L'île au manoir

Adam frissonna. Il était seul, complètement seul dans l'ombre de l'immense mur de roche.

Mon père était Adrien Dorval, un illusionniste célèbre qui exécutait des tours icroyables sur les scènes des théâtres parisiens. Il gardait jalousement ses secrets. Tout Paris était convaincu qu'il utilisait des trucages, comme n'importe quel magicien de cirque, et parfois c'était vrai, mais la plupart du temps...
Sélène s'interrompit, comme si ce qu'elle avait à dévoiler était particulièrement difficile. Adam osait à peine respirer. Son plâtre le grattait toujours mais il n'osait pas attraper son grattoir, de crainte de la faire disparaître. Elle croisa et décroisa les mains sur sa jupe en dentelle, inspira profondément et reprit :
- La plupart du temps, mon père utilisait de la vraie magie. Il faut que tu comprennes, Adam j'ai grandi dans un mode où la magie est réelle.

J'ai choisi cet extrait car je trouve que Sélene devoile des choses assez importantes et c'est un extrait passionnant.

C’est à ce moment-là qu’il la vit. Une fille de son âge, seule en pleine nuit, assise en bas sur la plage.

"Soudain Adam entendit la voix de la jeune fille dans sa tête, aussi distincte que s'il était à côté d'elle. Une voix pressante, presque désespérée : « Aide-moi. Je suis enfermée dans ma chambre. Viens m’ouvrir la porte, la mer monte… Viens m’ouvrir la porte… » Adam se réveilla en sursaut, alluma d’une main moite sa lampe de chevet. La première chose sur laquelle tomba son regard, quand la lumière éclaira la chambre, ce fut la vieille clef de métal sur sa table de chevet."

Par une nuit d'hiver, Adam trouve une clé, qui doit débloquer une fille coincée dans un château dans la mer.

Il avançait à une allure d’escargot, le regard rivé sur les marches. Il n’entendait plus la voix de la fille, ça ne le rassurait pas. Est-ce qu’elle était toujours là en bas, moins ? Dès que ses pieds touchèrent le sable, Adam releva la tête. La plage était vide, Adam cligna des yeux.

« Qu’est-ce qui menace l’île ? Demanda-t-il à Sélène. C’est la tempête ? C’est… ton père ? » (p 75)

Citation 1 :
Là, au centre du halo lumineux, reposait un petit objet de métal. Une clé. C'était une clé ancienne en fer rouillée, rongée par les algues, verdis par un long séjour sous l'océan.

Citation 2 :
Ici, un crabe vert était arrêté en pleine course. Dans le ciel, une mouette restait suspendue au milieu du ciel, comme accrochée à un fil invisible.

"Ces dunes, cette façade élégante"...c'était bien le bâtiment de son rêve. C'était là où Sélène l'attendait.

J’ai aimé ce livre .

C est l’histoire d’un jeune garçon qui habite sur une île et qui s’est casser la cheville . Un soir , il rencontre un jeune fille sur la plage qu il va aider pour se libérer de là hôtel du père de Sèlene ( la fille ) ; hôtel qui a disparu depuis presque cent ans . Il l a libéré et elle peut enfin retrouver sa mère ...