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EAN : 9782700276565
352 pages
Rageot Editeur (13/10/2021)
3.92/5   393 notes
Résumé :
Myri est une Arpenteuse, elle a le pouvoir de s’immiscer dans les rêves des autres. Ce pouvoir est aussi une malédiction qui a causé la mort de sa jeune sœur, quelques années auparavant. Depuis, Myri se tient à l’écart des rêves grâce à la nerfolia, une plante interdite.

Mais dans le royaume de Claren, quand on est une habitante de la ville basse, on n’échappe pas facilement à son destin. Une pollution inquiétante se répand autour des ateliers, le lon... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (171) Voir plus Ajouter une critique
3,92

sur 393 notes
Première lecture de décembre et premier roman que je lis d'Estelle Faye, L'Arpenteuse des rêves fut vraiment une belle découverte.

Cette année j'ai fait de belles découvertes en littérature jeunesse de l'imaginaire mais si je devais recommander sans trop de doute un seul roman à un jeune adolescent sans le connaître c'est sans doute vers ce titre que je me pencherais. Pourquoi ? Pour une très simple et bonne raison : je l'ai trouvé vraiment très chouette ! Cela ne vous suffit pas pour aller acheter ce roman, d'accord je vais donc développer un peu car il serait dommage de passer à côté de ce roman jeunesse.

Je trouve pour commencer que Rageot a fait un travail remarquable sur l'objet livre, ce dernier est tout simplement beau et donne envie. Un premier bon point qui n'est pas à négliger et qui a pour ma part grandement contribué à l'achat de ce dernier.

J'ai compris dès la lecture du prologue que je ne regretterai pas cet achat, ce dernier s'avère percutant, intrigant et tragique. Dès les premières pages Estelle Faye donne le ton et nous embarque dans une histoire rondement menée de la première à la dernière page avec une plume fluide et agréable. Bien rythmé avec des chapitres courts, c'est un roman qui se laisse dévorer avec grand plaisir.

Estelle Faye m'a ici entraîné dans un univers assez sombre et plus particulièrement dans la ville de Claren représentée sur la couverture dans laquelle se déroule toute l'histoire. Claren, cette ville bâtie sur une colline sous laquelle prend source un fleuve qui serpente en bas de celle-ci. Claren avec son magnifique Palais à son sommet entouré de maisons de noble luxueuse mais aussi Claren complètement pourri à sa base ou toute une population vit dans la pauvreté au bord de ce fleuve charriant nombres de déchets toxiques et eaux usées des ateliers construits sur ses rives tandis que la fumée de ces derniers intoxique les habitants de la ville basse où seuls rats et cafards prospèrent.

C'est dans cette ville basse que Myri a toujours vécu, survécu, utilisant durant un temps son don pour survivre. En effet, Myri personnage principal de ce roman est une arpenteuse, elle a la faculté rare de s'introduire dans les rêves d'autrui et d'interférer dans ceux-ci. Un don ou une malédiction dans le lieu où elle vit qu'elle décidera de ne plus jamais utiliser voyant en ce dernier la cause du décès de sa petite soeur. Une décision qui sera abandonnée des années plus tard dès lors que la vie du jeune Miracle sera menacée. Il est impensable pour Miry d'abandonner à son sort cet enfant de 2 ans qu'elle a recueilli nourrisson sur le pas de sa porte. La ville basse se retrouve en effet peu à peu envahie de fantômes une fois la nuit tombée. Ces derniers sont la source d'horribles cauchemars répétitifs pour certains habitants qui finissent par s'écrouler d'épuisement ou tomber dans la folie. Se servant de son don Miry se plongera au coeur du cauchemar de Miracle afin de sauver ce dernier renouant ainsi avec son don qu'elle n'avait pas utilisé depuis de nombreuses années.

C'est dans cet univers ainsi assez sombre que nous plonge Estelle Faye avec beaucoup de talent entre rêve et réalité en compagnie d'un personnage principal attachant. Miry est une adolescente indépendante qui fera tout son possible pour protéger les personnes auxquelles elle tient. Déterminée et courageuse elle fera connaissance de Lélio qui lui permettra d'accéder aux plus hauts étages de cette ville aux multiples facettes. Lélio est lui aussi un personnage attachant et j'ai trouvé que le duo qu'il forme avec Miry fonctionnait vraiment bien.

Si ainsi l'histoire en elle-même est des plus sympathiques à suivre les thèmes abordés lors de la lecture m'ont eux aussi beaucoup plu et l'air de rien ceux-ci sont nombreux. J'ai aimé la relation qu'entretient Miry avec les membres de sa famille recomposée ainsi que son amitié avec Lélio et Riog, j'ai aimé le traitement qui a été fait relatifs aux inégalités sociales ainsi que l'aspect écologique présent tout au long de cette histoire.

j'ai ainsi finalement aimé beaucoup de choses dans ce roman dont le contenu s'avère aussi réussi que l'est sa couverture. En 350 pages, Estelle Faye est parvenue à créer une histoire solide avec un début et une fin. J'ignore s'il y aura une suite mais l'histoire ici se suffit à elle-même et peut tout à fait se lire comme un one shot. Un autre bon point pour les lecteurs qui ne souhaitent pas se lancer dans une énième série à rallonge.

L'Arpenteuse des rêves fut donc une très bonne lecture et peut constituer j'en suis convaincu une très belle porte d'entrée dans la littérature de l'imaginaire. Si vous avez dans votre entourage des adolescents de 13, 14 ans ou plus, cela peut constituer un très beau cadeau de Noël.
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Sans surprise la sublime couverture de L'arpenteuse de rêves a tout de suite accroché mon regard. le titre aussi avait quelque chose d'original et d'onirique qui titille la curiosité. Disponible sur NetGalley, j'ai donc sauté sur l'occasion pour le découvrir, et après ma lecture du format numérique, je peux vous dire que dès sa sortie, j'irai acheter sa version papier.

Myri est une arpenteuse, un être capable d'entrer dans les rêves des autres, mais à la suite d'un tragique événement, elle décide de se fermer à son don. Jusqu'au jour où son monde bascule et qu'elle doive choisir entre tenir sa promesse et sauver les siens. J'ai tout de suite aimé cet univers. Ancré dans la réalité de part ses nombreuses similitudes avec notre monde, Claren nous est dépeint comme une ville à la dérive. Séparation des classes, maltraitance, survie, pollution, élitisme… on y découvre tous les travers d'une civilisation qui s'est perdue et au milieu de tout cela, un petit groupe de survivants qui est comme un rayon de soleil essayant de perdurer. Impossible de ne pas s'attacher à Myri et sa famille. Ce brin d'espoir qui éclipse la noirceur et cette sensation poisseuse qui colle à la basse ville.

Et Estelle Faye continue à nous charmer tout en dénonçant. Avec des chapitres courts, dont je suis de plus en plus friande dans mes lectures, un rythme soutenu, et des rebondissements qui se succèdent, on voit petit à petit le fil conducteur se créer et nous amener à un tournant pour Claren. Ce n'est pas seulement la vie de Myri et des siens qui est en jeu, mais bien toute la civilisation qu'elle connait. Les enjeux sont grands, mais l'auteur n'étouffe pas son lecteur avec trop de pression. On comprend, on sait combien l'homme peut être avare, capricieux, envieux, mais on voit aussi toute la bonté dont nous sommes capables. Il y a un point de non-retour dont certains sont conscients et on espère qu'ils sauront l'éviter. Car il y a beaucoup d'espoir dans l'arpenteuse de rêves. L'histoire est dure par certains côté, révoltante aussi, mais l'espoir est toujours là. Dans les actions comme dans les personnages que l'on croise. Et le fait de nous donner la possibilité de croire, de rêver aussi, et ce qui rend le roman si spécial.

Je ne pensais pas qu'il y aurait cette « démarche » écologique. Je voyais plus un univers fantaisie et une quête de soi. Mais au fur et à mesure de ma lecture, l'idée de conte s'est plus imposée à moi. Et si au début, j'ai trouvé cela « étrange », je me suis prise au jeu, d'autant plus que les enjeux devenaient alors plus grands et aussi plus imminents. Si Myri veut sauver les siens, elle doit d'abord sauver son monde.

Toute la mythologie autour des arpenteurs de rêves est aussi très intéressante. Il y a des spécificités dans ce don qui sont propres à chacun, une dimension politique aussi. On pourrait croire que cette partie onirique serait épargnée par la débauche des hommes mais il n'en est rien. La perversion est partout. Même les légendes que l'on découvre autour de leur dieu, de la naissance du don reflètent ce monde. C'était une agréable surprise, car j'ai trouvé le développement du monde plus cohérent en soi. Tout s'explique en un sens. Sans compter l'originalité de l'ensemble.

Côté personnage, j'ai trouvé l'idée de faire des héros des personnages non héroïques rafraichissante. Bien sûr Myri a quelque chose de plus, mais nous sommes loin du stéréotype même de l'héroïne. Elle se bat avant tout pour ceux qu'elle aime. Elle ne cherche pas le pouvoir, pas la reconnaissance, pas les faits d'armes. On la voit se débattre, survivre. Elle fait écho à tout à chacun tout comme sa famille. Il y a aussi beaucoup de résilience dans chacun d'eux. Lélio, malgré son côte un peu chiffe molle, reste celui que j'ai trouvé le plus intéressant à voir grandir. La relation qu'il établit avec Myri a aussi quelque chose d'original qui transcendante ce que l'on peut voir habituellement. Les dernières lignes du roman d'ailleurs mettent vraiment en avant ce lien unique, et les choix de l'auteur avec ses deux personnages étaient pour moi parfaits.

L'arpenteuse de rêves a donc été une lecture dépaysante par certains aspects avec des personnages attachants, un monde où la magie est subtile et qui crie à l'aide. Encore une fois, j'ai aimé voir le monde réel et celui de Claren entrer en résonance. Un roman qui fait réfléchir et qui met en avant ce qui compte réellement.
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Estelle Faye, signe avec L'arpenteuse de rêves, un conte merveilleux où derrière une apparente lecture divertissante, se trouve un récit empreint de réalisme.

Le royaume de Claren pourrait s'apparenter à une montagne couronnée comme peut l'être la préfecture de l'Aisne, Laon. Une colline sur laquelle en place d'une cathédrale se niche un palais, celui de la mystérieuse Jeune Reine. Autour, en plus de l'habitat de riches bourgeois, se trouve une Académie, celle des Arpenteurs, qui ont le pouvoir de visiter les rêves.

Plus nous nous éloignons du sommet de cette colline, plus la pauvreté se dévoile. Sur ses soubassements, vit une population très pauvre, dans un environnement pollué et où certains, pour survivre, trichent, volent, font régner la terreur. Parmi ces brigands, les Silures avec à leur tête Marcus. C'est à leur côté, contraintes, que Cassandra et sa jeune soeur Lissem vécurent quelques années. Cassandra, comme les Arpenteurs, possède le don de se rendre dans les rêves. Don qu'elle doit utiliser à mauvais escient pour dévaliser les victimes endormies. Jusqu'au jour où Lissen est tuée et où Cassandra, s'enfuit, se cache et devient Myri.

Quelque temps plus tard et alors qu'au hasard de rencontres, Myri, s'est trouvée une nouvelle famille à qui, elle dissimule son don, des spectres apparaissent et un étrange mal s'étend. Quand le petit Miracle, ce bébé que cette drôle de famille a recueilli, à son tour est touché, Myri n'a d'autre possibilité que d'utiliser son pouvoir.

L'Arpenteuse de rêves, c'est de la fantasy, mais pas seulement. Certes, dans ce roman, il y a de la magie, des créatures fantastiques, un monde imaginaire mais, il y a aussi, des thématiques universelles et toujours, très actuelles telles que l'écologie, la place des femmes dans la société, les inégalités sociales, les luttes de pouvoir. Ce roman est une aventure que nous pourrions aisément qualifier d'aventure philosophique avec en conducteur cette question : « Qu'est-ce qui compte vraiment pour nous ? ».

Ce roman en plus, de ce récit intelligent et accessible aux jeunes lecteurs dès l'âge d'une douzaine d'années, bénéficie d'une magnifique couverture, illustrée par Paul Echegoyen et mise en valeur par des incrustations dorées. À l'approche de la fin d'année, une super idée cadeau.
Lien : https://imaginoire.fr/2021/1..
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Une superbe couverture pour cette très belle histoire.

Myri est une arpenteuse, elle possède un don particulier qui lui permet d'entrer dans les rêves d'autrui. Mais ce pouvoir lui a faire perdre un être cher et depuis elle refuse d'y avoir recours.
La ville de Claren sombre peu à peu d'avantage dans la pollution, et au même moment, d'étranges fantômes font leur apparition et sèment le trouble en provoquant d'horribles cauchemars. Personne n'y échappe. C'est alors que le destin rattrape Myri, et afin de sauver un membre de sa famille, elle n'a plus le choix. Elle s'immisce dans son mauvais rêve ...

Une très bonne intrigue entre rêve et réalité, rondement menée dans un monde scindé en deux. Celui d'en haut qui n'est que faste et richesse et celui d'en bas où tout n'est que pauvreté et noirceur.
Myri est touchante et attachante, pleine d'humanité et de courage. Elle veille sur sa famille et apporte une touche d'espoir et de lumière dans un quotidien bien sombre.
Une dose subtile de magie enchante ce récit à l'écriture enivrante et nous pousse également à réfléchir. A découvrir sans attendre.

Challenge multi-auteures SFFF 2021
Challenge féminin - Item 10. Livre d'un auteur ayant écrit plus de 35 livres
#LArpenteusederêves #NetGalleyFrance !




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Une très belle découverte, surprenante sur bien des points.

Claren est une cité où ne demeure qu'une seule magie : le pouvoir de visiter les songes, par un certain nombre de personnes, appelées Arpenteur.
Cette cité, juchée sur une colline, voit faste, luxe, santé dans ses parties hautes, pollution, insalubrité et misère dans ses quartiers bas. C'est dans la ville basse que vit Myri, arpenteuse non décelée qui a décidé de museler son pouvoir.
Sauf qu'une autre magie apparaît dans cette cité, celle de spectres qui troublent le sommeil, placent dans le coma ses victimes et apportent le désespoir. D'une manière ou d'une autre Myri est la clé... A elle de savoir comment et pourquoi...

L'aspect onirique de ce récit nous transporte dans un univers particulier et séduisant. le personnage de Myri est attachant. Quant à l'aspect écologie, il est bien traité, s'intègre très bien avec le reste de l'univers.
Les quelques failles que l'on peut trouver sont celles qu'on peut attendre dans une lecture jeunesse : beaucoup d'actions sur peu de temps et des relations qui se nouent très rapidement rendent le scénario peu crédible. Mais au final, on s'y attend, d'autant plus que c'est un one-shot.
La fin m'a semblé, au début, prendre trop l'allure d'un happy end de contes de fées. Heureusement, la fin de l'épilogue est plus nuancé, nous offrant une fin à la hauteur de ce récit.
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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Aujourd'hui, il est certain que les fantômes existent. Cependant personne ne sait d'où ils viennent, ni pourquoi. Ce sont des formes floues, éthérée, qui se confondent presque avec la brume. On mes aperçoit sur les quais, au fond des impasses, dans les coursives, près des fontaines et sur le balcon des maisons hautes. Certains se perchent sur les toits de vieilles tuiles moussues, au sommet de pigeonnoers décrépits... Ils n'ont pas l'air totalement humains, non plus. Certains ont des bois de cerf, dautres de longues oreilles comme les lapins et les lièvres, d'autres, des queues épaisses de renards. D'autres font penser à des arbres et des plantes, avec des bras comme de vieilles branches couvertes de lichens, de chevelure comme des fougères ou du lierre.
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Au fur et à mesure que nous dansons, les lichens pâles se lancent à l'assaut des ronces, enroulent dans leur dentelle végétale les épines acérées. Les lucioles se démultiplient sur la robe de la Première Reine, nappent ses longs jupons de lumière, se tissent à la nuit de son Corsage. La nuit, comme une encre libre, s'etale sur mes vêtements clairs, en volutes mouvantes, vivantes. Nos longues chevelures se tressent ensemble. Quand nous nous embrassons enfin, toutes les lucioles de sa robe s'envolent en même temps...
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Nous vivions ici, sur cette terre que tu appelles Claren, du nom que
les humains lui ont donné. Ma sœur régnait sur la forêt. Elle en
était la protectrice, la gardienne. Moi, je réglais sur les rêves.
Tant de créatures vivaient sous ces arbres alors. Des dryades aux
longs cheveux de feuilles, des tritons et des ondines sur les rives
du fleuve, des farfadets dans les buissons de ronces, des gnomes dans
leurs tanières sous la terre, des sylphides souples comme le vent …
Tout cela a disparu, bien sûr, et depuis si longtemps …
Elle frémit et
une unique larme rouge, couleur de sang, dévale le long de sa joue.
J’aimerais l’aider, pourtant je reste interdite. Elle s’essuie
la joue très vite d’un revers de la main, renifle, reprend :


Parfois une
caravane, des Gens de poussière souvent, traversait les bois. Ils
étaient respectueux de la forêt et de ses habitants. Ils ne
chassaient pas plus que ce dont ils avaient besoin pour se nourrir.
Ils ne cueillaient que les plantes qui leur étaient utiles. Ils
laissaient des fils de soie en offrandes sur les autels des
sylphides, des copeaux de métal devant les trous des gnomes. Puis
d’autres humains sont venus. Eux se sont installés à la lisière
de la forêt, en bordure du fleuve. Pendant plus d’un siècle,
encore, ils ont vécu en harmonie avec la forêt. Ils accordaient
beaucoup d’importance à leurs rêves, et j’ai cru trouver avec
eux des âmes sœurs.



J’ai partagé mon don avec eux, je leur ai permis de voyager dans
les songes. A leur tour, sans le chercher, ils ont transmis ce don
autour d’eux.


p. 294

Citation choisie par ET
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Je crois que les hommes sont allés trop loin. La pollution de la ville basse... celle des ateliers, de l'air et du fleuve... Elle est en train de pourrir cette terre, cette cité.
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Marcus au temps des Silures, m'avait demandé comment c'était, d'entrer dans un rêve. Si c'était difficile. Je ne lui avais rien répondu. Je ne voulais pas lui donner plus de prise sur moi. En réalité, c'est facile, quand o possède un dont comme le mien. Un jour, il y a quelques années, Riog m'a emmenée me baigner dans une source souterraine, une source chaude, ou plutôt tiède, que les rejet des ateliers n'avaient pas encore polluée. Voilà c'est à peu près ca, pour moi, entrer dans un rêve. C'est comme entrer dans de l'eau.
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Reprendre corps
Réécrire l'Histoire et les histoires, se réapproprier le corps du texte. Si le langage forme notre façon de penser, les légendes et mythes fondateurs façonnent notre perception du monde. Et si nous avons les mythes en commun, c'est bien pour les questionner, les interpréter et faire un lieu où l'imaginaire peut influencer le réel.
Animé par Willy Richert.
Avec les auteur·rice·s Estelle Faye (La Dernière Amazone, Rageot), Murielle Szac (L'Odyssée des femmes, L'Iconoclaste et L'Odyssée d'Homère, RMN), Stéphane Bientz (Le Goût du sel, Espaces 34) et Nicolas Jaillet (Frater, In8).
Avec la participation de Faustine Aynié-Yvinec et des élèves de 3eA du collège Valmy - Paris (75). Un grand merci à Eva Mouillaud, professeure.
Et la voix de Cécile Ribault Caillol pour Kibookin.fr
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