attrape-souci" vendues dans une librairie.
Une maman plutôt bizarre, adorée par son fils mais toujours pleine d'exigences inappropriées...

-Le premier adulte auprès duquel il va s'incruster est un collecteur de cartons, qui arrive tous les matins de son bidonville avec d'autres pauvres comme lui. C'est Gaston, qui l'attendra à la porte de l'hôpital car celui que s'appellera désormais Lucio est un garçon fragile.
-Lucio perd Gaston lors d'une manifestation (nous sommes fin 2001). Il se fait recueillir dans une maison de passe (qu'il n'a pas trop l'air d'identifier comme telle); il finit par se faire virer par la patronne qui ne veut pas d'ennuis avec la police, or Lucio ne parle jamais de lui, n'évoque rien qui pourrait aider à l'identifier.
Puis il accepte de "bosser" pour des ados trafiquants,
il s'invite chez une dame qui le nourrit mais appelle les flics,
- et dans sa fuite enfin il tombe sur Arrigo, qui cultive des fleurs et des plantations dans un beau quartier.
-puis une cliente de Arrigo semble s'intéresser à son sort, encore une qui essaie de le faire parler, mais Lucio invente des salades lorsqu'on le force à parler de lui et de son histoire.

Pas vraiment de surprise finale, on avait assez d'indices semés tout au long du récit.

Je viens de lire sur Babelio une "accusation" de clichés sur l'argentine. En fait, non , pas du tout. le portrait de Buenos Aires en 2002 est même particulièrement réussi.

J'ai préféré la fin au début du roman car j'ai plutôt eu du mal à éprouver de la sympathie pour le personnage, il y avait trop de trucs qui ne collaient pas de la part d'un garçon de 11,12 ans, jusqu'à ce que l'on soupçonne de plus en plus clairement l'ampleur des traumatismes, et qu'on le sente enfin capable d'accepter sa situation.



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Alors, le côté petites boîtes attrape souci a attiré ma curiosité.
" Quand tu as un souci, n'importe lequel, tu glisses une de ces petites poupées sous ton oreiller, tu le lui confies et le lendemain matin, quand tu te réveilles, plus de souci, il s'est envolé."
"L'attrape souci" de Catherine FAYE
Comment peut on imaginer un petit garçon de 11 ans seul livré à lui même dans les rues de Buenos aires, alors qu'il vient d'arriver de France avec sa mère abandonnique.
Effroyable et abominable, et pourtant.......
Lucien, devenu Lucio, va devoir se construire comme il peut avec de bonnes ou mauvaises rencontres.
L auteure nous transporte Avec . Justesse et habileté dans un decor latino américain et aborde judicieusement les thèmes de l'abandon, rejet, acceptation de la douloureuse séparation maternelle.. Une belle découverte de cette auteure et de son premier roman .Merci MAZARINE ( Alexandrine Duhin)
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J'ai longtemps hésité avant d'écrire une critique sur ce roman... Je ne sais pas vraiment quoi ne penser. Si j'ai adoré le personnage du petit Lucien, je n'ai pas vraiment aimé ce roman. Je suis aller au bout de ma lecture pour ce petit bonhomme et pour savoir comment sa allait se terminer pour lui.
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J'ai hésité à chroniquer ce livre car je ne sais pas bien quoi en dire... Il m'a laissée perplexe.

Oui, j'ai aimé le parcours initiatique de Lucien, au coeur de Buenos-aires. On est tout de suite en empathie avec ce garçon de 11 ans, dont la mère s'est volatilisée, devant une librairie, alors qu'ils viennent juste d'arriver de France en Argentine. Oui, j'ai suivi avec intérêt et angoisse la survie de Lucien dans les bas-quartiers de la ville, ses rencontres synonymes d 'entraide, de chaleur humaine qui m'ont fait penser à " La vie devant soi" de Romain Gary.

Oui, mais... Où situer ce livre? Si c'est un roman d'apprentissage, il est truffé d'invraisemblances. Si c'est un conte, il verse trop dans le réalisme. Et que penser de l'attitude maternelle? Du style peu adapté à un enfant de 11 ans? Certes, la fin se veut explicative mais m'a peu convaincue.

Le fait de me poser toutes ces questions a un peu gâché mon plaisir de lecture. J'aurais dû me laisser porter, je n'ai pas su le faire...
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Je pensais avec le résumé que j'apprécierai le livre grâce à la façon dont il allait être écrit.

En effet, une histoire si dure d'abandon racontée par un enfant de 11 ans, cela m'interpellait.

Malheuresement, je n'ai pas accroché plus que ça. Je ne trouve pas que la narration corresponde à un enfant. Je n'ai pas aimé le style d'écriture.
De ce fait, je n'ai ressenti aucune émotion pendant ma lecture...

En revanche, l'histoire se lit facilement et rapidement mais ce livre ne marquera pas mon esprit.
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Après des débuts qui ne sont qu'une succession de clichés sur l'Argentine et n'ont que peu d'intérêts, l'histoire s'étoffe un peu et devient un plus plus intéressante.
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Lucien, dix ans au début du récit, est à Buenos Aires avec sa mère. Il se rend avec elle dans une librairie, elle le laisse à l'intérieur pendant qu'elle va regarder la devanture. Quand Lucien décide de rejoindre sa mère, cette dernière n'est pas sur le trottoir et il ne la voit nulle part.
C'est le début d'une longue errance pour Lucien qui part à la recherche de sa mère. Qu'a t-il fait mal cette fois-ci ?
Il va être pris sous son aile par Gaston un SDF, puis des prostitués, et d'autres personnes qui vont croiser sa route.

Je ne m'attendais pas cette histoire en ouvrant ce livre. Je pensais lire en deux temps la recherche de l'un et de l'autre (fils et mère) dans la grande ville de Buenos Aires. Mais on ne donne la parole qu'à Lucien (Lucio) qui nous raconte son parcours. Parfois, dans ses réactions/paroles/attitudes on lui donne plus ou moins que son âge et ne correspond pas à l'attitude d'un garçon de dix-onze ans.
A la fin, on découvre pourquoi la mère a disparue mais cette lecture ne m'a pas plus emballé que cela.
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Lucien a onze ans lorsque sa mère disparait en plein coeur de Buenos Aires, alors qu'il regardait les petites boites d'attrape-souci. Livré à lui-même, il erre dans cette ville interminable, des bidonvilles aux riches banlieues, s'accrochant à toutes les mains tendues qu'il trouve, esquivant adroitement ceux qui cherchent à lui nuire. Perdu, il essaie de retrouver sa mère, persuadé que tout cela n'est qu'un mauvais rêve.

Alors conte ou roman d'apprentissage? C'est bien la question. Lucien, rebaptisé Lucio, fait de nombreuses rencontres, toutes plus étranges les unes que les autres, des personnages atypiques, en marge. Ils le prennent sous leur aile sans qu'on s'explique vraiment pourquoi, alors qu'il semble y avoir tellement d'autres enfants dans les rues de Buenos Aires. Ils le nourrissent quand ils n'ont pas assez pour eux-mêmes, ils l'aident du mieux qu'ils peuvent, ils lui apprennent à se débrouiller et à travailler. En s'enfonçant dans les méandres de la ville, Lucio s'engage dans un parcours initiatique. Comme Alice aux pays des merveilles, ses rencontres conditionnent ce qu'il devient, elles sont la clé de son aventure, le véritable aboutissement de sa quête.

J'ai passé un bon moment à arpenter les rues de Buenos Aires avec Lucio, je me suis émue de l'altruisme de ces personnages divers, j'ai apprécié le style direct et les descriptions vivantes. Pourtant, je ne dirais pas que ce livre a été un coup de coeur. C'était une jolie lecture, un peu fantasque, pas vraiment réaliste, adorable et mignonne de par son petit personnage principal plein d'entrain et de bonne volonté. Mais il a manqué un petit quelque chose, un peu plus d'émotion et de profondeur peut-être, pour me bouleverser vraiment.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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***

Lucien a 11 ans. Il est arrivé en Argentine avec sa mère et ils visitent et entrent dans les boutiques depuis plusieurs jours. Il ne sait pas ce que sa mère est venue chercher ici, dans une ville qu'elle connait, en le séparant de sa vie parisienne. Mais quand elle l'abandonne, un jour à la sortie d'une librairie, c'est bien entendu tout son petit monde qui s'écroule ! Grâce à la gentillesse et à la bonté de certaines personnes qu'il croise au bord des trottoirs, le long d'une rue, Lucien, devenu Lucio va tenter de donner un sens à ce qui lui arrive...

Premier roman tout en couleur, l'histoire de Lucio est attachante. Dans son malheur, il croise des personnages qui lui veulent du bien et qui vont l'aider à aller de l'avant. Mais la vie est dure à Buenos Aires pour un enfant seul et livré à lui même. L'écriture est rythmée et plutôt jolie, mais j'ai parfois eu un peu de mal avec les multiples rebondissements que doit traverser Lucio. J'ai cependant passé un bon moment aux côtés des ces gens au coeur chaud, qui donnent tout l'amour qu'ils peuvent à ce petit garçon abandonné...

Merci à NetGalley et aux éditions Fayard Mazarine pour leur confiance...
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Les boites attrape-souci que Lucien, petit parisien de 11 ans, métis, parlant bien l'espagnol, admire dans une librairie de Buenos Aires ne vont pas faire envoler ses soucis mais sa mère. A partir de là c'est une longue recherche de la mère à travers les bas quartiers de cette ville.
Catherine Faye nous entraîne dans un roman initiatique exubérant à la manière foisonnante des romans sud-américains. Je n'imaginais pas Buenos Aires aussi glauque mais c'est l'occasion pour le lecteur de croiser d'émouvants personnages qui se débrouillent comme ils peuvent pour survivre. Il y a chez eux de la violence mais aussi beaucoup de générosité et c'est grâce à eux tous que Lucien comprendra et grandira.



Lien : https://ffloladilettante.wor..
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